Maurice Manificat sur Paris 2024 : « C’est très enrichissant de se nourrir de toutes les facettes du sport »
Ensuite, lors des trois olympiades successives de Sochi (Russie), PyeongChang (Corée du Sud) et Pékin (Chine), le fondeur de trente-huit ans aura récolté un total de quatre médailles de bronze, dont trois lors des relais masculins et une en team sprint en compagnie de Richard Jouve en 2018.
Maurice Manificat : « Je ne vais pas dire que je veux pas, mais je pense que je n’aurais pas de capacité pour la gymnastique. J’ai essayé quand j’étais jeune et ma grande souplesse légendaire a fait que c’était impossible [Rires] ! Il y en a d’autres car on ne peut pas être bon partout même si on aimerait. »
Maurice Manificat : « Il y a des sports que je regarde pas hors période de Jeux olympiques mais c’est appréciable de les regarder quand ils ont lieu et pour les émotions que cela procure. J’ai pratiqué le handball et le badminton. Forcément, il y a aussi l’athlétisme et la course à pied. Le VTT aussi même si ce n’est pas en compétition comme cela a pu être le cas pour le ski de fond ou la course en montagne. »
Maurice Manificat : « Je pense qu’il y en a plusieurs. Bien sûr il y a les plus connus comme Teddy Riner, Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot ou même Cassandre Beaugrand. Il y a eu une médaille d’or au bout donc c’est facile de dire que je les admire. En tant que skieur de fond, je sais ce que c’est que de pratiquer un sport peu médiatisé. Pendant les Jeux, il y a une forme de « révélation ». J’ai donc beaucoup d’admiration pour tous ces athlètes qui terminent au place d’honneur et se battent jusqu’au bout. Je suis très attaché au cheminement qu’il y a pour arriver à ces résultats. Il y a aussi ceux qui ont eu de longues carrières. J’ai connu cela et on passe par tous les états. Il est donc compliqué d’en nommer un en particulier. »
Maurice Manificat : « J’ai beaucoup d’appétence pour le VTT. Cela se rapproche beaucoup du ski de fond et on évolue sur des terrains semi naturels. Il faut être technique, bon descendeur, endurant mais aussi puissant. Il y a beaucoup d’adaptation. En revanche, je suis très mauvais en sport collectif mais j’ai apprécié de voir le rugby à sept lancer les Jeux en trombe. C’était incroyable ! »
Maurice Manificat : « Mon choix se porterait entre le Tour de France et les JO. Mais les Jeux restent exceptionnels. Honnêtement, je n’ai jamais assisté à des Jeux olympiques aussi prolifiques. Dès la première semaine, il y avait une émulation incroyable. En étant à la commission des athlètes, on échange beaucoup et voir cet engouement était dingue. Entendre toutes ces Marseillaises aussi. On nous promettait des Jeux magnifiques mais dès la cérémonie d’ouverture, c’était flamboyant. Je n’ai jamais vu une cérémonie aussi originale et intéressante à suivre. Cela donne envie pour les Jeux de 2030 qui se profilent. »
Maurice Manificat : « C’est très dur de choisir. Pour reprendre une blague de Coluche, je dirais que c’est les plus grands Français du monde [Rires] ! C’est merveilleux d’avoir des athlètes avec ce talent et cette tranquillité dans la victoire. Voir des Français gagner, cela fait beaucoup de bien. On voit très bien cette sérénité chez Léon Marchand. Il est impressionnant et on peut le comparer à des Norvégiens dans le ski de fond lorsqu’ils gagnent. Teddy Riner, c’est un mental de dingue et on sent l’expérience derrière. Je connais moins Antoine Dupont mais j’ai pas mal d’affection pour le Sud-Ouest donc je ne peux pas choisir entre les trois ! »
Maurice Manificat : « Déjà, il n’y a pas beaucoup de monde qui sait faire du ski de fond. Mais pourquoi pas avec des vététistes. Ce ne serait pas forcément skier mais plutôt partager des séances d’entraînement. Je l’ai eu fait avec des athlètes comme Romain Bardet par exemple. J’ai aussi pu échanger avec Thibaut Pinot. De par ma carrière, j’ai eu la chance de rencontrer plein d’athlètes de différents horizons. Échanger avec d’autres personnes venant d’autres sports est super important dans une carrière. C’est très enrichissant de se nourrir de toutes les facettes du sport. J’ai donc beaucoup de noms en tête pour cette question car j’ai le contact facile et je suis quelqu’un de curieux ! Il y a beaucoup d’athlètes dont j’aimerais connaître l’histoire. »
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