Le 15 km dames individuel est programmé ce jeudi à Östersund, après le 20 km hommes d’aujourd’hui.
Sur la ligne de départ, il manquera deux des cinq premières biathlètes de l’hiver 2011-2012. La mieux classée, l’Allemande Magdalena Neuner, et la star suédoise Helena Ekholm ont pris leur retraite. Si l’on ajoute l’autre Suédoise Anna Maria Nilsson, deux des trois premières compétitrices de l’ouverture de la saison dernière ont disparu. La Biélorusse Darya Domracheva, vainqueur l’an dernier et deuxième du classement général de la coupe du monde, est la seule rescapée du trio de tête. C’est dire si les cartes ont été rebattues.
Les vedettes s’appellent désormais Tora Berger (Norvège), Kaisa Mäkäräinen (Finlande), Olga Zaitseva et Olga Vilukhina (Russie)… et Marie-Laure Brunet.
Ces sportives de haut niveau suivront avec beaucoup d’attention la course des garçons qui débute ce mercredi à 17h30. Notamment, pour étudier l’état de forme de la piste. Neige artificielle et neige stockée ont été utilisées. L’agenda des entraînements a été quelque peu modifié ces dernières heures pour préserver le circuit.
Elles auront également en mémoire les images du relais mixte de la semaine dernière. Berger a probablement été la plus forte, avec un seul tour de pénalité et une puissance inégalée sur les skis. Plus dure sera la piste, meilleure sera sa prestation.
Domracheva a également été impressionnante sur la piste, mais elle a moins convaincu devant les cibles où elle a fait preuve d’un trop grand empressement. Dans le 15 km, elle visera une place sur le podium. Zaitseva et Vilukhina ont montré qu’elles étaient dans le coup. Leur entraîneur, Wolfgang Pichler, s’est frotté les mains : « J’ai été très heureux pour les deux, c’est bon pour leur confiance. »
Mäkäräinen sera de nouveau dans le coup, elle aime Östersund ; elle s’est déjà bien comportée ici ces deux dernières années.
Enfin, la Française peut décrocher une victoire. Opérationnelle sur les skis, elle n’a eu à avaler qu’un seul tour de pénalité dimanche dernier. Pour son coach Thierry Dusserre, la préparation estivale a payé ; elle semble avoir trouvé son rythme sur la piste. Sur le pas de tir, elle est tout simplement exceptionnelle. On veut donc y croire.
Avec l’IBU. Photo : IBU/Christian Manzoni