PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut le plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Biathlon aviron : « Une première rencontre dès le mois d’octobre »
Lundi dernier, nous vous parlions d’une nouvelle discipline créée par l’Aviron Sud Grésivaudan (Isère) : le biathlon aviron. Le principe, simple, mêle la course en aviron et le tir à la carabine laser. Alain Menant, le président du club, nous a contactés pendant la semaine, ravi de la publicité, pour préciser son projet. « Le constat de départ montre de nombreuses similitudes entre l’aviron et le ski de fond, tant sur le plan physiologique que sur le plan de la rigueur et de l’état d’esprit des pratiquants, commence le dirigeant isérois. Le ski de fond fait même partie de l’entraînement hivernal de nombreux clubs rhône-alpins d’aviron ! »
L’aviron n’étant pas un sport médiatisé, « malgré les symboles de fluidité, d’harmonie et de rigueur qu’elle porte », Alain Menant a cherché une solution pour développer son sport de cœur. « Je me suis mis à imaginer une discipline qui pourrait donner cette visibilité à l’aviron : il fallait un site restreint pour faciliter le suivi par le public et les médias, mais aussi de l’émotion, de l’intensité et du suspense », explique-t-il. Mis en contact par hasard avec David Thiévent, dirigeant de Kiwi Précision avec Jean-Pierre Amat et Antoine Kevorkian, un fabricant de carabines lasers, il expose son projet, qui n’était alors qu’un rêve lointain : « David connaît bien le milieu du biathlon mais c’est aussi un ancien kayakiste et il a été immédiatement séduit par l’idée et le challenge. Il m’a proposé de collaborer avec eux pour développer des prototypes adaptés au milieu aquatique », se remémore Alain Menant.
Au départ de l’aventure, Kiwi Précision met à disposition du président de l’Aviron Sud Grésivaudan des carabines laser pour qu’il expose son idée à ses rameurs puis à ceux des clubs voisins. « À chaque fois l’accueil était très enthousiaste, tant auprès du jeune public que chez les rameurs loisirs, se gargarise-t-il. Avec l’aide de membres du club, nous avons alors réalisé la petite vidéo qui a tourné sur les réseaux sociaux [voir ci-dessous]. Devant l’enthousiasme général rencontré, j’ai fait remonter l’idée jusqu’à la ligue Auvergne Rhône-Alpes d’aviron qui m’a réservé elle aussi un accueil très favorable et qui est prête à nous suivre dans l’aventure. »
Le projet, maintenant bien avancé, ne demande plus qu’à être testé. Une première rencontre se déroulera au mois d’octobre prochain sur le plan d’eau de Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) : « Ce sera l’occasion de faire se rencontrer les rameurs, les fondeurs et les biathlètes de la région – avec mise à disposition de bateau accessible à tous – et de mesurer l’intérêt réel de cette nouvelle discipline auprès de tous ces publics. » En attendant, bien que freiné par le confinement, le développement des prototypes de carabines lasers continue…
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Clara Direz : « Gagner une coupe du monde, c’est une immense joie »
La technicienne Clara Direz (25 ans depuis une semaine), vainqueure surprise du slalom géant parallèle de Sestrières cet hiver, ne s’ennuie pas pendant le confinement. Elle nous explique même qu’elle « ne vois pas les journées passer » ! Dans l’entretien qu’elle a décidé d’accorder à la Planète Blanche de Nordic Magazine, la skieuse des Saisies revient sur sa victoire italienne, sa saison mais aussi sur sa relation avec les biathlètes Julia Simon et Justine Braisaz.
- Votre hiver a été marqué par votre victoire lors du slalom géant parallèle de Sestrières (Italie) : c’est une immense joie pour vous ?
Ouais ! [Elle cherche ses mots] Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis arrivé sur cette course sans trop d’ambition parce que c’était la première que nous faisions un géant parallèle. Je ne savais pas trop où me placer dans la hiérarchie. C’est vrai que gagner une coupe du monde, c’est une immense joie.
