Biathlon : des Françaises heureuses après le podium du relais de Nove Mesto
Ce jeudi après-midi, l’équipe de France féminine de biathlon a retrouvé les joies du podium après une course à multiples rebondissements. Finalement, grâce à un tir debout rapide et efficace dont elle a le secret, la Villaraine Julia Simon est venue offrir, sur une piste restée très dure malgré les nombreux passages, une médaille de bronze aux Bleues.
La fin de course haletante de la Savoyarde a d’ailleurs fait vibrer ses coéquipières, telle une Anaïs Bescond souhaitant l’échec des autres nations. « Je ne veux pas de mal à mes adversaires mais je les encourage un petit peu à aller sur l’anneau de pénalité, rigole-t-elle pour Nordic Magazine. C’est difficile parce que je veux tellement de bien pour notre équipe que j’en viens à espérer que les autres se plantent. Mine de rien, c’est du biathlon, tout est possible, et, quand ça nous sourit, il faut savoir s’en réjouir et, quand ça rate, il faut savoir accepter. On est humaines, pas des machines. »
Il fallait récupérer des Mondiaux
« Ça fait du bien à tout le monde de remonter sur le podium en équipe, je ne vais pas cacher ma joie », s’enthousiasme encore la Jurassienne Anaïs Bescond. Si elle dit « savourer ce podium », Chloé Chevalier, de son côté, est déçue par sa prestation, marquée par un tour de pénalité au tir couché : « On pouvait aller chercher mieux que cette troisième place, je le prends pour moi, regrette la Dauphinoise. J’accuse un petit peu le coup parce que, comme j’étais remplaçante aux Mondiaux, c’était encore plus la rentrée pour moi que pour les autres. Je suis un peu passée à côté. »
« Chloé s’en veut mais on ne lui en veut pas, on sait ce que c’est, on est toutes passées par là », rassure instantanément Anaïs Bescond, taulière du relais.
Entre les Mondiaux et cette échéance tchèque, la pause a été courte, ce que confirme la Jurassienne, qui en a profité pour soigner la récupération. « Les championnats du monde m’ont ébranlé tant physiquement que mentalement. La mass-start en est la preuve : si j’ai eu la chance de la courir, je n’avais plus d’énergie, avoue Anaïs Bescond. Je me suis donc reposée avant de repartir sur un petit cycle d’entraînement pour arriver ici avec un peu plus de jus que sur la fin de Pokljuka. »
Pour Chloé Chevalier, c’était l’inverse : elle attendait avec impatience lundi dernier et le départ pour la République Tchèque ! « C’était une longue période sans compétition », glisse la petite sœur d’Anaïs, autorisée à rester quelques jours de plus auprès des siens mais bien présente samedi pour le sprint.
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