PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut le plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Des professeurs d’EPS dijonnais se mettent au biathlon pendant le confinement !
« Les confinés font du sport. » C’est le nom d’une chaîne YouTube créée par un couple de professeurs d’EPS confinés à Corcelles-les-Monts, à côté de Dijon (Côte-d’Or). Tous les jours, Quentin et Virginie Berthelon, 48 ans, publient une vidéo les mettant en scène tout en respectant la consigne #RestezChezVous. Ils se sont ainsi mis au biathlon, au ski ou au patinage artistique… « C’est notre fille aînée Chloé qui réalise les montages depuis l’Angleterre où elle est confinée », révèle Quentin à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
> L’Autrichien Dominik Landertinger raccroche sa carabine : notre article ICI
Clément Noël : « J’aimerais venir sur le géant »
Confiné chez sa maman à côté d’Albertville (Savoie), le slalomeur vosgien Clément Noël, deuxième de la coupe du monde de la spécialité depuis deux hivers, a accepté avec plaisir la demande d’entretien de la Planète Blanche de Nordic Magazine. En préambule, il nous explique qu’il essaye de s’occuper au mieux « entre le sport, le jardinage, le bricolage et le repos. » La discussion est ensuite entrée dans le vif du sujet : la préparation estivale menacée par le coronavirus, le globe échappé pour deux petits points, son ambition de faire du slalom géant en coupe du monde et ses objectifs pour l’hiver prochain.
- Tout d’abord, vu la crise actuelle, êtes-vous inquiet pour l’hiver prochain ?
Non, non… On n’a pas pu faire les tests de fin de saison comme d’habitude mais, au final, quand on va reprendre les choses normalement, on va rebosser physiquement. Ce ne sera pas un souci, même si on doit le faire tout seul au début. Le retour sur les skis devrait pouvoir se faire petit à petit. Cette situation va peut-être bouleverser les choses mais ce sera pour tout le monde pareil.
- Cette saison, vous remportez trois slaloms de coupe du monde et vous ne sortez pas du top 4 sur les courses que vous avez terminé : c’était une bonne année pour vous ?
Si on enlève le fait que l’hiver se soit terminé plus tôt que prévu [à cause de la pandémie de coronavirus, ndlr.], l’hiver a été très bon sur les courses que j’ai faite. Il n’y a aucun regret à avoir, j’ai bien su profiter des opportunités que j’ai eues.
« Je ne me dis pas que j’ai échoué à deux points […] Il n’y a pas vraiment eu de bataille »
- Vous avez notamment gagné à Chamonix (Haute-Savoie) : gagner à domicile, c’était une première pour vous…
Ce qui était spécial, c’est que c’était une course en France. En plus il y avait pas mal de public, l’ambiance et l’atmosphère sur place étaient incroyables. J’étais content d’être là mais c’est vrai que ça met une petite pression supplémentaire. Mais ça se gère de la même façon qu’une autre course. Ce sont juste des émotions décuplées…
- Avec le recul, regrettez-vous vos fautes de Val-d’Isère (Savoie) et d’Adelboden (Suisse) qui vous coûtent le globe pour deux petits points face au Norvégien Henrik Kristoffersen ?
C’est un ensemble, ce n’est pas seulement ça qui me fait perdre le globe. Après, ce sont des choses sur lesquelles j’aurais pu être meilleur. À Schladming, je termine quatrième alors que j’aurais pu être 31e de la première manche [il termine trentième puis effectue une remontée fantastique, ndlr.] et ne pas marquer de points… Il y a des choses qui se passent dans le bon sens, d’autres dans le mauvais. Il n’y a pas de regrets à avoir.
- Mais quand même, les deux derniers slaloms (Kranjska Gora et Cortina d’Ampezzo), n’ont pas pu être disputés cet hiver, celui annulé à Yuzawa Naeba (Japon) n’a pas été repris…
C’est une frustration pour tout le monde. Pour moi particulièrement parce que j’étais dans le coup pour le globe du slalom. Mais c’est comme ça, il n’y a rien à faire. Bien sûr, c’est un peu dommage de se retrouver comme ça en se disant qu’on n’a pas pu batailler pour ce globe mais, en même temps, je me dis que je n’ai pas échoué à deux points… Je me dis que ça s’est arrêté trop tôt et qu’il n’y a pas vraiment eu de bataille.
