NORDIQUE – Ce mercredi à la salle Pleyel à Paris a été présentée l’équipe de France olympique dans le sillage de son porte-drapeau Martin Fourcade.
Après la pavillon Gabriel il y a quatre ans, c’est dans la magnifique salle Pleyel à Paris que le Centre national olympique et sportif français qu’ont été présentés les athlètes qui pourraient se rendre à Pyeongchang du 9 au 25 février à l’occasion des XXIIIe Jeux olympiques d’hiver.
Quelques jours après l’obtention des JO 2024 pour la capitale française, le comité olympique s’est réjouit de cette cérémonie à environ 120 jours d’une olympiade hivernale où la France sera ambitieuse : « Il y a de la serenité, de la confiance et de la force dans cette équipe en vue de ces Jeux qui s’annoncent formidables », s’est réjouit le président du CNOSF Denis Masseglia. Pour le formidable, et au vu de la vente des tickets qui patine, on repassera peut-être, mais pour la confiance et l’ambition, elles seront bien là. « A Sochi, la France avait établi un record à 15 médailles. Depuis, nous avons récolté 21 médailles mondiales en 2015, 23 en 2017. L’ambition que le DTN s’est donc fixée est de 20 médailles olympiques », annonçait le président de la FFS Michel Vion.
Pour parvenir à ce nouveau record, les bleus avancent groupés : « On est tous concerné par cet objectif, poursuivait Fabien Saguez, DTN. Les chefs d’équipes, le staff, les athlètes sont dans un dialogue permanent pour amener à Pyeongchang la meilleure équipe possible. » Les athlètes le savent, il n’y aura pas de places pour tout le monde et le début de saison en coupe du monde sera primordial pour voir la Corée du sud.
Lui par contre est certain d’y aller: d’abord parce qu’il domine son sport depuis six ans et aussi parce qu’il portera le drapeau devant une délégation tricolore d’environ 115 athlètes. Martin Fourcade, sans surprise, a donc reçu des mains de Jason Lamy Chappuis, porte drapeau à Sochi, l’étendard bleu-blanc-rouge, non sans fierté et gravité…
Ancien porte-drapeau et accessoirement triple médaillé d’or aux Jeux, Tony Estanguet a tenu à rappeler une évidence pour les jeunes, moins pour les anciens, rôdés au gigantisme des Jeux : « Vivre les Jeux est quelque chose de magique. J’ai hâte d’y être à vos côtés. D’un côté, le gros de la préparation est fait, de l’autre, on sait que la différence se fait dans les 100 derniers jours. Vous avez tout pour réussir, votre victoire sera aussi collective.»