- En plus, pendant la qualification, vous vous blessez à la main…
C’est vrai que je me suis cassé la main pendant le deuxième run des qualifications ! J’ai essayé de ne pas trop y penser et on m’a donné des Doliprane et on m’a fait une attelle en me scotchant la main au bâton [rires]. Je ne pouvais juste pas pousser au départ. Ça ne me gênait pas pour skier, c’était surtout pour sortir du départ. Les premiers tours ont peut-être été un peu plus difficiles que la fin parce qu’avec l’adrénaline et l’excitation j’y pensais un peu moins. Je pense aussi que ça m’a enlevé une certaine pression : c’était en quelque sorte une excuse en cas de mauvaise compétition. Ça m’a sans doute aidé dans ce sens-là.
- En huitièmes de finale, vous battez la numéro une mondiale Mikaela Shiffrin avant d’enchaîner les succès jusqu’à la victoire finale : c’était une journée de rêve pour vous ?
Mon premier objectif était de passer les qualifications. Après, j’ai vu que j’allais certainement tomber contre Mikaela donc je me suis dit que ça allait être, dans tous les cas, une bonne journée. Mikaela, ce n’est pas n’importe qui quand même… De la sortir, ça m’a fait prendre conscience que c’était possible d’aller chercher quelque chose d’autre. Dans ce genre de compétition, quand ça part bien, ça s’enchaîne. Les planètes étaient alignées et tout s’est bien passé.
« J’ai mis quelques jours à redescendre de mon nuage »
- Lors de la finale, avez-vous de suite compris la performance que vous veniez d’accomplir ?
L’avantage avec le parallèle, c’est qu’on a le temps de réaliser. Quand je sors Marta [Bassino] en demi-finale, je sais que j’ai mon premier podium en coupe du monde. C’est ce moment-là qui était le plus important. La finale n’était ensuite plus que du bonus pour moi. Au moment où je gagne, je ne réalisais pas trop. C’est plus les à-côtés qui font prendre conscience de la chose. J’ai mis quelques jours à redescendre de mon nuage [sourire].
- Cette victoire montre-t-elle aux filles du groupe féminin de technique – hormis Tessa Worley – que c’est possible de gagner en coupe du monde ?
Oui carrément ! Ça fait du bien à tout le monde dans le groupe où on a toutes un très bon niveau. Tessa, malgré ses problèmes de genoux cet hiver, joue plus souvent sur les avant-postes. On se sert de ça pour aller les chercher. On voit que sur les entraînements, on est capables d’aller matcher avec elle. L’avoir fait motive et rebooste un peu tout le monde en montrant qu’il n’y a pas que Tessa qui peut faire des podiums.
- L’hiver a été court pour vous avec seulement sept courses de coupe du monde…
Je n’ai pas eu l’occasion d’en faire beaucoup plus [elle éclate de rire] ! C’est frustrant parce que c’était ma première saison où j’étais exclusivement en coupe du monde. C’est mon premier hiver avec si peu de courses et avec des si gros temps morts entre chaque compétition. Cet hiver était vraiment très bizarre. Je pense qu’on a tous ce sentiment d’inachevé. On a tous été coupés dans notre élan. C’était aussi la première fois que j’allais participer aux finales… J’aurais aimé y être. Ça me booste encore plus pour l’année prochaine.
« De la curiosité pour le sport de Julia Simon et Justine Braisaz »
- Au-delà de votre victoire, êtes-vous satisfaite de votre hiver ?
La victoire était vraiment un plus. Mes objectifs se situaient surtout en géant et je suis vraiment contente parce que j’intègre le top 25. Je ne suis pas loin des 15 pour l’année prochaine et je commence à être plus régulière. Je suis clairement dans mes objectifs en géant. Je voudrais que ça continue !
