Para ski nordique : Benjamin Daviet ne vise pas les Jeux paralympiques de Paris 2024 en aviron
Dimanche dernier, pour ses premiers championnats de France de para aviron, le Haut-Savoyard Benjamin Daviet, 33 ans et futur papa, a impressionné son monde sur le plan d’eau de Cazaubon (Gers). Deuxième de la finale du skiff PR2, il y a effectivement signé une jolie performance, échouant à quelques secondes de Stéphane Tardieu, patron de la discipline depuis plusieurs années et multimédaillé international.
« C’était une course à la bagarre, vraiment plaisante. Devant, il y a Stéphane Tardieu, une référence dans ce sport ! Voir que je ne suis pas loin de le dépasser à la fin malgré deux fausses pelles qui m’arrêtent le bateau, c’est super, se réjouit-il pour Nordic Magazine. Derrière, Alexis [Sanchez, bronzé, NDLR] n’est également vraiment pas loin. J’ai quand même été assez surpris par mon niveau parce que je pensais que Stéphane [Tardieu] allait nous mettre un peu plus de temps. »
« Je ne veux pas griller d’étapes et me fixer des objectifs inatteignables »
Cependant, l’objectif des Jeux paralympiques de Paris 2024, prévus dans un peu moins de 500 jours, n’est pas à l’ordre du jour. « Paris 2024 n’est pas du tout dans mon projet. Pour la suite dans l’aviron, je ne suis pas du tout fermé, notamment après Milan/Cortina 2026 », indique un Benjamin Daviet gardant la priorité sur le ski nordique.
« Aux Jeux, dans ma catégorie, il n’y a qu’un bateau engagé, le mixte. Pour l’instant, et depuis de nombreuses années, ce sont Perle Bouge et Stéphane Tardieu qui rament ensemble. Ils se connaissent par cœur et ont décroché des médailles ensemble. Techniquement, Stéphane [Tardieu] est devant et je ne vois pas comment, en un an, je pourrais être dans le bateau, avoue-t-il. Il faudrait pouvoir ramer tout le temps, mais ma priorité reste sur le ski. Je veux quand même continuer l’aviron pour me faire progresser sur les skis. Dans un premier temps, je voudrais donc plutôt me tester à l’international en skiff sur les coupes du monde. Je ne veux pas griller d’étapes et me fixer des objectifs inatteignables. »
Sport très complémentaire du ski de fond, l’aviron permet donc à Benjamin Daviet de travailler musculairement et au niveau cardiaque dans une autre discipline de glisse. « Je me fais plaisir là-dedans », révèle le Bornandin, qui explique avoir encore « une vraie marge de progression » en aviron, une discipline « familiale » comme l’est le ski nordique.
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