Engagé sur la Trans’roller, le biathlète Maxime Habran a pris une belle 5e place dans le même temps que les vainqueurs. Il revient sur cette épreuve, sa forme actuelle et les rendez-vous à venir.
Vous avez participé à la Transroller. Aux 34 km, vous finissez 5e à une seconde environ de Baptiste Noel. Vous êtes déçu ?
J’avoue être à peine déçu. Mais il faut dire ce qui est, Guillaume, Igor et Baptiste sont très forts, pour ne pas dire intouchables. Ce qui a été d’autant plus frustrant pour moi car au sprint je n’ai rien pu faire. J’ai essayé de m’échapper à 700 m de l’arrivée car je sais que si j’avais attendu qu’eux-mêmes lancent le sprint, j’aurais terminé après eux. Donc j’ai voulu jouer, tenter des choses, le tout pour le tout, mais j’ai perdu. C’est le jeu.
Dans le sprint final, avec Guillaume Berhault, Igor Cuny, Geoffrey Lafarge et Charles Ribeyre côte à côte, avez-vous cru un moment pouvoir l’emporter ?
Comme je l’ai dis préalablement, j’ai tenté de m’échapper à la Northug à 700 m. Et là j’ai pensé un peu à la victoire. Un rêve qui n’est pas resté dans ma tête bien longtemps…
Terminer dans le groupe de tête, c’est tout de même une belle satisfaction.
C’est vrai que je suis tout de même un peu content. Mais les courses de ski à roulettes c’est tellement rapide et spécial que pour faire mieux que ca, je devrais devenir spécialiste dans cette discipline, ce qui n’est pas mon attention pour le moment. Surtout en étant à une seconde de la gagne sur 25 km, je pense qu’il aurait été difficile de faire mieux avec une préparation axée sur l’hiver.
A l’heure actuelle, j’ai la forme »
La veille, vous n’avez pas participé à la montée du Larmont, mais vous avez tout de même monté le Larmont en spectateur. Pourquoi ne pas vous être engagé ?
Décidément, on est tranquille nulle part ! Les paparazzis nous envahissent ! (rires) Je n’ai pas voulu courir sur cette montée car j’ai eu déjà 3 jours de tests physique en début de semaine à Prémanon, j’étais donc un peu fatigué de cette dure semaine. Je voulais donc courir seulement sur le 25 km du dimanche, qui m’a certainement beaucoup moins fatigué que si j’avais couru la montée. J’ai donc effectuer cette montée en entrainement pour préparer la course du lendemain en faisant quelques vitesses en côte et aussi pour m’imprégner de l’ambiance de course, retirer mon dossard et encourager mes connaissances présentent sur cette épreuve.
Quel bilan dressez-vous du stage que vous venez d’effectuer à Prémanon ?
Ce n’était pas un stage mais des évaluations en tir et en physiques. Je constate par ce fait qu’à l’heure d’aujourd’hui j’ai la forme, je suis donc confiant, dans une bonne passe mais j’espère juste que celle-ci n’arrive pas trop tôt. Je sais tout de même que j’ai encore de gros progrès à faire en tir…
Finalement, si l’on prend en référence votre été, comment s’annonce l’hiver du biathlon que vous êtes ?
Je pense que l’hiver s’annonce bien. Mais attention, il reste encore quelques mois avant d’arriver au début de la saison. Et en quelques mois beaucoup de choses peuvent changer, surtout chez un sportif de haut niveau. Je suis donc confiant mais je reste lucide afin d’exploiter toutes les hypothèses sur les pronostics hivernaux qui me concernent.
Au tir, je suis capable du meilleur comme du pire »
On a vu hier que pour la course, vous étiez performant. Et le tir ?
Je dirais que j’ai des capacités de bon tireur mais que je manque de régularité. Je suis capable du meilleur comme du pire.
Maxime, quel est le programme des prochaines semaines ?
Entrainement biquotidien avec de l’endurance, des intensités. Rien de bien spécial à part bien entendu, le Biathlon Summer Tour à Arçon les 24 et 25 septembre.