Pékin 2022 : les pontes du sport français font l’éloge du biathlon
Ce dimanche matin, à quelques heures de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin 2022, les huiles du sport français tenaient une conférence de presse avec pour objectif de dresser le bilan des performances tricolores réalisées ces quinze derniers jours en Chine.
« C’est une grand satisfaction d’avoir quasiment atteint l’objectif de quinze médailles, annonce triomphalement Brigitte Henriques, présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Avec Quentin Fillon-Maillet et ses cinq belles médailles, on a marqué l’histoire. C’est un grand bonheur. »
Avec quatorze breloques remportées, c’est 22% de la délégation engagée à Pékin, Yanqing et Zhangjiakou qui repart de l’empire du Milieu avec une médaille autour du cou, note André-Pierre Goubert, chef de mission adjoint. Dans ce bilan, donc, le biathlon tient une place prédominante avec sept médailles glanées. « Le biathlon aura porté notre délégation, estime logiquement Brigitte Henriques. On a beaucoup vibré devant les épreuves en vivant des émotions incroyables. »
« Quand on a la chance de dominer et d’être devant la concurrence dans une discipline comme en biathlon, il faut s’en satisfaire et l’analyser pour le pérenniser », explique Claude Onesta, manager de la haute performance à l’Agence nationale du sport (ANS).
Le biathlon, un exemple pour les autres sports olympiques
Mais l’équipe de France olympique a-t-elle été sauvée par les performances du biathlon en général et particulièrement par les résultats de Quentin Fillon-Maillet ? « Faisons preuve de fierté, il n’y a pas de sauveur ou de victime, lance tout de go Anne-Chantal Pigelet-Grévy, présidente de la Fédération française de ski (FFS). Il faut faire preuve de discernement. » Un constant que partage Brigitte Henriques : « C’est important de voir le verre à moitié plein. Notre bilan global est très positif. »
« Le biathlon et Quentin [Fillon-Maillet] ont montré toute la force et la compétence qu’ils mettent dans la préparation. On fait souvent l’éloge des Pays-Bas qui sont très prolifiques sur la glace et, chez nous, quand on fait l’analyse des résultats français, ce serait l’arbre qui cache la forêt. Je ne pense pas que ce soit le cas, note Claude Onesta. C’est rare en France d’avoir autant de médailles dans une seule discipline. C’est une chance. On sait tous qu’il est difficile de rayonner au plus haut niveau international comme cela. »
Charge maintenant aux autres sports, avec l’aide de l’ANS, du CNOSF et des fédérations, de prendre le même chemin pour briller dans le futur et casser ce plafond de verre de la quinzaine de médailles récoltées aux Jeux olympiques d’hiver. « La réussite du biathlon n’a pas été immédiate, cela a été une construction », rappelle Claude Onesta.
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