PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut le plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
À Val Gardena, les canons à neige sont appelés en renfort pour lutter contre le coronavirus
Dans le monde des sports d’hiver, Val Gardena rime avec Saslong et descente légendaire du circuit de la coupe du monde de ski alpin. Dans le monde du coronavirus, le nom de cette station italienne signifie canons à neige détournés de leur utilisation première. Ces dernières heures, une vidéo a fait le tour du monde : celle des canons à neige transalpins utilisés pour désinfecter les rues.
Martin Johnsrud Sundby confirme son éviction de l’équipe nationale norvégienne : « C’est comme si votre femme vous demandait le divorce après 30 ans de vie commune »
Après avoir envoyé la bombe du week-end, les journalistes de la NRK ont rencontré, ce dimanche, Martin Johnsrud Sundby dans sa résidence osloïte. Ce dernier leur a confirmé son éviction de l’équipe nationale norvégienne l’hiver prochain : « C’est comme si votre femme vous demandait le divorce après 30 ans de vie commune. C’est une sensation incroyablement bizarre », explique-t-il, amer. S’il est en bonne forme, Martin Johnsrud Sundby, en tant que tenant du titre de l’individuel 15 kilomètres, sera de la partie lors des championnats du monde d’Oberstdorf (Allemagne). Reste à savoir quelle sera sa programmation jusqu’à la fin du mois de février…
> Martin Johnsrud Sundby serait écarté de l’équipe nationale
Tom Aubrun : « Quand je me revois tout petit à Chamonix… Je suis très fier ! »
Au début du mois d’avril, le gardien français Tom Aubrun (24 ans) passait directement du deuxième niveau universitaire à l’AHL, l’antichambre de la NHL, la ligue majeure de hockey sur glace. La Planète Blanche de Nordic Magazine lui a passé un appel il y a quelques jours alors qu’il est confiné à Buffalo, dans l’État de New York. « Je pense que je vais rester ici pendant un bon bout de temps, commence-t-il par nous indiquer. Je ne sais pas si je vais rentrer en France… Avec la signature, il y a des camps à faire cet été et personne ne connaît les dates. Tout peut maintenant arriver. Le but est de rester ici pour continuer à m’entraîner et être prêt. On a une petite salle dans le garage pour s’entraîner, on fait au mieux pour rester en forme et j’ai encore les devoirs à faire en ligne », glisse-t-il ensuite dans un sourire. La discussion s’est ensuite enclenchée avec comme point de départ sa signature en AHL, chez les IceHogs de Rockford.
- Vous devez être heureux de cette signature avec les IceHogs de Rockford en AHL, franchise affiliée aux Blackhawks de Chicago ?
Je suis super content ! C’est le résultat d’une longue route [sourire], surtout pour un petit français. C’est assez incroyable. Ça fait énormément plaisir. Quand je me revois à Chamonix, tout petit… Ce n’est pas la fin de la route mais je suis très fier.
- Étiez-vous au courant que des équipes de ce niveau étaient sur vous ?
Je jouais dans le troisième niveau universitaire [le NCAA III, ndlr.] où il y a beaucoup de bons joueurs mais très peu de scouts [recruteurs, ndlr.] viennent nous observer à la différence du meilleur niveau universitaire. L’année dernière, personne ne venait mais voir mais j’ai commencé cette saison avec de très bonnes stats. Vers Noël je me suis engagé avec un agent qui a fait parler de moi : les scouts AHL sont alors venus m’observer lors des matches joués à domicile. Quand la saison s’est arrêtée brutalement [à cause du coronavirus], on m’a mis au courant qu’il y avait de fortes chances que je trouve quelque chose pour l’année prochaine. Après, ça s’est fait assez rapidement, au bout d’une semaine on était entrés en contact avec l’équipe de Rockford. Et j’ai très vite signé mon contrat.
« Neuf blanchissages de suite […] Je ne sais toujours pas comment c’est possible ! »
- Avec Norwich University vous avez remporté le championnat NCAA III en 2017 et trois fois la conférence : c’est un déchirement de quitter cette équipe ?
Oui, c’est sûr. Pendant quatre saisons, j’ai joué avec les mêmes gars. L’équipe de Norwich est assez réputée pour cela : on est dans un petit patelin, dans une école militaire où il n’y a pas grand-chose à faire et ce qui fait la différence avec les autres équipes c’est qu’on est proches les uns des autres. On n’a rien d’autre à faire que traîner ensemble. C’est ce qui fait notre force. On a du talent mais on a cet esprit d’équipe soudée.
