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La Fédération française de ski a publié ses groupes nationaux pour l’hiver 2020/2021
Mardi dernier, en fin de matinée, la Fédération française de ski a publié sur son site internet toutes les sélections nationales pour l’hiver prochain, le premier de l’ère post Martin Fourcade. Seuls les groupes de télémark et de ski de vitesse n’ont pas été annoncés. Si vous avez pu consulter les listes de ski de fond, biathlon et saut à ski/combiné nordique sur notre site dès leur parution, voici celles de ski alpin, ski freestyle et snowboard.
> Consulter les équipes de France de ski de fond, de biathlon et de saut à ski/combiné nordique
En ski alpin, l’équipe de France A est très fournie avec six filles, menées par Tessa Worley et Romane Miradoli, et pas moins de quatorze garçons. Alexis Pinturault, passé à deux doigts du gros globe l’hiver dernier, y est comme Clément Noël, les inoxydables Johan Clarey et Jean-Baptiste Grange ou Adrien Théaux, touché au genou il y a quelques mois. La petite surprise, c’est la relégation de Julien Lizeroux en équipe de France B. Le Plagnard continuera tout de même de s’entraîner avec les A mais sera mis en concurrence avec la jeunesse incarnée par l’Azuréen Théo Letitre.
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En ski freestyle, la grande nouvelle, c’est le retour de Kevin Rolland. Un peu plus d’un an après un accident qui a failli lui coûter la vie, le freeskieur venu de La Plagne sera le seul représentant tricolore en halfpipe. C’est surtout un hiver pour essayer de retrouver les sensations qui attend Kevin Rolland. Sa cousine Tess Ledeux mènera, avec Antoine Adelisse, le groupe de slopestyle/big air où figure également Lou Barin. En ski de bosses, Perrine Laffont et Benjamin Cavet en sont comme, notamment, Sacha Theocharis et Martin Suire. Camille Cabrol ne figure pas dans cette sélection. Enfin, en ski cross, Alizée Baron et Marielle Berger-Sabbatel sont présentes comme Jean-Frédéric Chappuis, les frères Bastien et Jonathan Midol ou le champion du monde François Place. Arnaud Bovolenta, nouveau retraité, intègre le staff.
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En snowboard pour finir, Pierre Vaultier, absent tout l’hiver dernier, sera de retour dans le groupe de snowboardcross avec Merlin Surget, Loan Bozzolo et Ken Vuagnoux. Julia Pereira de Sousa Mabileau et Chloé Trespeuch sont en équipe A avec les renforts de Manon Petit-Lenoir et Alexia Queyrel en B. La Bornandine Nelly Moenne-Loccoz a mis un terme à sa carrière : elle a accordé une interview à Nordic Magazine disponible ci-dessous. En halfpipe, Liam Tourki, des 7 Laux, sera le seul Français. Lucile Lefèvre mènera le team de slopestyle/big air où figure également Enzo Valax ou Titouan Bartet. Enfin, à 37 ans, Sylvain Dufour rempile une nouvelle fois en snowboard alpin.
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> Heinz Kuttin, qui devait devenir coach des sauteurs français, débarque en équipe allemande de combiné nordique à la place de Ronny Ackermann : notre article ICI
Aleksander Aamodt Kilde à l’assaut d’un deuxième gros globe
L’Association norvégienne de ski a dévoilé, dans un communiqué, ses groupes nationaux de ski alpin pour l’hiver 2020/2021. Au sommet de ceux trônent Aleksander Aadmot Kilde, vainqueur du gros globe de cristal, et Henrik Kristoffersen, lauréat des petits globes du géant et du slalom. Kjetil Jansrud et Ragnhild Mowinckel y sont également comme les pépites Lucas Braathen et Mina Fürst Holtmann. Timon Haugan et Atle Lie McGrath, bien que très prometteurs, sont dans le cadre B. 25 skieurs au lieu des 30 de l’année dernière ont été sélectionnés, la faute aux restrictions budgétaires imposées par la crise du coronavirus. « Il y aura des budgets réduits et plus d’entraînement en Norvège », explique le directeur sportif Claus Johan Ryste.
