Quand l’ombre de la Covid plane sur Lundby et les Norvégiennes
Mercredi, Maren Lundby s’est imposée sur le concours individuel sur grand tremplin des championnats du monde de saut à ski à Oberstdorf, en Allemagne. Pourtant, sa journée de préparation ne laissait en rien présager un titre. Elle a même cru qu’elle ne pourrait pas s’élancer du tremplin bavarois.
En effet, dans la matinée, le verdict est tombé pour le numéro un mondial masculin : Halvor Egner Granerud a été déclaré positif à la Covid-19. Au-delà du cas personnel de la star montante, le résultat de ce test qui est arrivé mercredi matin a provoqué une vague d’incertitude et de panique dans les rangs scandinaves, notamment les filles qui devaient concourir en fin d’après-midi, qui craignaient des cas contacts. Et donc des exclusions.
En fait, les premiers doutes sur la santé du détenteur du dossard jaune de leader de la coupe du monde sont apparus la veille au soir. Immédiatement, les personnes présentes à l’hôtel ont été contrôlées. Encore fallait-il attendre le verdict… Il y a mieux pour passer une bonne nuit.
Le lendemain, de nouveaux prélèvements ont été réalisés. Jusqu’à 15 heures, soit 120 minutes avant le début de la compétition, les Norvégiennes ne savaient toujours pas si elles pourraient sortir de leurs chambres dans lesquelles on les avaient isolées plus tôt dans la journée et donc concourir pour ce rendez-vous historique — Première épreuve sur grand tremplin pour les dames.
Une préparation biaisé pour Lundby et ses coéquipières
Cette situation a été particulièrement dure à vivre. « Nous devions avoir des préparatifs pour nous adapter à la combinaison, comme d’habitude, mais cela a été annulé. On nous a demandé de rester dans la chambre jusqu’à ce que tout le monde dans l’hôtel ait été testé. La préparation n’a commencé qu’à 13 heures, alors que nous devions la débuter à 10 heures. », a déclaré Lundby au micro de la NRK. « Je ne savais pas si on allait concourir jusqu’à ce que nous arrivions sur site et que personne ne puisse plus nous arrêter », a-t-elle conclu.
On connaît la suite. Celle qui a bataillé pour que ce concours se déroule sur le même terrain de jeu que les hommes a remporté l’or.
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