« L’objectif sera de gagner le globe l’hiver prochain »
- Cette année, vous avez disputé aussi des courses FIS à Valmenier (Savoie) entre les fêtes de fin d’année : pour quelle raison ?
C’était pour s’entraîner. Les vacances de Noël sont une période difficile pour cela, il n’y a pas beaucoup de pistes disponibles, les conditions étaient difficiles. Ça nous permet de faire des entraînements dans les conditions de course et avec un peu d’adversité.
- On vous a vu en géant pour la première fois en coupe du monde au Japon : à partir de quel moment allez-vous vous mettre à fond sur le géant ?
Je ne sais pas… J’espère pouvoir faire du géant. À quel moment ? Je ne peux pas le savoir. Ça dépend de mon niveau, de mon classement mondial, de plein de choses. Si je peux partir avec un dossard avantageux comme au Japon sur la première course l’année prochaine [à Sölden (Autriche) à la fin du mois d’octobre, ndlr.], c’est sûr que ce sera un avantage. Dans l’idéal, le plan c’est de s’entraîner et de mettre l’accent là-dessus cet été. L’hiver dernier c’est ce que je m’étais dit et, finalement, ça ne s’était pas passé comme ça [il s’était blessé au dos lors d’un stage estival argentin, ndlr.]. Je n’ai pas d’objectifs à court terme sur le géant mais, sur le plus long terme, j’aimerais y venir.
- Le globe sera-t-il l’objectif l’année prochaine ?
On peut vouloir gagner le globe tout en prenant les courses les unes après les autres. Le but, pour gagner le globe, c’est de prendre du plaisir sur chaque course. L’objectif sera de gagner le globe du slalom l’hiver prochain. Ce serait un manque d’ambition de dire l’inverse alors que ça fait deux ans que je suis deuxième. Mais il faut que je reste dans l’état d’esprit de cet hiver en prenant course après course. L’année prochaine, on a aussi les championnats du monde [à Cortina d’Ampezzo, en Italie, ndlr.]. L’objectif sera double.
Mikaela Shiffrin se confie à CNN Sport
La skieuse américaine Mikaela Shiffrin a accepté de se livrer au média CNN Sport. Après la mort de son père au début du mois de février, elle avait quitté le circuit mondial qu’elle devait retrouver à Åre, en Suède. Malheureusement, la fin de l’hiver a été annulé à cause du coronavirus et c’est l’Italienne Federica Brignone qui a remporté le gros globe de cristal.
Sur les réseaux sociaux, elle partage presque quotidiennement des clichés où on la voit avec Jeff, son papa : « Juste avant d’aller au lit, c’est là où je laisse mon esprit s’évader. Je commence alors à me rappeler de tous les souvenirs que j’ai eus avec lui. C’est probablement le moment le plus difficile ou triste pour moi. Nous avons eu de la chance de pouvoir le voir dans ses derniers moments, même s’il n’avait pas l’air d’être lui-même. Malgré tout, je pouvais toujours ressentir sa présence », explique-t-elle.
La meilleure skieuse de la planète révèle également « qu’être à la montagne, c’était comme être proche de lui. J’attends Sölden l’année prochaine, la première course de la saison, pour me dire : »C’est parti. C’est là que je veux être. C’est là que mon père voulait que je sois. » Le ski est une chose que toute ma famille partage. Et mon père, il adorait le ski. » Il faudra compter sur elle l’hiver prochain. Sans aucun doute.
Les Mondiaux de l’ISU définitivement annulés
L’Union internationale de patinage (ISU) a communiqué en cours de semaine sur l’annulation définitive des championnats du monde reportés cet hiver. Ceux de short track devaient se disputer à Séoul (Corée du Sud) du 13 au 15 mars, ceux de patinage artistique à Montréal (Canada) du 18 au 21 mars et ceux de patinage synchronisé à Lake Placid (États-Unis) du 3 au 5 avril. Un Conseil de l’ISU se réunira le 28 avril pour statuer de la saison 2020/2021 et, notamment, la tournée des Grands Prix de patinage artistique qui arrivent dans quelques semaines. Même décision du côté de World Curling.
