Para ski nordique : Chloé Pinto a retrouvé la flamme
La préparation estivale de la para skieuse nordique française Chloé Pinto, vingt-deux ans, n’a pas été un long fleuve tranquille. Souffrant d’une hémiplégie côté gauche et seule féminine de l’équipe de France handisport, elle a effectivement connu une baisse de motivation durant l’été.
« On va dire les mots, j’en avais ras-le-bol (sic) de m’entraîner et je n’avais plus du tout la motivation, avouait-elle à Nordic Magazine à la fin du mois de novembre lors de la présentation lyonnaise des équipes de France. Comme on n’a pas fait beaucoup de stages en équipe cet été, j’ai été un peu livrée à moi-même sur le mois de juillet. C’était un peu plus dur qu’en groupe et je pense que ça vient de là parce que, dès qu’on est retournés en stage, j’ai retrouvé le sourire et tout allait bien ! »
Un constat partagé par Vincent Duchêne, son coach : « Chloé [Pinto] a besoin d’avoir un cadre et de voir les autres. Le fait de se voir à Hauteville en août, d’en discuter et de partager notre expérience avec Anaïs [Bescond] lui a permis de réfléchir de faire le point. Au final, elle a retrouvé le fond de ce qu’elle voulait faire et, depuis, ça va beaucoup mieux. »
« J’ai réussi à m’accrocher en communicant avec mes coachs pour continuer l’entraînement, confirme la skieuse beaufortaine. Finalement, je n’ai jamais arrêté et, maintenant, tout va bien, j’ai retrouvé la motivation. »
Portée par l’objectif des Jeux de 2026
Au début du mois de décembre, Chloé Pinto a ainsi retrouvé la compétition lors d’une coupe continentale de para ski de fond organisée à Gålå (Norvège) en parallèle d’un stage de préparation.
Ce week-end, elle participe aux épreuves skate de la coupe du monde de para ski de fond de Toblach (Italie) – où son objectif principal sera de faire des bons points FIS – avant de prendre part aux courses de para biathlon de Martell-Val Martello (Italie) la semaine prochaine.
« Mon but est de prendre de l’expérience et de continuer de découvrir cet univers des compétitions internationales tout en me faisant plaisir sur les skis, indique-t-elle. A long terme, je vise bien entendu les Jeux paralympiques de Milan/Cortina 2026. C’est quelque chose qui me fait rêver et c’est pour cela que je continue de m’entraîner et que je m’accroche. »
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