> Cette semaine, vous avez pu découvrir les sélections finlandaises de saut à ski, de combiné nordique et de ski de fond mais aussi les groupes allemands de ski de fond, les fondeurs suédois ainsi que les combinés et les sauteurs italiens
Nelly Moenne-Loccoz : « Je n’avais plus la flamme »
En week-end chez des amis à Annecy (Haute-Savoie) quelques jours après avoir pris la décision d’arrêter sa carrière de sportive de haut niveau, Nelly Moenne-Loccoz a pris l’appel de la Planète Blanche de Nordic Magazine. Spécialiste de snowboardcross, elle est triple médaillée mondiale, vainqueure de trois coupes du monde et du globe de cristal en 2015. Le tout à 30 ans. « Depuis mon annonce [faite lundi dernier, ndlr.], j’ai eu plein de messages gentils. J’ai aussi reçu un livre d’or rempli par mes anciens coéquipiers », nous explique, émue, celle qui habite aux Villards-sur-Thônes, petite commune haut-savoyarde de 1000 habitants. Avant de commencer l’interview, nous lui demandons comment s’est déroulé son confinement. Visiblement, cette longue période lui a plu : « Monstre bien ! Le confinement m’a fait un bien fou. On devrait en instaurer un petit tous les ans pour que les gens puissent faire ce qu’ils n’ont pas le temps de faire le reste de l’année [rires]. Ça m’a vraiment fait beaucoup de bien de me poser et de réfléchir. » Réfléchir, notamment, à la décision rendu publique il y a une semaine : l’arrêt de sa carrière. Entretien.
- Pour quelles raisons avez-vous mis un terme à votre carrière ?
Je crois que je n’avais tout simplement plus la flamme. Je faisais du snowboard en compétition depuis longtemps et ça faisait un petit moment que je me posais des questions. J’arrivai à trouver des réponses et des choses auxquelles m’accrocher. Cette année, je n’avais pas le goût de la compétition. L’entraînement sur les glaciers me demandait beaucoup d’investissement et d’efforts. Je regardais ma montre tous les quarts d’heure… Et puis arriver sur les coupes du monde sans avoir les dents qui traînent par terre, ce n’est pas l’idéal non plus.
- L’hiver dernier était-il celui de trop pour vous ?
On pourrait le voir comme cela mais, d’un autre côté, je dirais que c’était plus un hiver qui m’a conforté dans mon choix d’arrêter. Sur les performances, je fais sixième, quatrième donc je suis autour des top athlètes. Mais après avoir été vraiment balèzes et avoir fait des podiums à toutes les courses de toute une saison, tourner autour des podiums n’est pas vraiment hyper gratifiant.
« En dix ans, j’ai vécu beaucoup de moments incroyables avec l’équipe de France… »
- Vous dites partir le cœur léger…
Ce qui est rigolo, c’est que je me suis toujours fait toute une montagne de tout durant ma carrière. Mais cette décision a été assez évidente et facile à prendre. En partant maintenant, je garde du positif. J’aurais pu étirer jusqu’aux Jeux mais si c’était juste pour le faire sans performer, ça n’aurait pas rimé à grand-chose. Je faisais du snowboard pour la performance avant tout. Il y a un moment où tu ne veux qu’on te dises « on part tel jour, on va à tel endroit » dans des trucs que tu connais par cœur. Là où je suis contente, c’est que j’ai réussi à me dire que je n’avais plus envie de cette vie, que je voulais autre chose. Mettre les choses en place pour y arriver.
- Justement, votre future vie va tourner autour de la vidéo : pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai fait un stage chez PixPocket, une boîte de production où il y a des gens super humains qui m’ont pris sous leur aile, à la fin de l’hiver 2019. Ça a été reconduit cette année. Ils s’occupent notamment de FFSTV, donc ça reste dans le domaine des sports d’hiver avec des gens que j’aime et que j’ai envie de mettre en valeur. J’aimerais bien prendre une année pour faire des choses un peu différentes, comme de la photo ou de la vidéo avec les filles qui font du snowboard et du ski freeride en backcountry. Avant de me réengager à 100% dans un projet, qui sera forcément, j’imagine, autour du sport, je voudrais sortir un peu la tête du bocal du sport de haut niveau. Je veux faire mille choses !
- En prenant un peu de recul sur votre carrière, de quoi êtes-vous la plus fière ?