Contactée par nos soins, la short trackeuse tricolore Tifany Huot-Marchand, un podium individuel en coupe du monde cet hiver, pense que « ce n’est pas si mal. Au fond de moi, je savais déjà que les championnats du monde allaient être annulés. Ç’aurait été bizarre de faire des Mondiaux en début de saison. Concernant l’hiver prochain, nous n’avons absolument aucune information. C’est beaucoup de questions. Je continue de m’entraîner et je reste motivée. On verra en temps voulu ce qui se passera. » Elle est actuellement confinée à Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales.
Philippe Bozon pré-convoque 40 joueurs pour le TQO
Alors que le confinement des joueurs NHL est maintenant recommandé jusqu’au 30 avril, Philippe Bozon, le sélectionneur de l’équipe de France masculine de hockey sur glace a pré-convoqué un groupe de 40 joueurs en vue du TQO letton d’août prochain. Les NHLers Pierre-Edouard Bellemare, Antoine Roussel et Alexander Texier en sont comme Stéphane Da Costa et le revenant Yohann Auvitu. Il n’est cependant pas certains que les joueurs de la ligue majeure soient présents à la fin de l’été pour décrocher un billet aux JO : les playoffs NHL pourraient se disputer à ce moment-là… Et le TQO pourrait tout aussi bien être reporté.
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> Yorick Treille, entraîneur adjoint des seniors, devient sélectionneur de l’équipe de France U20
Colby Cave est décédé
Plongé dans un coma artificiel après une hémorragie cérébrale, Colby Cave, attaquant des Oilers d’Edmonton, est décédé samedi 11 avril. Pendant les trois saisons qu’il a passé dans une équipe NHL, le Canadien avait disputé 67 rencontres pour neuf points inscrits au total. « La Ligue nationale de hockey pleure le décès de Colby Cave, dont la vie et la carrière ont été inspirantes, même si elles ont été trop courtes », a réagi Gary Bettman, le commissionner de la ligue majeure nord-américaine.
The NHL mourns the passing of @EdmontonOilers forward Colby Cave. https://t.co/oJH0WO7lBq pic.twitter.com/Pbq6wV67Ep
— NHL Public Relations (@PR_NHL) April 11, 2020
Robin Buffet : « Je compte rester dans le monde du ski »
Il y a une dizaine de journée, Robin Buffet a annoncé la fin de sa carrière sportive à 28 ans. Le slalomeur de La Clusaz (Haute-Savoie), confiné chez lui, a pris l’appel de la Planète Blanche de Nordic Magazine en milieu de semaine dernière pour nous expliquer les raisons de cette décision. Il revient également sur ses meilleures courses et fait les panégyriques d’Alexis Pinturault et Clément Noël…
- Pourquoi avoir décidé d’arrêter votre carrière à seulement 28 ans ?
Durant la saison, j’ai commencé à y penser un petit peu parce que ça faisait deux ans que c’était compliqué pour moi au niveau des résultats. Moralement, c’était un peu dur. L’hiver s’est terminé un peu rapidement et il a fallu prendre une décision. J’ai su que je ne serai pas reconduit l’année prochaine dans les groupes nationaux… Ça a un pesé dans la balance. J’ai 28 ans et je me suis dit que j’avais d’autres choses à voir. Mais je compte rester dans le monde du ski [il nous parle notamment de l’ENSA et de Salomon, ndlr.].
- Pendant votre carrière, vous avez signé de bons résultats en coupe du monde…
[Il nous coupe dans un éclat de rire] Ouais quelques-uns…
- Qu’est-ce qu’il vous a manqué pour être plus régulier ?
Notre discipline, le slalom, se joue beaucoup à la confiance. Je me suis vite mis des bâtons dans les roues en me mettant un peu trop de pression. Mentalement, c’était un peu compliqué à certains moments. De fils en aiguilles, le doute s’installe et c’est difficile d’en ressortir. À l’entraînement, ça allait toujours bien, j’étais dans le bon paquet, mais en course je n’arrivais pas à me lâcher à 100%.
« En 2017, je pensais m’être installé… »
- Le 15 janvier 2017, vous terminez neuvième du slalom de Wengen, en Suisse. Votre meilleur résultat en coupe du monde. Aujourd’hui, que vous évoque cette date ?
C’était beaucoup de bonheur. Dans ma carrière, je n’ai pas eu des millions de bons résultats, je n’ai pas joué aux avant-postes à de très nombreuses reprises. Mais je ne regrette pas la façon dont j’ai skié pendant ma carrière, l’engagement que j’ai mis sur ses courses-là.