- À Nordic Magazine, nous sommes spécialisés sur le ski nordique : vous qui êtes licenciée au club de ski des Saisies, échangez-vous avec les biathlètes Julia Simon et Justine Braisaz ?
Je les connais. On se rencontre sur les différents événements organisés par Les Saisies et nous sommes toutes les trois douanières. On se voit généralement aussi au Tournoi des Douanes [prévu cette année à Garmisch-Partenkirchen, il a été annulé à cause de la pandémie de Covid-19, ndlr.]. On essaye de parler entre nous de notre sport mais ça ne va pas beaucoup plus loin. C’est plus de la curiosité pour le sport de l’autre que des échanges de conseils.
Lou Barin : « Mon genou était tout explosé… »
C’est depuis Grenoble (Isère), où elle est en confinement chez son papa, que Lou Barin (21 ans), freestyleuse de Val Thorens (Savoie), a répondu à nos questions. Lorsque nous l’avons joint par téléphone au milieu de la semaine dernière, elle a commencé par nous expliquer que ce n’était « pas simple du tout pour la rééducation… Pendant les deux premières semaines de confinement, j’étais au centre d’Hauteville. Ça a un peu cassé le rythme, c’était plutôt chouette. Mais pour la suite, il faut aller tous les jours en piscine ou dans une salle pour créer du muscle. J’ai réussi à avoir un vélo chez moi mais ce n’est pas forcément simple… » Ce n’est pas forcément simple ? Accrochez-vous. L’histoire de la blessure au genou de Lou Barin est loin de l’être. Elle a accepté de l’expliquer, avec mille détails, à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
- Votre hiver s’est donc brusquement arrêté lors d’un entraînement à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), avant la coupe du monde de slopestyle, lorsque vous vous blessez au genou : vous avez tout de suite compris de c’était grave ?
Non pas du tout. Quand je suis tombé, mon coach est directement arrivé sur les lieux et je lui dis que j’ai mal au genou. Il a tapé fort contre ma chaussure gauche et j’ai une grosse contusion interne sur le plateau tibial. C’est ça qui m’a fait très mal mais je n’ai rien senti lâché. Je n’ai pas eu mal au genou, j’arrivai à marcher. Au teste du croisé, le médecin de la Fédération me dit que mon genou répond bien et qu’il n’y a rien. Tout était nickel. Mon genou gonflait mais à l’endroit de la contusion. Cela devait passer avec du repos…
- Et finalement ?
Je pars faire des examens plus sûrs au centre médical. Pour les croisés, pareil, le test est bon. »La radio montre une petite fissure du plateau tibial, sans fracture donc je pouvais poser le pied. Le lendemain je prends la victoire pour rentrer à Val Thorens. Je conduits, tout va bien, je marche sans problème. Mon genou avait bien regonflé à cause des sept heures de route mais c’était normal. Après que le genou soit redevenu à sa taille normale, je suis allée voir un médecin qui refait le test du croisé. Il sent qu’il y a une petite différence entre les deux genoux et me dit « pour moi il n’est pas rompu mais c’est possible que ce soit une entorse, il vaut mieux que tu fasses une IRM pour vérifier. »
« Je retourne à la maison dépitée… »
- Avec quel résultat ?
Je fais l’IRM le lendemain, j’y vais en voiture, sans attelle. En venant me donner les résultats, le médecin me dis « je m’attendais à vous voir avec une grosse attelle parce que vous avez complètement rompu votre ligament croisé antérieur. » Je lui réponds que c’est très étonnant [elle éclate de rire] et retourne à la maison dépitée…
- Vous vous faites opérer deux semaines plus tard mais les dégâts sont plus importants…
Je me remuscle bien le genou avant l’opération. Moi, j’étais persuadée que le ligament n’était pas totalement rompu mais le chirurgien m’a dit que j’avais tout explosé dans mon genou… Les deux ménisques étaient aussi cassés ! J’étais encore une fois hyper étonnée parce que je n’ai pas eu mal une seule fois à part lors du choc de la blessure. Je marchai, je faisais des squats, du vélo, des accélérations, j’étais même à deux doigts de courir… Du coup, le ligament était totalement rompu et on a dû enlever un morceau de mon ménisque externe tellement il était abîmé.
