La France pourrait se lancer dans la course aux Jeux olympiques 2030
La France sera-t-elle candidate pour organiser les Jeux olympiques d’hiver 2030 ? Douze ans après l’échec d’Annecy 2018, l’hypothèse d’une nouvelle candidature tricolore pour le rendez-vous quadriennal a pris de l’épaisseur ce jeudi. C’est que, selon nos confrères du Dauphiné Libéré, la région Auvergne-Rhône-Alpes et le département de la Savoie travaillent activement dans ce sens.
Une réunion discrète a d’ailleurs eu lieu le 23 octobre dernier à Moûtiers (Savoie) entre les maires des communes sur lesquels les sites olympiques d’Albertville 1992 sont toujours opérationnels. La Plagne, pour le bobsleigh, Méribel, pour la patinoire, Courchevel, pour le ski alpin et le saut à ski, Les Saisies, pour le ski de fond et le biathlon, Albertville, bien sûr, ou encore Tignes, pour le ski de bosse, étaient concernés.
« La tendance est positive, expliquait Jean-Yves Pachod, maire de Courchevel (Savoie), ce vendredi matin au micro de RTL. En 1992, il fallait construite beaucoup de choses. Aujourd’hui, toutes ses infrastructures, nous les avons. Ce serait des Jeux olympiques axés sur le développement durable et la transition écologique. »
Emilien Jacquelin enchanté, mais le chemin sera long
Une perspective qui enchante le biathlète dauphinois Emilien Jacquelin, 35 ans en 2030 : « Ce serait un réel bonheur et une réelle fierté d’avoir des Jeux olympiques à la maison. Pour moi, ce serait un rêve incroyable de participer à des Jeux en France, explique-t-il au Dauphiné Libéré. Des Jeux en Savoie et dans les Alpes, ce serait magnifique de montrer ça à la terre entière. C’est une région qui est axée sur la pratique du ski et des sports de glace dans sa globalité. On a des stations d’exception. On n’a rien à envier aux autres pays. Je suis sûr que la Savoie et la France seraient à la hauteur de l’événement. »
Cependant, la route sera longue jusqu’à une éventuelle élection en 2023 lors de la 140e Session du CIO de Mumbai (Inde). Vancouver (Canada), organisateur en 2010, Salt Lake City (États-Unis), dix-huit ans après sa première organisation, Sapporo (Japon) ou Barcelone (Espagne) ont déjà entamé leur travail de dialogue avec le CIO.
Surtout, avec les Jeux olympiques d’été de Paris 2024 dont on fête ce vendredi le J-1000, il faudra de solides arguments pour donner à la France deux éditions de la grand-messe du sport à six années d’écart.
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