- Pensiez-vous, après ce beau mois de janvier 2017 (il a bouclé deux autres courses dans les points) que vous étiez parvenu à vous hisser durablement en coupe du monde ?
Bah ouais ! Comme il y a les dossards qui entrent en jeu en slalom, je partais 31e en début de saison grâce à ma victoire au général de la coupe d’Europe l’hiver d’avant. Ça me facilitait un peu les choses et, ouais, je pensais m’être installé. Une fois qu’on est dans les 30, c’est un peu plus facile. Mais, durant cette année-là, je n’ai jamais réussi à le faire… Je suis parti 28, 29 au mieux. Il y a une dizaine de courses dans la saison, il ne faut pas les louper et ça va assez vite. J’aurais pu capitaliser sur ses bons résultats mais ça s’est mal enchaîné…
- S’il y avait un regret dans votre carrière, il se situerait donc ici…
Oui, j’aurais pu en profiter pour plus partir dans les 30 et jouer un petit peu plus haut. Mais, au fond, je ne regrette rien parce que j’ai donné le maximum en 2017. La saison a été comme elle a été.
« Alexis Pinturault a toujours été un exemple […] Clément Noël force le respect »
- Lors de cet hiver 2017 vous participez aux Mondiaux de St. Moritz (Suisse) mais vous n’avez jamais pris part aux Jeux olympiques : c’est une case qui vous manque ?
Pas tellement… Je n’ai jamais été vraiment proche d’y aller. Ce n’est pas quelque chose que je regrette vraiment. On a la chance d’avoir un très gros calendrier en coupe du monde. Courir à Schladming ou Kitzbühel, pour moi, c’est tout aussi bien, c’est tout aussi beau. Les Jeux, pour moi, c’est une course comme une autre.
- Cet hiver vous avez beaucoup abandonné : c’était par manque de confiance ?
J’ai effectivement eu pas mal de sorties de piste. C’était un manque de confiance sur les skis. Je commençais à piocher un peu depuis deux saisons et le ski en course se perdait. Je n’étais plus sûr de moi, je ne prenais pas les bons risques. En slalom, on passe vite du mauvais côté, on enfourche vite. On n’a pas trop le temps de réfléchir.
- Le groupe France est très dense en slalom : que pensez-vous d’Alexis Pinturault et Clément Noël passés tout proche des globes cette année ?
J’ai un peu des regrets pour eux… Ça s’est joué à pas grand-chose et la conjoncture du moment a fait que ça n’a pas joué. Je côtoie Alexis depuis que je suis tout gamin parce que je suis de la même année que lui. Ça a toujours été un exemple. Il a eu la chance de réussir dès le début et c’est vrai que moi j’ai plus galéré. Clément, je l’ai vu éclore et c’est un talentueux, un grand skieur qui ne se pose pas de questions. Il force le respect là-dessus. Quand il prend le départ, il se lâche à 100% comme s’il était à l’entraînement. Sur toutes les conditions de neige, que ce soit béton ou pourri, il est là. Dans la tête, il est fort.
Magdalena Pajala et Simen Spieler Nilsen s’arrêtent
La fondeuse suédoise Magdalena Pajala, 32 ans, a publié un long texte sur son blog personnel pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à prendre sa retraite. « J’ai été surprise que la décision soit venue maintenant. Parce que j’avais d’abord décidé de faire une autre saison, cet hiver particulier a été le plus amusant et le plus excitant depuis de nombreux hivers », écrit-elle. Spécialiste du sprint, elle était montée sur son seul podium en coupe du monde à Liberec (République Tchèque) en terminant troisième du team sprint associée à Linn Soemskar. Olympienne depuis sa participation à Vancouver 2010, elle s’était reconvertie cet hiver dans les longues distances au sein du Team Serneke, terminant notamment 17e de la Vasaloppet.
Le patineur de vitesse norvégien Simen Spieler Nilsen, champion olympique de la poursuite par équipes en 2018 à PyeongChang, quitte également le grand monde du sport de haut niveau.
Tous les lundis, nous vous faisons un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs d’hiver durant le confinement. Voici la sélection de la semaine.
La sauteuse à ski allemande Juliane Seyfarth s’entraîne… avec un sac de terre !