Je retiens beaucoup de moments d’équipe qui était la chose la plus importante. Il y a eu des moments incroyables vécus en équipe au cours de ces dix années. La médaille de Tony [Ramoin] aux Jeux [en 2010], ça a été incroyable, Pierre [Vaultier] m’a fait chialer pour sa première médaille [d’or] olympique [en 2014], pareil pour sa deuxième [en 2018]. C’est vraiment des moments très forts, de partage. D’un point de vue vraiment personnel, c’est quand on m’a donné le globe [en 2015]. On était en Espagne, on sortait d’une course dantesque. La sono ne marchait plus, c’était vraiment l’angoisse. On m’a donné le globe de cristal à la fin de la course, c’était vraiment très intense. Ça a toujours été mon rêve d’enfant. J’étais vraiment fière. J’aurais bien aimé en gagner un autre toute seule, ça ne s’est pas fait mais on on en a remporté deux avec Chloé [Trespeuch] en par équipes. C’étaient de grands moments de partage.
« Je ne serais jamais trop loin de l’équipe… »
- Justement, vous aviez une relation très forte avec Chloé Trespeuch…
On est surtout amies avec Chloé ! J’ai envie de continuer à la côtoyer et de mettre en avant cette équipe, d’être un peu à leur service sur la communication. Avec Chloé, on a deux personnalités différentes qui se complètent sur le snowboard, c’est comme ça qu’on a réussi à performer ensemble. Au départ, il y a eu deux, trois cafouillages où on s’est un peu embrouillées mais, une fois passé cela, on a tout gagné [rires].
- Comment voyez-vous l’avenir de l’équipe de France post-Nelly Moenne-Loccoz ?
[Elle éclate de rire] Je le vois flamboyant ! Je suis persuadée que j’apportais quelque chose à cette équipe d’un point de vue humain. Mais il y a plein de beaux humains dans cette équipe aussi. Des choses vont changer mais pas forcément dans le mal. Quelqu’un comme Chloé, ce serait super qu’elle se rapproche des garçons, comme moi je le faisais, et qu’elle ride plus avec eux. Peut-être envisager de binômer un garçon et une fille pour les tirer vers le haut. A priori, il va y avoir un groupe réduit et plus de moyens mis sur l’équipe A. Je ne serais plus dans l’équipe mais je ne serais jamais trop loin non plus. Je pense qu’ils m’auront toujours dans le cœur aussi, ça suffit [rires].
Ukaleq Slettemark va s’entraîner avec la Norvège
Au cours de la semaine, la jeune biathlète groenlandaise Ukaleq Slettemark, 18 ans, a annoncé la signature d’un accord entre sa fédération et celle de Norvège pour qu’elle puisse s’entraîner avec le groupe U23 du royaume d’Harald V. Il faut dire qu’au Groenland, comme elle le disait récemment à Nordic Magazine, il n’y a aucun pas de tir. Raison pour laquelle elle s’était exilée dans un premier temps du côté de Geilo. Elle va devoir maintenant s’installer à Lillehammer. « C’est une opportunité incroyable et j’espère que nous pourrons tous nous aider à devenir de meilleurs athlètes », écrit-elle, enthousiaste, sur son compte Facebook. « Il est important que la Norvège, en tant que grosse nation de biathlon, contribuions au développement des petits pays », explique, de son côté, le directeur de l’équipe nationale norvégienne Per Arne Botnan dans le communiqué de Norges Skiskytterforbund annonçant la nouvelle.
Halvor Jørstad, qui s’occupe des U23 norvégiennes, sera donc son nouveau coach et la jeune pépite groenlandaise, championne du monde jeune 2019 de l’individuel, aura accès à un médecin de l’équipe nationale et au physiothérapeute. Si elle continuera de courir sous les couleurs de son pays, Ukaleq Slettemark se rendra sur les sites de compétitions avec les Norvégiennes.
> Lisez notre interview exclusive d’Ukaleq Slettemark ICI
Le retour de Kaisa Mäkäräinen lors de la mass start de Tyumen 2018 pour s’offrir le gros globe élu meilleur comeback de l’Histoire !
