Para ski nordique : l’aviron, nouveau défi de Benjamin Daviet
Cette semaine, le Bornandin Benjamin Daviet, quintuple médaille d’or paralympique, se trouvait à Cazaubon, dans le Gers. C’est que le para skieur nordique haut-savoyard, qui s’est mis à l’aviron il y a un an comme complément d’entraînement, participait aux championnats de France bateaux courts de skiff dans la catégorie PR2, demandant l’utilisation des bras et du tronc.

Dans un coin de sa tête, comme il l’a récemment révélé au Dauphiné Libéré, se trouvent les Jeux paralympiques de Paris 2024. « Je feux faire les choses petit à petit, chercher encore à progresser », avouait-il à cette occasion. Ce dimanche midi, en remportant la médaille d’argent des championnats de France sur 2 000 mètres, Benjamin Daviet a cependant d’ores et déjà réalisé une jolie performance et mis une première pierre vers son rêve paralympique. C’est qu’il termine à seulement 5 sec 17 de Stéphane Tardieu, double médaillé paralympique en mixte avec Perle Bouge.

Ce sont les championnats du monde, programmés du 3 au 10 septembre prochain sur le plan d’eau de Belgrade (Serbie), qui permettront de se qualifier pour les Jeux paralympiques de 2024. Reste maintenant à savoir quel cap Benjamin Daviet va donner à sa carrière de rameur.

Par le passé, d’ailleurs, plusieurs sportifs ont mené avec succès un double projet de rameur et de fondeur à commencer par l’Américaine Oksana Masters et la Norvégienne Birgit Skarstein, deux athlètes assises. Par ailleurs, l’ancienne biathlète Emma Lunatti a remporté le titre féminin chez les valides.
A lire aussi
Les cinq dernières infos
- Ski de fond | Les Saisies : les qualifications des sprints libre U18 pour Gaia Musso et Gaspard Cottaz
- Ski de fond | Les Saisies : Joséphine Dode et Jérémy Marchand meilleurs chronos des qualifications du sprint skate U16
- Biathlon | Ski de fond : la première journée des championnats de France des Saisies en direct vidéo
- Ski de fond | Tania Kurek, qui fait ses adieux à la compétition ce week-end, se confie à Nordic Magazine : « Je préfère arrêter avant que ça pète pendant la préparation »
- Biathlon | Un fondeur et trois biathlètes, trois tirs seulement, cohésion d’équipe indispensable : qu’est-ce que la patrouille, dernière épreuve au programme des Jeux mondiaux militaires de Lucerne ?
Articles similaires