Dorothea Wierer s’offre une séance de bronzage
La pilote de bobsleigh Margot Boch débute déjà sa préparation estivale !
Marie Bochet fait des œufs en chocolat
Le slalomeur belge Armand Marchand pète un boulon…
La séance de sport de Vincent Defrasne !
Jessica Diggins danse (comme toutes les Américaines)…
… et fait des tractions sur son armoire !
Quand Laurent Muhlethaler fait des lasagnes…
Lindsey Vonn s’amuse avec son chien
Kevin Aymoz et Maé-Bérénice Meité reprennent le Fame de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron
Thomas Dressen fait du home trainer dans un centre équestre…
… et sa compatriote Katharina Althaus confectionne des masques en tissu !
Comme Tessa Worley…
… et Caroline Espiau !
Adam Malysz incite ses compatriotes polonais mettre un masque
Quand le descendeur français Nicolas Raffort se met au surf…
… Enora Latuillière et Antonin Guigonnat posent du parquet !
La sauteuse à ski autrichienne Jacquelin Siefriedsberger profite du confinement pour quitter ses béquilles
Marita Kramer fait une séance de sport en bas du tremplin Felix Gottwald de Saafelden
Daphné Vanhoutte, spécialiste de luge sur piste naturelle, se met à la marche rapide…
… et le skieur de vitesse belge Joost Vandendries pète un câble
Thibaut Favrot fait de la muscu avec ce qu’il a sous la main…
… Antoine Adelisse également !
Alors que Quentin Fillon-Maillet se met au golf
Tifany Huot-Marchand s’entraîne sur sa terrasse
La biathlète allemande Maren Hammerschmidt fait du yoga avec son chat
Sylvain Guillaume fait une séance de saut à ski avec son fils !
Ce jeune skieur de 5 ans fait le buzz !
La Suisse dévoile ses équipes nationales
Une semaine après avoir annoncé ses cadres en saut/combiné, en ski de fond et en biathlon, Swiss-Ski a dévoilé ses équipes nationales de ski alpin, snowboard, ski freestyle et télémark. En ski alpin, on note le retour de Carlo Janka en équipe nationale qui compte onze hommes et huit femmes. Notons que Justin Murisier descend en cadre A.
En ski freestyle, les groupes de freeski sont inchangés avec le quatuor Sarah Höfflin, Giulia Tanno, Andri Ragettli, Mathilde Gremaud comme leaders. Même situation en ski cross avec huit skieurs en équipe nationale, dont Fanny Smith et Ryan Regez. En saut acrobatique, Noé Roth, vainqueur de la coupe du monde cet hiver, est rejoint par Pirmin Werner en équipe nationale.
En snowboard, peu de changements. Les cinq alpins, Dario Caviezel, Nevin Galmarini, Ladina Jenny, Patrizia Kummer et Julie Zogg, restent en équipe nationale. Six riders sont dans ce groupe en freestyle alors que Iouri Podladtchikov descend dans le groupe pro, remplacé par David Hublützel. Sina Candrian, double médaillée mondiale, est sortie des cadres officiels de Swiss-Ski : elle a fait le choix de continuer sa carrière.
Enfin, en télémark, où l’équipe nationale a tout raflé l’hiver passé, un seul changement est à signaler. Amélie Wenger-Reymond, Nicolas Michel, Stefan Matter, Bastien Dayer et Beatrice Zimmermann sont rejoints par Romain Beney. Martina Wyss est reléguée dans le cadre A.
Susan Dunklee mène la sélection des biathlètes américains
Le bureau de US Biathlon a dévoilé la liste des équipes nationales américaines pour l’hiver 2020/2021. Huit biathlètes sont sélectionnés en équipes A : Susan Dunklee, médaillée mondiale en sprint à Antholz (Italie) cet hiver, en est la leader. Clare Egan, Joanne Reid, Deedra Irwin, Leif Nordgren, Sean Doherty, Jake Brown et Paul Schommer l’accompagne. « L’équipe nationale 2020 est un mélange incroyable entre des vétérans et des nouveaux arrivants et ce sera formidable de voir où ce nouvel hiver mènera l’équipe américaine sur la scène internationale », explique, enthousiaste, Lowell Bailey, directeur de la haute performance chez US Biathlon.