Ce dimanche, la biathlète finlandaise Kaisa Mäkäräinen, nouvelle retraitée, revenait pour Nordic Magazine sur les meilleurs moments de sa riche carrière. Parmi ceux-ci, il y avait l’individuel des Mondiaux de Kontiolahti 2015 et la mass start de Tyumen 2018 qui lui permis de s’offrir un troisième globe globe de cristal à 35 ans. C’est ce deuxième comeback qui a été élu meilleur retour de l’Histoire par les internautes de ce concours organisé par l’IBU. Son ultime boucle supersonique de 2015 arrive deuxième alors que la mass start de Ruhpolding 2018 de Martin Fourcade est bronzée.
> Quentin Fillon-Maillet a donné une interview à Nordic Magazine :
-> « Pas besoin d’aller en repérage à Pékin »
-> « Impatient de reprendre le tir »
Odlo International change de propriétaire
C’est la grosse information business de la semaine ! L’équipementier officiel des combinaisons des équipes de France de ski nordique n’appartient plus au fond d’investissement scandinave Herkules. Monte Rosa Sports Holding AG, holding suisse détenue par Hugo Maurstad et Christian Casal, a racheté Odlo International pour un montant qui n’a pas été dévoilé. Créée en 1946, Odlo – dont le siège est basé à Hünenberg, en Suisse, depuis 1986 – est l’inventeur des sous-vêtements techniques de sport et le pionnier du vêtement trois couches. La marque propose du textile pour le running, le training, le cyclisme, l’outdoor et aussi le ski de fond, où il puise ses origines. La filiale française se situe à Chavanod, en Haute-Savoie.
La Toppidrettsveka 2020 à huis clos mais sans étrangers ni juniors
Les organisateurs de la Toppidrettsveka, un des plus grands rassemblements de rollerski de l’été, ont publié un communiqué dans lequel ils expliquent que les événements de la Top Sports Week, prévus du 20 au 22 août, sont maintenus. « Les compétitions répondront aux conseils et directives données par les autorités. Nous organisons des courses types contre-la-montre à Hitra et à Trondheim au lieu des mass starts. Le sprint d’Aure débutera par un prologue suivi de finales qui seront organisées selon les directives données par les autorités pour éviter la propagation du virus, écrivent-ils avant d’ajouter. Dans le contexte des restrictions de voyage, du danger d’infection accrue et des réglementations de quarantaine actuelles, nous n’avons pas la possibilité d’inviter des équipes étrangères. »
Seuls des Norvégiens prendront donc le départ de la Toppidrettsveka cette année mais il y aura « toutes les stars mondiales norvégiennes au départ », précise le communiqué, pour sauver les meubles. Les courses juniors sont annulées comme les compétitions réservées aux enfants, à la manière de ce qu’a décidé le Blink Festival. Enfin, les compétitions se dérouleront à huis clos avec une diffusion sur la NRK et une large couverture de l’événement sur les réseaux sociaux de la Toppidrettsveka.
> Richard Jouve a répondu aux questions de Nordic Magazine : notre interview exclusive ICI
Le rollerski urbain danois, ça donne ça !
Après le biathlon, le PQ NINJA CHALLENGE s’attaque au saut à ski
Lundi dernier, nous vous faisions découvrir Alexis Arragon, professeur d’EPS nantais, qui avait imité Martin Fourcade dans son salon pendant le confinement. Même si la France a commencé à se déconfiner depuis une semaine, le jeune homme de 24 ans n’a pas arrête le PQ NINJA CHALLENGE. Cette fois, depuis sa baignoire, il s’est attaqué au saut à ski. À voir juste en-dessous !
Le confinement étant terminé depuis une semaine, nous vous faisons maintenant un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux déconfinés. Voici la sélection de la semaine.
Le souffle de la liberté du skieur alpin niçois Matthieu Bailet !
Julia Simon retrouve ses ski-roues…
… Quentin Fillon-Maillet également !
Laura Chamiot-Maitral et Agathe Bessard se retrouvent
Première sortie avec son nouveau vélo pour Dorothea Wierer
Petite séance de sport pour Lindsey Vonn…
… qui profite du soleil…
… avant de se mettre à l’eau (toujours avec son chien) !
Kamil Stoch exhorte ses compatriotes à mettre un masque
Reprise de la poussée pour le jeune bobeur français Nathan Besnard
Paulina Fialkova heureuse de retrouver sa carabine chérie
Le Cluse Jules Chappaz retrouve le grand air…
… le snowboardeur handisport niçois Maxime Montaggioni également !
