Mercredi, le biathlète allemand a nnoncé qu’il mettait fin à sa carrière. Une décision prise après sa contre-performance le week-end dernier à Östersund. Mais, pas seulement. Explications.
Michael Greiss à Ruhpolding, l’hiver dernier (© Christophe Pallot/Agence Zoom)
Trois fois médaillé d’or aux Jeux olympiques, l’Allemand Michael Greis a annoncé hier sa retraite dans un article publié sur son blog. Une information sur laquelle il est revenu, plus tard, lors d’une conférence de presse.
Sa vie sportive a commencé en 2001, en coupe du monde à Soldier, ironiquement par une 66e place au 20 km individuel. Soit un rang de mieux que son résultat lors sa dernière compétition, la semaine dernière, à Östersund (67e 20K).
Malgré des débuts peu prometteurs, Michael Greis a récolté 11 victoires et 34 podiums, ainsi que plusieurs autres titres en relais. Sa dernière présence sur la boîte l’a été en mars dernier, lors des championnats du monde, chez lui à Ruhpolding. Il avait obtenu une médaille de bronze.
Dans tout ce palmarès, on retiendra sûrement ses médailles d’or aux JO de Turin en 2006, lors du 20 km individuel et de la mass-start. Il a remporté une troisième médaille d’or au relais cette même année. Il a également remporté huit médailles aux championnats du monde.
Déjà, en septembre 2001, des interrogations s’étaient posées sur la suite à donner à sa carrière, après sa blessure au genou. Mais il était revenu pour les Mondiaux de 2012.
Je suis très heureux de ma carrière”
« Les bonnes performances aux championnats du monde à Ruhpolding ont été décisifs, cela m’a conduit à prolonger d’une autre année ma carrière, a-t-il écrit encore. Lété dernier, l’entraînement a été vraiment bien. J’ai changé certaines choses, c’était très amusant, et je me suis qualifié pour la coupe du Monde. J’étais tellement motivé pour Östersund ! »
Et d’ajouter, après la course qui a été une contre-performance : « J’ai senti un vide en moi et j’ai réalisé que ce serait ma dernière course. Je savais que j’étais arrivé dans la dernière ligne droite de ma carrière. » Puis : « J’ai vécu de pire courses. Pratiquer le sport de haut niveau, c’est apprendre à faire face aux défis et aux défaites. Mais, pour chaque athlète, à un moment, il vient le temps de se retirer. Je suis très heureux du déroulement de ma carrière et du succès que j’ai pu vivre. »