- Vous n’avez pas pu dire au revoir à cette équipe à cause du Covid-19…
Au bout de quatre ans, on s’attache vraiment à l’équipe et à l’école. C’était vraiment dur de finir comme ça… Il nous restait trois matches avant d’aller en finale, on avait de bonnes chances d’y être. On s’est un peu vus arracher le trophée. Mais c’est comme ça, la décision est plus grande que nous. C’était un peu difficile de ne pas pouvoir dire un dernier au revoir à l’école et à l’équipe. Lors de notre dernier match, on ne savait pas que c’était la fin. D’habitude, on prend le temps de réaliser. Après, le fait d’avoir signé, m’a bien aidé à tourner la page.
- Cette saison, vous avez signé 13 blanchissages dont 9 de suite entre fin janvier et début mars, quand la saison s’est arrêtée : c’était grisant ?
J’aurais bien aimé aller encore plus loin [rires] ! On ne saura jamais combien de temps j’aurais pu continuer cette série. C’était quelque chose d’extraordinaire qui ne s’est jamais fait dans le monde du hockey au niveau compétitif. Neuf blanchissages de suite ! C’était incroyable, je ne sais toujours pas comment c’est possible. J’ai pris match par match et je me suis focalisé, à chaque fois, sur le prochain arrêt à faire. Je ne me suis pas pris la tête et ça a marché !
- Vous avez reçu le prix Sid Watson de joueur de l’année : comment prenez-vous cette récompense individuelle ?
Ça fait plaisir, c’est le résultat de beaucoup de travail. Quand je suis arrivé à l’université, je n’étais même pas gardien numéro 1 et j’ai bossé jusqu’à avoir ma place de titulaire à partir de la troisième année. Je suis monté en puissance. C’est flatteur cette récompense. Je suis le troisième de l’université à l’avoir et les deux autres sont allés jouer en NHL par la suite. Ça ne veut rien dire mais tous les joueurs à avoir remporté ce prix ont ensuite été de très bons joueurs. Ce fait plaisir de leur succéder.
« Je vais essayer de prendre le plus de plaisir et de jouer le plus possible. On verra où ça me mène »
- Vous êtes le troisième gardien français à signer en AHL après, Cristobal Huet et Eddy Ferhi au début du siècle : avez-vous eu des garanties ?
C’est assez compliqué… Il y a toujours des garanties mais on ne sait jamais comment ça va se passer. J’ai signé en AHL mais il y a de grandes chances que je débute au troisième niveau, en ECHL [à Indianapolis, ndlr.], pour prendre un peu d’expérience dans le monde professionnel américain qui est très différent de l’Europe avec peu de garanties et beaucoup plus de compétition. L’avantage, c’est que j’ai signé pour deux ans : j’ai le temps de me développer et de mettre la pression lors de la première année. Je vais essayer de prendre le plus de plaisir et de jouer le plus possible. On verra où ça me mène.
- Avez-vous un plan de carrière en tête ou vous prenez les choses comme elles viennent ?
Comme tout le monde, le rêve numéro un c’est la NHL. Même quand j’étais très loin, je n’ai jamais abandonné ce rêve-là. Ça se rapproche mais il y a encore beaucoup de route à faire. Ça peut aller très vite. Je reste opportuniste.
« Ce serait vachement chouette de jouer pour le pays »
- Quand vous êtes parti aux États-Unis en 2015, rêviez-vous de la trajectoire que prend actuellement votre carrière ?
Oui et non. Depuis tout petit, comme je le disais, ça a toujours été le rêve présent dans un coin de ma tête. Mais, quand je suis parti, l’objectif était plus de découvrir, de passer une bonne saison juniors aux États-Unis. Je n’avais pas en tête de jouer en ligue universitaire. Pendant cette année-là, j’ai eu des sollicitations de plusieurs universités et c’est Norwich qui m’a convaincu. C’était donc un très bon choix, qui a payé. Je n’avais pas en tête ce parcours-là. C’est d’autant plus plaisant de signer ce contrat parce que c’est venu de nulle part.
- Avez-vous des ambitions pour l’équipe de France ?
