Vol à ski : la FIS a dit non
Aux Mondiaux d’Oberstdorf, pour la première fois dans l’histoire du saut à ski, les dames ont pu s’affronter sur grand tremplin. Beaucoup espéraient que la prochaine étape serait, pour Nika Kriznar, Sara Takanashi, Marita Kramer, Maren Lundby, Julia Clair et les autres de pouvoir participer à des compétitions de vol à ski.
Cette discipline a le même règlement que le saut à ski mais elle se dispute sur des tremplins spécifiques, sur lesquels les sauteurs dépassent les 200 mètres contre 100 mètres sur les tremplins traditionnels.
La Fédération internationale de ski (FIS) avait reçu une proposition norvégienne allant dans ce sens. Mais celle-ci a été rejetée lors d’une réunion virtuelle qui vient de se tenir. « Ça ne me surprend pas, a par exemple réagi la sauteuse suédoise Astrid Norstedt auprès de nos confrères de la SVT. C’est un rêve pour moi. Mais il y a beaucoup de résistance. »
« Je suis terriblement déçue », a confié la superstar norvégienne Maren Lundby à la NRK.
Les deux nations que représentent ces athlètes ont en fait voté « oui » à cette évolution. Le blocage est entre autres venu de l’Autriche et de l’Allemagne.
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