Jeux olympiques : « Fier e n’avoir jamais lâché », confie Renaud Jay
La semaine dernière, la Commission consultative de sélections olympiques (CCSO) officialisait la liste des athlètes qui participeront dans quelques jours aux JO de Pékin. Ils seront treize tricolores à participer aux différentes épreuves.
Pour certains, ce ne sera pas une première. Ils ont déjà couru à l’ombre des célèbres anneaux entrelacés. « Ce seront mes quatrièmes Jeux », écrit ainsi Maurice Manificat sur Instagram. Au passage, le Haut-Savoyard donne de ses nouvelles depuis Les Saisies où les fondeurs tricolores effectuent un dernier stage préparatoire. « Ma blessure à la côte, qui vraisemblablement est une déchirure intercostale, va de mieux en mieux. Je retrouve une prise d’appuis de plus en plus forte », confie le triple médaillé olympique.
« Prêt pour cette troisième expérience olympique dans un contexte difficile, mais passionnant à la fois », a pour sa part commenté Adrien Backscheider.
« Tout reste à faire à Pékin pour vivre de sacrées émotions et des moments de partage inoubliables », espère Clément Parisse qui était déjà présent à Pyeongchang. En Corée du Sud, avec ses camarades, il avait décroché le bronze du relais. Les Bleus avaient aussi terminé troisième du team sprint, grâce à un binôme inédit composé de Maurice Manificat et Richard Jouve.
Renaud Jay, lui, était absent. Son parcours a été moins linéaire. Présent à Sochi (Russie), en 2014, le sprinteur des Ménuires n’avait pas obtenu son ticket pour l’olympiade suivante. « Le chemin aura été long et compliqué avec des hauts, des podiums, des victoires, mais aussi avec des bas, des blessures des échecs…, témoigne-t-il. Je représenterai la France aux prochains JO à Pékin ! Fier de n’avoir jamais lâché, je suis maintenant prêt à tout donner ! »
Dans la délégation française, il y aura aussi les nouveaux, ceux pour qui ce sera une première expérience. Le Cluse Hugo Lapalus (à retrouver dans le nouveau Nordic Magazine) est de ceux-là. « Tellement heureux de partir pour cette aventure de dingue ! Un rêve de gosse qui se réalise », confie le jeune homme de 23 ans.
Toujours sur les réseaux sociaux, Coralie Bentz partage le même enthousiasme : « Tellement hâte de courir et de tout donner sur les pistes de Pékin ! Depuis l’âge de six ans que j’attends ça ! C’est incroyable ! Le meilleur reste à venir avec une solide équipe de France. »
Et Mélissa Gal de résumer d’un mot le sentiment partagé par tous : « Fière ».
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