Je ne sais pas… Je suis un peu plus suivi depuis l’été dernier quand j’ai fait mes preuves lors d’un regroupement de gardiens. Mais c’est compliqué, il y a de bons portiers. On verra bien. Si je peux être sélectionné, ce sera vachement chouette de jouer pour le pays mais ce n’est pas mon objectif numéro un. Si je joue bien ici, ça viendra avec.
Tous les lundis, nous vous faisons un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs d’hiver durant le confinement. Voici la sélection de la semaine.
Dorothea Wierer signe des autographes pour ses fans
Alors que Didrik Toenseth fait des tests de skis pour l’hiver prochain…
… Johannes Thingnes Boe s’offre une petite sortie !
Maurice Manificat fait un entraînement trail avec son fils pour la première fois
Coralie Bentz filme sa séance de sport et encourage ses fans à faire de même
Les délires de la famille Vanhoutte confinée continuent
Alexander Legkov vient en aide aux soignants moscovites
Antonin Guigonnat croque dans sa médaille de participant aux Jeux de PyeongChang !
Anaïs Chevalier-Bouchet se promène en famille avant de reprendre l’entraînement à la maison
Malgré l’annulation des championnats d’Europe, Therese Johaug retourne sur les tartans…
… et demande à ses abonnés de choisir son look !
Le skieur de vitesse italien Simone Origone, à 40, entame une nouvelle préparation physique
Quentin Fillon-Maillet, pris par la nostalgie, se souvient d’où il était il y a un an
La reine du snowboard alpin Ramona Teresia Hofmeister fabrique des masques
Jessica Diggins, on fire, rempli haut la main le challenge de Mikaela Shiffrin
Corinne Suter s’offre une petite sortie sur le dos de Nikita, son cheval…
… Vanessa Hinz part, elle, en scooter !
Dominik Windisch mange du jambon sous les yeux envieux de son chat
Mikaela Shiffrin soulève de la fonte…
… Kim Martinez se remet au sport après sa blessure au genou !
Quand Fanny Smith fait du VTT, ça donne ça !
La géantiste néo-zélandaise Alice Robinson se tape des sprints en plein confinement
Frédéric Jean pense aux collègues
Marine Dusser et Erik Bjornsen s’occupent…
… les moniteurs ESF aussi !
Les activités semblent bien réparties dans le couple Chloé Chevalier/Emilien Jacquelin
Stefan Kraft va faire ses courses
Lucas Chanavat s’offre une séance de bronzage…
… et Anders Auckland regarde Top Gun depuis sa voiture !
L’alpine chamoniarde Coline Saguez s’entraîne dans un cadre incroyable
La pépite norvégienne du ski de fond Helene Marie Fossesholm en profite pour faire du VTT, où elle excelle également
La semaine a été marquée de très nombreuses annonces de retraites. Comme vous avez pu le lire sur notre site, la biathlète italienne Alexia Runggaldier met la flèche comme la Tchèque Veronika Vitkova, maman en novembre prochain. Le Russe Alexey Volkov arrête les frais et devient coach. En ski de fond, la Norvégienne Astrid Uhrenholdt Jacobsen ne courra plus non plus en coupe du monde, ce qui a provoqué un certain émoi au pays du roi Harald V. L’annonce de la retraite de son compatriote Sondre Turvoll Fossli, victime d’un arrêt cardiaque l’été dernier, a eu un écho comparable. Mais cela ne s’est pas arrêté là.
Noémie Larrouy, la retraite à 25 ans
Dans un long post publié sur son compte Facebook, la Courcheveloise Noémie Larrouy annonce, à 25 ans, sa retraite de sportive. « Toutes les bonnes choses ont une fin. Il est temps pour moi de dire au revoir au ski de haut niveau. J’ai vécu des années folles, remplies d’émotions incommensurables que je ne suis pas prête d’oublier. J’ai pris un immense plaisir à m’entraîner, à me préparer, à faire de la descente, à faire des coupes du monde, à voyager… Je me sens très reconnaissante d’avoir pu vivre ça. Évidemment j’avais rêvé plus grand mais je suis tout de même fière de ce que j’ai accompli. Ce parcours a été très enrichissant, mais avec cette nouvelle blessure je pense avoir atteint mes limites. Je pars sans aucun regret, avec le sentiment d’avoir tout donné », écrit celle qui était spécialiste des épreuves de vitesse. Pendant sa carrière, elle aura pris le départ de 18 coupes du monde. Sa 29e place décrochée à La Thuile (Italie) en février 2016, restera, à jamais, son meilleur résultat.
