Covid-19 : « Une situation préoccupante » pour Sebastian Samuelsson
Un test positif au coronavirus et bye bye les Jeux olympiques de Pékin. Dans chaque pays, la tension gagne les équipes. Depuis le début de la semaine, c’est le cas chez les fondeurs norvégiens, déclarés cas contacts. Mercredi matin, dans les colonnes de VG, Niklas Dyrhaug et Petter Skinstad, consultants l’un à Viaplay, l’autre à TV2, conseillent d’ailleurs carrément à la fédération de ski et au comité olympique de prévoir un plan B au cas où les événements viendraient à virer à la catastrophe. Les huit sélectionnés, dont Johannes Hoesflot Klæbo ainsi que Harald Oestberg Amundsen sont actuellement à l’isolement à l’Alpe de Siusi.
Dans les rangs des biathlètes suédois, l’heure n’est pas non plus à la rigolade. « Plus le départ approche, plus on est nerveux dès qu’il faut se tester », témoigne Stina Nilsson sur la SVT.
Testé positif, il ne part pas en Chine
Le climat sanitaire n’est pas propice à l’apaisement. En Europe, le variant Omicron fait des ravages. En France, 501 635 nouveaux cas de Covid-19 ont été dénombrés en 24 heures hier. Du jamais vu depuis le début de la pandémie ! Le nombre de personnes hospitalisées est similaire à celui de novembre 2020 avec plus de 30 000 patients. La Suède connaît la même dynamique.
« Nous avons vraiment fait tout ce qui était en notre pouvoir pour rester négatifs », se rassure la biathlète, ex-fondeuse championne olympique à Pyeongchang (Corée du Sud). En France, écrit Le Parisien dans son édition du jour, Justine Braisaz-Bouchet s’est imposée un « isolement total » cette semaine avant de partir dimanche pour la Chine. Et quand Therese Johaug décide de passer une journée avec son fiancé plutôt que de rester dans sa chambre d’hôtel, la polémique est instantanée en Scandinavie.
Le risque zéro n’existe pas. Récemment, c’est le Suédois Leo Johansson qui était touché. Il devrait pouvoir tout de même prendre l’avion jeudi à destination de la Chine.
Par contre, comme le dit Sebastian Samuelsson (qui a accordé un long entretien à Nordic Magazine dans son nouveau numéro), « si vous êtes testé positif maintenant ou dans un proche avenir, les Jeux seront ruinés ». Il parle d’une « situation préoccupante ». Le Tchèque Adam Vaclavik vient d’en faire les frais. Infecté après l’étape de la coupe du monde à Antholz, en Italie, il ne sera pas de sa délégation nationale des prochains JO d’hiver.
« On vit avec la peur », résume l’Italienne Dorothea Wierer dans le Corriere dello Sport. Depuis dimanche, elle ne voit que son mari Stefano qui n’a croisé personne durant une semaine et a fait un test avant de retrouver la championne. Seul scénario possible pour être ensemble.
La Chine vient d’apporter un peu d’air à ce climat étouffant. Elle a baissé le plancher de détection de la présence du virus (Ct). Il était à 40, il est fixé à 35 depuis lundi.
A ce jour, 93 cas de coronavirus ont déjà été déclarés dans le pays qui prône le zéro Covid.
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