L’hiver est terminé. Comme pour n’importe quelle équipe, l’heure est au bilan pour Nordic Magazine. Et celui-ci est plus que positif. Cette année encore, tous les indicateurs du média référent du nordique sont au vert. Entretien avec son rédacteur en chef, Franck Lacroix.
- Quel bilan dressez-vous pour Nordic Magazine après un hiver qui a été pour le moins inédit ?
Le bilan est très positif. Depuis le début de la pandémie de coronavirus, Nordic Magazine a continué à suivre quotidiennement l’actualité du nordique. Bien sûr, nous nous sommes adaptés. Lors du premier confinement, nous avons par exemple proposé des vidéos en lien avec les athlètes. Mais nous avons tenu bon la barre.
- Les lecteurs ont-ils été au rendez-vous ?
Oh oui ! Jamais nous n’avons compté autant de lecteurs. Nous en avons gagné 500 000 en une année, si l’on compare les chiffres de mars 2020-mars 2021 à ceux de l’année précédente. Ce succès vient récompenser le travail de la rédaction. C’est une belle marque de confiance.
« Nordic Magazine, c’est une aventure collective. »Franck Lacroix
- Car c’est toute une équipe qui a été mobilisée…
… Oui, Nordic Magazine, c’est une aventure collective. Le week-end, nous sommes jusqu’à huit rédacteurs pour suivre les compétitions. Il faut associer les photographes de Nordic Focus, présents sur le terrain.Ce travail d’équipe garantit la richesse, la compétence et la personnalité de notre titre sur Internet.
Nous pouvons ainsi proposer des directs commentés pour le ski de fond, ce qui n’existe nulle part ailleurs, des interviews de biathlètes, de fondeurs, de combinés, de sauteurs, des portraits, des analyses…
- Vous avez aussi innové avec une émission de radio et des podcasts.
En effet, c’est parce que nous sommes une équipe que nous avons pu, avec RTL 2, proposer, chaque soir des championnats du monde de biathlon à Pokljuka (Slovénie), L’Heure Biathlon, une émission d’une heure en direct avec de prestigieux invités (Raphaël Poirée, Simon Fourcade, Sandrine Bailly, Florence Baverel…). Celle-ci a été aussi diffusée en podcast sur les grandes plateformes que sont Spotify, Deezer, Apple Podcast, etc. Avec Piste Nordic, nous avons reconduit cette expérience lors des Mondiaux d’Oberstdorf (Allemagne). Nous avons également mis en ligne Dans Les Traces, un programme dédié au ski de fond sous la forme d’un récit découpé en plusieurs chapitres. Ce format est prometteur.
- La plus grande nouveauté a quand même été la nouvelle formule du site Internet, non ?
Même si le site avait évolué, nous n’avions pas changé de formule depuis sept-huit ans. Il était donc urgent de nous mettre à la page. Nous avons notamment voulu prendre en compte les nouvelles habitudes de consommation de l’information. 80% de nos lecteurs nous suivent désormais sur leur smartphone. Depuis son lancement, nous avons eu de très nombreux retours positifs. Sans doute aussi parce que nous avons donné une plus grande place à la photographie.
« Nordic Magazine, qui est connu à l’international, est en effet le média référence du nordique en France et en Suisse romande. »Franck Lacroix
- Cette évolution ne concerne que la forme. Vous n’avez pas touché au fond ?
C’est en permanence que nous travaillons à proposer un contenu le plus professionnel possible. Un site Internet ne ferme jamais, il est mis à jour en permanence. Il faut parfois aller vite… Mais croyez bien que tous ceux qui l’animent ont à cœur de bien faire. Au printemps, nous avons d’ailleurs été homologué par la commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) chargée de reconnaître la qualité des services de presse en ligne.
- Cela fait donc de vous un média référence ?
Nordic Magazine, qui est connu à l’international, est en effet le média référence du nordique en France et en Suisse romande. Quand le Norvégien Johannes Thingnes Boe, l’Autrichien Johannes Lamparter ou plus récemment le Suédois William Poromaa répondent à nos questions, ils savent où ils s’expriment et que leurs propos pourront être repris par de nombreux confrères étrangers.
Mais nous ne sommes pas qu’un site Internet. Nous éditons aussi un magazine, nous animons une web-TV, proposons des podcasts. Nous avons aussi une application dont l’audience est à ajouter à celle de Nordicmag.info. Cela fait énormément de monde qui nous suit. Sans parler des réseaux sociaux !
À part Planète Blanche qui, chaque lundi, couvre l’actualité des autres sports blancs, nous concentrons toute notre énergie sur le nordique et rien que sur le nordique. Si nous nous dispersions, nous ne pourrions pas suivre convenablement le haut niveau, donner la parole à la jeunesse, évoquer la vie des comités et des clubs, parler des courses…
Je voudrais dire un mot sur la publicité présente sur Nordicmag.info. Celle-ci permet de financer tout ce dont nous venons de parler. Sans nos partenaires, dont certains nous suivent depuis le début, ce serait impossible. Nos lecteurs doivent savoir que l’information n’est jamais gratuite.
- En décembre, vous fêterez vos dix ans. À quoi doit-on s’attendre ?
À de belles surprises. Mais il est trop tôt pour en parler. Avec la saison olympique qui arrive, croyez bien que nous serons bien occupés et que nous gâterons nos lecteurs.
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Grindler
17/04/2021 à 15 h 25 min
C’est aves grand plaisir que je découvre le bilan 2020/2021 de Nordic Magazine. Une juste récompense pour une équipe qui a su s’investir là où beaucoup d’autres ont échoué ! Ce résultat vous l’avez obtenu grâce à la qualité des reportages, votre investissement personnel, l’amour du nordic et l’utilisation plus qu’avantageuse des photos. Donner vie à un milieu sportif souvent difficile à appréhender, voir la conjoncture mondiale, est un exploit. Reste à définir des objectifs et la refonte des épreuves de nordic, la mise en place du ski de fond de demain pourra-t-être l’un de vos challenges …