Enfin, Maxime Germain, de l’Université Anchorage d’Alaska, est dans l’équipe nationale junior. C’est d’ailleurs là-bas qu’officie la Française Marine Dusser, nommée coach nordique de l’année par la Rocky Mountain Intercollegiate Ski Association.
> Le combiné Eero Hirvonen opéré du genou
Depuis l’hiver 2017/2018, Eero Hirvonen est gêné par un genou parfois douloureux. Dans un communiqué publié par la Fédération finlandaise, on apprend que le combiné a été opéré de ce genou, via une endoscopie, au cours de la semaine passée. Après une période rééducation, Hirvonen devrait débuter sa préparation estivale sur le tremplin au début de l’été.
> Thomas Wærner bloqué en Alaska après son exploit
Devenu le 18 mars le troisième norvégien à remporter l’Iditarod Trail Sled Dog Race, la plus prestigieuse course de chiens de traîneaux du monde, Thomas Wærner est depuis bloqué en Alaska à cause des restrictions de déplacements engendrées par le coronavirus. « C’est complètement impossible de revenir avec les compagnies aériennes régulières. Les aux animaux vivants ne sont pas acceptés et on m’a dit qu’ils pensent que ce ne sera ouvert qu’après l’été », explique, dépité, le champion scandinave à la NRK. Sa femme, ses cinq enfants et 35 chiens l’attendent à la maison.
> Alexander Bolshunov n’a toujours pas reçu son gros globe de cristal
S’il son père lui a confectionné un faux gros globe de cristal, le fondeur russe Alexander Bolshunov, vainqueur du classement général de la coupe du monde cet hiver, n’a toujours reçu le précieux trophée. Une situation comprise par Yuri Borodavko, l’entraîneur national de la Russie : « La FIS a des préoccupations plus urgentes et plus importantes que cela. C’est un casse-tête pour la prochaine coupe du monde. Je pense que le globe sera remis à Alexander, mais on ne sait pas où. Nous attendrons », indique-t-il à RIA Novosti.
> Visma Ski Classics : Anton Järnberg élu directeur sportif de l’année
Après l’élection de la Jizerska comme plus belle course de la saison X, le Suédois Anton Järnberg, directeur du Lager 157 Pro Team, l’équipe de Britta Johansson Norgren, est élu directeur sportif de l’année par la Visma Ski Classics. « Anton Järnberg a travaillé dur et passionnément ces dix dernières années pour développer le ski de fond en tant que sport », le félicite David Nilsson, PDG du circuit professionnel de ski de fond longue distance.
> Chiara Hoelzl et Stefan Kraft athlètes salzbourgeois de l’année
Après 2017, le sauteur à ski autrichien Stefan Kraft remporte le trophée d’athlète de l’année à Salzbourg, un lion d’or. Chez les dames, c’est sa collègue Chiara Hoelzl qui gagne cette élection organisée par le Salzburger Nachrichte, quotidien de la ville de Wolfgang Amadeus Mozart.
> Le Snow Garden Festival disparaît
Annulé en 2019, le Snow Garden Festival, organisé chaque année depuis 2011 à Grenoble (Isère), ne revivra pas. L’association qui gérait l’événement a été dissoute nous apprennent nos confrères de Ski Chrono. « Le Snow Garden était le rendez-vous glisse de pré-saison à Grenoble où se cotoyaient durant trois jours différentes générations autour de films de ski et snowboard, musique et stands de marques et de stations », peut-on lire dans cet article. Le High Five Festival annécien restera donc seul : la dixième édition aura lieu du 2 au 4 octobre.
> Jean-Louis Bornat vaincu par le coronavirus
Moniteur ESF à Courchevel (Savoie) depuis de nombreuses années et ancien entraîneur, Jean-Louis Bornat est décédé du coronavirus le week-end dernier. Deux semaines après Nicolas Leduc, la grande famille des pulls rouges pers un autre de ses soldats. Christian Leibbrandt, officiel de World Curling, a également succombé après avoir contracté le Covid-19.
> Le skieur de vitesse Bastien Montès se confie dans un podcast de L’Épreuve sur sa chute survenue à 243 km/h…
> Passez une journée de confinement avec la bosseuse Camille Cabrol
> Regardez le 18e épisode de Rancho !
Photos : Nordic Focus / Visma Ski Classics / Instagram / Facebook.