- Votre genou a donc énormément souffert cet hiver…
Peut-être que ça aurait été plus compliqué si tout avait été découvert d’un coup. Mais là c’était énervant d’avoir une mauvaise nouvelle à chaque fois… J’étais hyper triste surtout quand j’ai appris que ma saison était terminée. Finalement, heureusement que mon ligament a pété parce que sinon j’aurais pu continuer de skier avec des ménisques complètement abîmés. Je les auraient encore plus bousillés. C’était un mal pour un bien parce que j’ai tout refait d’un coup [rires].
« Je voulais mettre un peu de joie là-dedans »
- Comment allez-vous aujourd’hui ?
J’ai posé le pied un mois après l’opération, c’est le délai normal après une opération aux ménisques. C’était le 5 mars, depuis il m’arrive de faire de petites accélérations mais ce n’est pas encore terrible. Il faut surtout que je garde le genou dans l’axe, je fais donc du vélo ou de la marche. Mais il faut faire attention sur les demi-tours… Quand on t’appelle par exemple pour aller manger [sourire], il faut faire gaffe à ne pas étirer les ligaments. C’est compliqué là-dessus parce qu’habituellement j’ai tendance à désarticuler mon corps. Rester dans l’axe n’est pas simple. Beaucoup d’exercices me sont interdits mais je préfère regarder la liste de ceux dont j’ai le droit, comme la slackline.
- Pendant votre rééducation, vous partagez beaucoup de contenus : c’est une façon de dédramatiser ?
Personnellement, je ne savais pas comment cela se passait de se faire un genou [c’est sa première rupture de ligaments, ndlr.]. Regarder ses vidéos plus tard, ça fera des souvenirs. Pour l’instant, j’ai fait deux mois sur six et c’est passé relativement vite. Mais on retrouve vite les choses. J’avais peur que ce soit plus long que cela. Je voulais aussi mettre un peu de joie là-dedans et montrer aux gens ce qu’est qu’une grosse blessure.
- Avant votre blessure, vous aviez réalisé de bonnes performances (onzième et cinquième) en coupe du monde de big air à Modène (Italie) et Pékin (Chine) : la forme était là…
Oui et, en plus, j’avais fait vice-championne de France de big air [aux Arcs derrière Tess Ledeux, ndlr.]. J’avais bien travaillé un saut cet automne et ça m’a permis de bien performer en ce début d’hiver. J’avais hâte de la tester en slopestyle mais je me rends compte que je n’étais pas prête mentalement [rires]. Le plus important dans une blessure et d’en comprendre sa raison. Derrière ils ont en confinement, donc ils n’ont pas terminé la saison… Je me suis blessée la bonne saison [elle se marre].
- Tout le début de saison était consacré au big air : pour quelle raison ?
La première compétition de slopestyle était programmée à Font-Romeu [où elle s’est blessée, ndlr.]. Le big air arrive relativement tôt parce qu’on a la possibilité de faire des compétitions en ville. En décembre, on s’est aperçus que c’était compliqué de faire un slopestyle avec trois sauts et, donc, beaucoup de neige.
« C’est un vrai accomplissement pour Antoine »
- Plutôt slopestyle ou big air ?
J’aime bien le big air. J’adore cette ambiance, surtout en ville. J’ai vécu en ville [à Grenoble, ndlr.] quand j’étais petite. Il y a moins de montagnes mais je trouve que c’est sympa d’avoir une discipline urbaine avec beaucoup de spectateurs et une ambiance de spectacles. Et elle se mêle avec le slopestyle où on est plus dans la nature dans les stations de ski avec le vent qui se mêle au spectacle. Le mixe entre les deux est sympa.