Nadia et Elena Fanchini s’arrêtent
Mercredi dernier, à vingt minutes d’écart, les sœurs italiennes Nadia et Elena Fanchini ont mis fin à leur carrière. La première est maman depuis quatre mois, la seconde a les genoux qui grincent. La première a remporté deux coupes du monde et deux médailles aux Mondiaux, la seconde a également gagné deux courses et est vice-championne du monde 2005 de la descente. À 33 et 34 ans, elles se retirent. Ensemble.
> Biathlon | Ski de fond : la liste des retraités s’allonge
Terezia Poliakova et Emily Nishikawa disent stop
Deux autres nordiques ont fait le choix de mettre la flèche à l’issue de cet hiver tronqué par l’apparition du coronavirus. La Slovaque Terezia Poliakova (31 ans) s’arrête après une mauvaise saison. En ski de fond, la Canadienne Emily Nishikawa, sur le circuit coupe du monde depuis 12 ans, ne continuera pas une année de plus.
45 sélectionnés en équipe de Suède de ski alpin, dont Estelle Alphand
L’Association suédoise de ski (Svenska Skidförbundet) a dévoilé, en cours de semaine, son équipe nationale de ski alpin. Ce que l’on peut signaler, d’emblée, c’est que, à la différence d’autres fédérations, le ski cross – où Sandra Näslund est la chef de file d’une équipe de six éléments – fait partie intégrante du projet. Lars Melin devient manager de l’équipe nationale de ski alpin et de ski cross. Pour la partie alpine, les hommes ont perdu Matts Olsson et André Myhrer, nouveaux retraités. Les jeunes Kristoffer Jakobsen et Tobias Windingstad devront essayer de les faire oublier. Chez les dames, le groupe sera emmené par Anna Swenn-Larsson, Estelle Alphand, la fille de Luc, ou Sara Hector.
La Finlande change presque tout en ski nordique
C’était semaine de nomination des coachs en Finlande ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Fédération de ski (Suomen Hiihtoliitto) a décidé de faire le grand ménage. Janne Väätäinen, ancien coach de Noriaki Kasai et Ryoyu Kobayashi au Japon, revient au pays en tant qu’entraîneur en chef des sauteurs. Il avait déjà occupé ce poste entre 2008 et 2010. Lauri Hakola, son prédécesseur devient adjoint. « En combinant les conseils de Janne Väätäinen et les connaissances de Lauri Hakola, nous avons une paire d’entraîneurs qui se complète avec d’excellentes compétences. Ce sont de bonnes conditions préalables pour mener les athlètes vers les sommets. Le reste leur appartient », explique dans un communiqué Lauri Kettunen, responsable saut à ski à la Fédération.
Cela ne s’est pas arrêté là puisque Teemu Pasanen a ensuite été nommé head coach du ski de fond finlandais. « Il est également responsable de l’entraînement de l’équipe masculine avec Mikko Virtanen. L’entraîneur-chef féminin est Ville Oksanen, avec Glenn Lindholm comme membre de son pool de coachs. Les contrats de tous les entraîneurs prennent la forme de 2 ans plus une en option », peut-on lire dans le communiqué. Enfin, Petter Kukkonen reste entraîneur en chef des combinés finlandais.
USA Nordic nomme ses équipes nationales
Quelques heures après le biathlon, ce sont les équipes américaines de saut à ski et de combiné nordique pour l’hiver prochain qui sont tombées. 47 athlètes, entre les équipes nationales et juniors, sont sélectionnés par USA Nordic : c’est le plus grand contingent américain de l’histoire. En combiné nordique, Taylor Fletcher et Tara Geraghty-Moats (qui nous a accordé un entretien exclusif il y a quelques semaines) seront les leaders de l’équipe étasunienne sur le circuit de la coupe du monde. Pour la partie saut à ski, Kevin Bickner, Sarah Hendrickson et Nita Englund mènent logiquement la sélection nord-américaine. Cette sélection a été annoncée alors que l’ancien entraîneur en chef du nordique américain Corby Fisher est décédé.
