OLYMPISME – Partout dans le monde poussent des cimetières olympiques sur les vestiges d’équipements qui n’auront finalement servi qu’une fois. Une gigantesque gâchis.
Cortina d’Ampezzo 1956 en Italie (photo de une), Sarajevo 1984, Grenoble 1968, Athènes 2004… sont autant de dates et de lieux qui ont vibré lors de Jeux olympiques. Si le tremplin de saut à ski de Cortina a conservé un cachet somme toute très typé Quiddich d’Harry Potter, force est de constater que la nature a repris ses droits sur de nombreux sites y compris les plus récents comme Pékin 2008.
« Les sites olympiques se cachent pour mourir » écrivait la semaine dernière Le Monde pour souligner l’état de délabrement… et in fine, l’immense gâchis financier. « La planète se retrouve parsemée de cimetières olympiques, où rouillent une piste de bobsleigh, un stade envahi de mauvaises herbes, une piscine à l’abandon… », écrit le quotidien.«
La France n’est pas épargnée puisque le tremplin de saut à ski de St-Nizier y rouille depuis plus d’un demi-siècle… Les rampes du saut à ski de Turin ont été emportées par une avalanche. Et le pire dans cette histoire c’est qu’à chaque édition, la note est toujours plus élevée ! Des 10 milliards de dollars engloutis à Rio en passant par les 50 – 60 (on ne sait pas réellement) milliards dépensés en Russie pour Sochi 2014, le sport-business n’aura jamais été aussi délétère pour l’environnement et les finances du pays hôte.
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Les ruines du rêve olympique d’Athènes