- Pendant votre absence, Tess Ledeux et Antoine Adelisse ont remporté les X Games (à Aspen pour elle, à Hafjell pour lui) : ce genre de performances poussent-elles le reste de l’équipe ?
On a une équipe de France de plus en plus solide. Voir quelqu’un gagner les X Games, ça fait de l’émulation, surtout quand c’est un garçon où il y a peut-être plus de difficulté. C’est un vrai accomplissement pour Antoine mais aussi pour Tess avec tous ses problèmes de dos. C’est super fort ! Quand on s’entraîne, on sait où on va.
« Je ne mets pas de pression pour mon retour »
- Serez-vous sur les skis l’hiver prochain ?
Oui ! En août, je serai à six mois après l’opération donc je reskierai sûrement qu’en septembre. Je vais avoir deux mois de retard parce que les autres vont reprendre à leur niveau de cet hiver directement. Moi, je vais devoir tout recommencer et, surtout, reprendre confiance en moi.
- Vous n’avez jamais disputé les Mondiaux : ce sera votre objectif en 2021 ?
Pour l’instant, je n’ai pas forcément d’objectifs de compétitions. J’ai déjà fait les Jeux olympiques mais jamais les Mondiaux. Je vais vraiment faire en fonction de mon genou. Il y a deux ans, je voulais absolument faire les Mondiaux mais j’ai un blocage avant, je n’arrivai plus à skier… Je pense qu’il faut que je revienne tranquillement et le ski reviendra si je suis bien. S’il revient, j’irai aux Mondiaux. Mais je ne me mets pas du tout de pression.
Lucas Chanavat et Julia Simon remportent un Chrono d’Or, Martin Fourcade champion des champions
Faute de cérémonie annécienne à cause de la pandémie de coronavirus, les Chronos d’Or, trophées récompensant les meilleurs skieurs et snowboardeurs de l’hiver, sont décernés au jour le jour sur le site de nos confrères de Ski Chrono. Julia Simon remporte le titre dans la catégorie ski nordique/biathlon féminin et Lucas Chanavat en ski nordique masculin. Le snowboard et ski freestyle, Perrine Laffont et Antoine Adelisse sont logiquement titrés alors que Tessa Worley et Alexis Pinturault s’imposent en ski alpin. Vous l’aurez remarqué, il reste une catégorie… le biathlon masculin ! Martin Fourcade est sacré. Il remporte également le trophée de champion des champions. C’est ce qu’on appelle une sortie réussie pour le Catalan.
Tous les lundis, nous vous faisons un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs d’hiver durant le confinement. Voici la sélection de la semaine.
Emilien Jacquelin est en roue libre
Maxime Laheurte voit un avenir à la Lamy-Chappuis pour son fils
Lisa Vittozzi fait des pâtes pour le Carbonara Day…
… et bronzette !
L’Armée des champions soutient toutes les personnes engagées dans la lutte contre le Covid-19
Enak Gavaggio confiné, ça donne ça !
La biathlète britannique Amanda Lightfoot s’entraîne avec son fils sur le dos…
Our athletes are sharing plenty workout tips to #StayActive so no excuse not to keep training!
And if you are like @amandabiathlon1 your nephew will push you for more!? https://t.co/T5LAT1EGhg pic.twitter.com/zormnhQgqX— IBU World Cup (@IBU_WC) April 6, 2020
… et l’ancienne alpine Adeline Mugnier avec son enfant sur le ventre !
Le fondeur suisse Jason Rüesch au sommet
La Norvégienne Ragnhild Mowinckel fait du camping
La bobeuse Margot Boch valide un défi…
… et Denise Herrmann nettoie sa carabine !
Jernej Damjan poste une photo incroyable
Des moniteurs ESF de l’Alpe d’Huez fabriquent des masques à partir d’anciennes tenues des pulls rouges !
