Pékin 2022 : plus que 100 jours avant la cérémonie d’ouverture
« L’idée est de faire tout aussi bien voire mieux qu’à PyeongChang », annonçait Nathalie Péchalat, président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) désignée cheffe de mission pour les XXIVes Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022, il y a quelques semaines. Rappelons qu’en Corée du Sud, le ski nordique avait remporté sept médailles (cinq en biathlon et deux en ski de fond).
Le but, dans cent jours en Chine, sera donc d’en amasser au moins autant. Pour cela, les Bleus du biathlon, qui ont perdu Martin Fourcade, l’Olympien français le plus médaillé de l’histoire, au printemps 2020, s’appuieront sur Quentin Fillon-Maillet, Emilien Jacquelin, double champion du monde en titre de la poursuite, Anaïs Bescond, Anaïs Chevalier, Julia Simon ou encore Simon Desthieux. Justine Braisaz, Antonin Guigonnat, Chloé Chevalier et Fabien Claude pourraient également tirer leur épingle du jeu.
Le ski de fond pour de nouveaux Jeux historiques ?
En ski de fond, le Haut-Savoyard Maurice Manificat, trois médailles sur les deux dernières éditions, devrait être le porte drapeau de la délégation malgré son handicapante blessure estivale. Avec Adrien Backscheider, Clément Parisse, Hugo Lapalus, l’éternel Jean-Marc Gaillard ou encore Jules Lapierre, il aura une immense chance de médaille lors du relais. Tout ce beau monde pourrait également tirer les marrons du feu sur la mass-start skating ou le skiathlon.
Les sprinteurs Valentin Chauvin, Renaud Jay, Richard Jouve et Lucas Chanavat voudront, de leur côté, briller lors du sprint skating et du team sprint classique.
Le saut et le combiné pour un improbable exploit
En combiné nordique, une médaille serait historique pour la nouvelle vague tricolore. Depuis le titre de Jason Lamy-Chappuis en 2010 sur le petit tremplin de Vancouver (Canada), personne n’a remporté de breloque aux Jeux olympiques. Laurent Muhlethaler, Antoine Gérard, Gaël Blondeau et l’ambitieux Mattéo Baud auront pour objectif de créer un immense exploit dans l’empire du milieu.
Enfin, en saut à ski, Joséphine Pagnier, Julia Clair et Océane Avocat-Gros iront en Chine avec la même envie. Pour Alessandro Batby, Mathis Contamine, Jonathan Learoyd, de retour d’une longue blessure, ou Valentin Foubert, une qualification pour la grand-messe quadriennale serait déjà une sensation.
« Nous sommes très ambitieux », résumait débit octobre Anne-Chantal Pigelet-Grévy, lors de la présentation de la tenue officielle de l’équipe de France olympique dans l’usine du Coq Sportif de Romilly-sur-Seine (Aube).
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