> Du côté de la France, selon nos confrères de Ski Chrono, Franck Badiou quitte son poste d’entraîneur du tir des biathlètes françaises
> Les groupes pour les Jeux 2022 de hockey sur glace sont tombés
La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a publié son classement mondial 2020. Le Canada est première nation masculine, les États-Unis menant la danse chez les femmes. Les Français sont quatorzièmes, les Bleues dixièmes. Des rangs qui ne permettent pas aux équipes de France d’être directement qualifiées pour les Jeux de Pékin 2022. Les hommes devront passer par un TQO en Lettonie à la fin du mois d’août, s’il est maintenu, face à leurs hôtes, l’Italie et la Hongrie. S’ils venaient à le remporter, ils seraient qualifiés pour la grand-messe olympique pour la première fois depuis 2002. Les féminines joueront leur place aux Jeux en février 2021. Dernière information hockey : une sixième équipe, basée à Toronto, va rejoindre la NWHL, la ligue majeure féminine nord-américaine, la saison prochaine.
> Le Congrès de la FIL Luge reporté à l’automne
Comme son confrère de la FIS, le président de la FIL Luge, Josef Fendt, qui devait passer la main ce printemps, va rester plus longtemps en place. À cause du coronavirus, le Congrès de la FIL est repoussé à l’automne, « en octobre ou novembre », est-il précisé dans le communiqué transmis à la presse. Par ailleurs, après le succès du format lors des JOJ de Lausanne 2020, il a été décidé d’ajouter la luge double féminine à la coupe du monde juniors dès l’hiver prochain. Au cours de la coupe du monde 2021/2022, une épreuve de test sera également organisée. Enfin, les Autrichiens Hannah Prock, Reinhard Egger, Thomas Steu et Lorenz Koller, vice-champions du monde par équipes mixtes en 2019 à Winterberg (Allemagne), ont été élus équipe de l’année dans le Tyrol par le journal Tiroler Tageszeitung et la chaîne de télévision ORF Tirol.
> Les calendriers provisoires estivaux et hivernaux de saut à ski sont tombés : le snow farming est en marche en bas du Velikanka de Planica (Slovénie) qui accueillera les Mondiaux de vol en décembre puis les finales en mars
> Jean-Pierre Baralo va quitter son poste à la FIS
Responsable technique du ski cross et du snowboardcross à la FIS, le Français Jean-Pierre Baralo va quitter son poste à la fin du mois de juin. Ce sont nos confrères de Ski Chrono qui nous apprennent cette nouvelle. Ce serait un choix personnel. Pour le remplacer, son adjoint Christian Crétier, un autre tricolore, tiendrait la corde.
> Michael Pircher au chevet du géant autrichien
Ancien coach personnel de la légende Marcel Hirscher en 2012 et 2019, Michael Pircher devient coach du slalom géant de l’équipe nationale d’Autriche. Après un an comme responsable du groupe coupe d’Europe de l’ÖSV, il arrive à ce poste avec, notamment, Ferdinand Hirscher, le père de Marcel, comme adjoint. « La situation de départ n’est pas la idéale mais, à la fin de la saison, nous voulons avoir deux athlètes parmi les 15 premiers et un collectif danse », annonce-t-il dans le communiqué de presse de sa fédération.
> Le Team Koteng se renforce
Emilie Fleten et Thea Krokan Murud, deux fondeuses du Team Ragde Eiendom, meilleure équipe de la Visma Ski Classics dirigée par les frères Anders et Joergen Auckland, ont décidé de rejoindre le Team Koteng. Par ailleurs, l’entreprise Lager 157 a décidé de poursuivre sa collaboration avec l’équipe professionnelle éponyme. Une bonne nouvelle pour la Ski Classics dans ce contexte économique rendu compliqué par la crise du coronavirus.
> Regardez le magnifique Équipe Explore « Un printemps suspendu » consacré au périple de Vivian Bruchez et Mathéo Jacquemoud
> Le fondeur suisse Candide Pralong rejoint le team Northug en portant les lunettes de la légende norvégienne : « Maintenant que je porte ses lunettes, j’espère devenir un meilleur finisseur », écrit-il sur Instagram
> Enak Gavaggio s’amuse pendant le confinement…
> … le bosseur franco-britannique Matteo Jeannesson aussi !
> Écoutez la nouvelle chanson du sauteur à ski slovène Ziga Jelar
Photos : Nordic Focus / Visma Ski Classics / Instagram / Facebook.