Manuela Mölgg confectionne également des masques
Dorothea Wierer joue de l’accordéon…
… et reçoit ses globes de cristal !
Sophie Chauveau se croit à Dubaï…
Marion Haerty propose quelques idées d’exercices sportifs
Gregor Schlierenzauer propose un nouveau défi…
… alors que Lindsey Vonn fait celui de Roger Federer !
Quentin Fillon-Maillet se fait couper les cheveux…
… Simon Desthieux aussi !
L’alpine suissesse Aline Danioth partage sa joie de s’être remise au sport après sa blessure au genou
Therese Johaug fêtes Pâques en jaune
Agathe Bessard, spécialiste française de skeleton, fait des crêpes…
… et Marie Lamure se fait une séance de sport !
Un papa reproduit une remontée mécanique pour ses enfants
Anne-Sophie Barthet se confectionne un masque… avec un caleçon !
La télémarkeuse septimontaine Argeline Tan Boquet reçoit enfin ses médailles…
… puis fait passer un message important avec d’autres spécialistes du télémark !
Alexei Yagudin, champion olympique de patinage artistique en 2002, fait un programme en… rollers !
Mikaela Shiffrin danse un petit coup
Enfin, Kaisa Mäkäräinen skie pour Pâques…
… et Lina Korsgren se baigne !
Robin Buffet se retire du circuit mondial
Le slalomeur cluse Robin Buffet a annoncé la fin de sa carrière de sportif de haut niveau pendant la semaine. « Il est l’heure pour moi de tourner cette page. Ce fut une expérience enrichissante à tout point de vue. J’ai eu la chance de voyager, de rencontrer des personnes formidables et de m’épanouir dans mon sport », écrit-il sur les réseaux sociaux. Onzième et neuvième à Wengen (Suisse) en 2016 et 2017, il aimait beaucoup les pistes suisses puisqu’il a pris part à ses seuls Mondiaux à St. Moritz en 2017, terminant 18e. Vainqueur de quatre coupes d’Europe, dont la dernière en décembre dernier lors du combiné alpin de Santa Caterina (Italie), il remportait le général du slalom en 2016. Cet hiver, en neuf courses, il n’a jamais été classé avec, notamment, huit abandons.
Les sauteurs à ski Simon Ammann, 38 ans, et Noriaki Kasai, 47 ans, visent Pékin 2022 : la retraite n’est pas encore pour eux !
Dario Cologna continue lui-aussi !
Le fondeur suisse Dario Cologna a annoncé à la RTS, il y quelques jours de cela, que sa carrière n’était pas encore terminée. Le quadruple champion olympique se donne encore deux ans pour performer, avec les Mondiaux d’Oberstdorf 2021 et les Jeux de Pékin 2022 comme horizon. Après il sera temps de raccrocher les skis, « mais il est difficile de prendre une décision définitive », prévient le Grison.
L’ancien fondeur Alexander Legkov apporte des protections au personnel soignant
Sur son compte Instagram, Alexander Legkov a partagé des photos d’une livraison de protections effectuée par ses soins dans un centre médico-sanitaire. « J’essaie de faire en sorte que les instituts médicaux disposent de suffisamment de protections. Les personnes qui continuent de travailler en ont besoin. Nous avons apporté des masques, des écrans de protection et des désinfectants au personnel médical », écrit l’ancien champion de ski de fond.
> La coupe du monde de ski alpinisme entérinée
À cause de la pandémie de coronavirus, la coupe du monde de ski alpinisme a été définitivement arrêtée et les championnats d’Europe annulés. La Fédération internationale a entériné définitivement les classements : l’Italie Robert Antonioli et la Suissesse Marianne Fatton remportent le général en seniors. Seule la coupe du monde de la course individuelle est confirmée dans les spécialités parce qu’il n’y a pas eu assez de sprints et de vertical races lors de ce court hiver. Les Transalpins Robert Antonioli et Alba De Silvestro s’imposent. Les trophées seront remis aux vainqueurs lors d’une cérémonie organisée lors de la première étape de la coupe du monde 2020/2021 dont le calendrier sera publié en juin.
