Le ski de fond fait l’objet de recherche au sein d’une université suédoise
Nous sommes en Suède. Plus précisément à l’Université de technologie de Luleå. C’est là que des chercheurs développe une méthode innovante basée sur l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser la glisse en ski de fond. Cette démarche est menée en collaboration avec le Comité olympique suédois, l’Union suédoise de biathlon et la Fédération suédoise de ski.
Grâce à cette méthode, le matériel pourra être choisi et adapté à la neige et aux conditions météorologiques avant même que les skis ne soient testés avant la course, explique celle dernière dans un communiqué.
Les frottements sont d’une grande importance, il s’agit de les minimiser au maximum. Dans les grands rendez-vous internationaux, une très faible résistance entre le ski et la piste peut se révéler d’une grande importance.
Dès lors, les chercheurs de l’Université de technologie de Luleå ont développé une méthode de modélisation multi-échelle basée sur l’IA qui prend en compte les propriétés macro et microscopiques du ski. Par exemple la répartition du poids du skieur sur les zones de glisse à l’avant et à l’arrière du ski. Les températures de neige prises compte sont de -3, -9 et -13 °C sur pistes damées et sans précipitations.
Les tests effectués sur le terrain montrent en tout cas que faire appel à l’IA fonctionne. « ce qui suscite aujourd’hui un grand intérêt dans le monde du ski », note la fédération suédoise.
« La collaboration pour la mise en œuvre des méthodes au niveau de l’équipe nationale est déjà en cours », confirme Kalle Kalliorinne, qui prépare sa thèse sur le sujet.
« En général, quand j’entends AI, j’ai un peu peur. Mais cela semble assez excitant, alors nous verrons où cela nous mènera. S’il y a quelque chose qui peut nous aider, cela vaut la peine d’essayer », se félicite Jonna Sundling, dans les colonnes d’Aftonbladet.
Oskar Svensson est même enthousiaste. « Le ski de fond est un sport si petit qu’il y a extrêmement peu de recherches le concernant. C’est vraiment la bonne voie à suivre. » « La collaboration avec LTU est importante. La science et la recherche devraient nous rendre meilleurs », résume enfin Anders Bystroem, le patron de l’équipe suédoise de ski de fond.
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