> Pinturault a eu les symptômes du coronavirus
Alexis Pinturault, deuxième de la coupe du monde de ski alpin cet hiver, est actuellement confiné dans l’hôtel que son papa possède à Courchevel (Savoie). Lors d’une vidéo tournée avec nos confrères de Ski Chrono suite à l’obtention son Chrono d’Or, il a avoué avoir eu « tous les symptômes du coronavirus pendant 15 jours : un peu de fièvre, mal de tête, toux, perte de l’odorat et du goût. » « J’ai simplement pris du paracétamol, je n’ai pas appelé de docteur, je suis resté au calme, et les choses sont rentrées dans l’ordre », expliquait-il ensuite à L’Équipe.
> Le Yunost Minsk champion de Biélorussie de hockey
C’est le seul titre national ayant été décerné en cette année 2020 dans le hockey sur glace européen. Sur les ordres du président de la République fan de la crosse et du palet Alexander Lukashenko, et malgré la menace du Covid-19, le championnat de Biélorussie est allé à son terme. C’est le Yunost Minsk, vainqueur 4-1 de la série finale l’opposant au Shakhtyor Soligorsk, qui s’impose, comme l’année passée.
> Tom Aubrun signe en AHL
Le gardien français Tom Aubrun, originaire de Chamonix, vient de signer en AHL, l’antichambre de la NHL, la ligue majeure de hockey sur glace. Élu meilleur joueur de NCAA III cette saison sous les couleurs de l’université de Norwich, il arrive aux IceHogs de Rockford, affiliés aux Blackhawks de Chicago, sextuples vainqueurs de la coupe Stanley.
> Lars Rösti reçoit le prix de meilleur espoir suisse 2019
Le skieur alpin suisse Lars Rösti (22 ans), champion du monde juniors de descente en 2019 en Italie, remporte le prix de meilleur espoir de la confédération helvétique. Il remporte la somme de 12 000 francs suisses qu’il pense dépenser, selon les termes du communiqué transmis à la presse, dans « un home trainer, c’est quelque chose qui peut m’être très utile, surtout dans la situation actuelle. » En nordique, le sauteur à ski Sylvain Freiholz avait gagné ce prix en 1992 et le combiné Andy Hartmann en 1997.
> Le président de Swiss-Ski Urs Lehman candidat à la présidence de la FIS : Johan Eliasch, le patron de Head, et Mats Årjes, actuel vice-président et trésorier, lui feront pour l’instant face
Swiss-Ski soutient la candidature d’Urs Lehmann à la présidence de la FIS
> Roger Chappot, légende du hockey suisse, est décédé sur Covid-19
Après une embolie pulmonaire, Roger Chappot avait été testé positif au coronavirus. Celui qui a participé aux Jeux olympiques d’Innsbruck 1964 avec l’équipe nationale suisse a rendu son dernier souffle mardi dernier à l’âge de 79 ans. Durant sa carrière, il a joué pour le HC Villars et le Servette-Genève HC. « Un véritable mythe, Roger Chappot. Une légende du hockey suisse pour les anciens comme pour les plus jeunes qui se lançaient dans ce sport qu’il a tant aimé et fait briller autour de lui », pouvait-on lire au moment de son décès dans les colonnes de la Tribune de Genève.
> Le record du monde du 100 kilomètres en Skierg d’Antoine Auger a été officialisé par la marque
> Jessica Diggins va se marier avec Wade Poplawski
> La vidéo du top 10 des crashes de l’hiver du Freeride World Tour
> Behind the Results avec Johan Clarey
Photos : Nordic Focus / Archives / Instagram / Facebook.