Première sortie pour les freerideuses Coline Ballet-Baz et Marion Haerty
La fondeuse suisse Nadine Faehndrich prend du bon temps…
… l’alpine française médaillée mondiale juniors Karen Smadja-Clement revient toute sale d’une sorte en VTT !
Sortie en amoureux pour Antonin Guigonnat et Enora Latuillière
Cécile Hernandez se lance dans le BTP entre deux séances !
Théo Schely retrouve les sommets
Un peu de jardinage pour Ingrid Landmark Tandrevold…
… Johannes Thingnes Boe fête son 27e anniversaire…
… Nina Haver-Loeseth la fête nationale norvégienne…
… comme Johannes Hoesflot Klæbo !
Le freeskieur suisse Fabian Boesch roi de la slackline
Victor De Le Rue fête dignement le déconfinement…
… et Wendy Holdener son anniversaire !
Petit footing pour la lugeuse sur piste naturelle autrichienne Lisa Unterberger
Richard Jouve se déconfine à vélo…
… première séance de rollerski pour la Russe Anna Nechaevskaya !
Martin Fourcade au grand air
Camille Coupé et Coline Pasteur retrouvent le pas de tir…
… comme l’Allemand David Zobel !
Séance de surf pour l’ancienne spécialiste de ski halfpipe Anaïs Caradeux !
Le duo Chloé et Anaïs Chevalier enfin reconstitué
Les bosseuses Perrine Laffont et Camille Cabrol s’entraînent ensemble… à distance !
Un petit Red Bull pour se requinquer pour la géantiste néo-zélandaise Alice Robinson !
Du rollerski aux alentours de Ruhpolding pour Vanessa Hinz…
… et une séance de physique à Vancouver pour la ski crosseuse Marielle Thompson !
La fondeuse autrichienne Lisa Unterweger skis dans un pré !
Reprise de la course pour les frères Claude !
Le jeune combiné tricolore Marco Heinis tout content de remettre les ski-roues…
… comme Mattéo Baud !
Tarjei Boe avait vraiment besoin d’aller au coiffeur
Therese Johaug propose un défi escaliers…
… que Martine Ek Hagen réussi !
Anna Veith va annoncer la fin de sa carrière
Selon nos confrères autrichiens du Kronen Zeitung, la skieuse Anna Veith, 30 ans, va annoncer sa retraite au cours du mois de mai. Depuis octobre 2015, la championne olympique a été opérée deux fois du genou droit et une fois du genou gauche. Selon les médias de son pays, elle aurait des envies de maternité et la crise du coronavirus aurait joué dans sa décision. Rappelons que l’ÖSV l’avait sélectionné dans son équipe nationale pour l’hiver prochain.
Nathaniel Mah met la flèche
À 24 ans, le combiné canadien Nathaniel Mah prend sa retraite. Il a participé à quatre épreuves de la coupe du monde dont celle d’Holmenkollen cet hiver, la dernière de la saison. Le manque de soutien financier a été un facteur clé de sa décision : « Je sens que j’ai atteint un point dans ma carrière où je sens qu’il n’est plus possible d’atteindre un bon niveau sans être soutenu et aidé financièrement, ce que je n’ai jamais été. Après cette prise de conscience, j’ai décidé de prendre ma retraite », écrit le jeune homme dans une lettre d’adieu. Lors des JOJ Innsbruck 2012, il avait remporté la médaille de bronze de la compétition collective mixte de saut à ski.
> La fondeuse Jennie Öberg s’arrête : notre article ICI
> En exclusivité pour Nordic Magazine, l’ancienne biathlète Kaisa Mäkäräinen est revenue sur les meilleurs moments de sa carrière longue de 18 ans
-> Les années 2002-2010
-> Les années 2010-2020
> Du ski de fond en Norvège, encore et toujours
Le 16 mai, une compétition de ski de fond a été organisée à Bymarka, à côté de Trondheim, en Norvège. Dans des conditions incroyables, à la veille de la fête nationale, une course contre-la-montre de 14,5 kilomètres s’est déroulée. 45 athlètes ont été invités à cette compétition pour respecter le total de 50 personnes fixé par les autorités locales. Martine Lorgen Oevrebust s’impose chez les dames devant Astrid Oeyre Slind et Julie Myhre. Niklas Dyrhaug triomphe quant à lui une petite seconde devant Chris Jespersen.
> Le Team Serneke s’arrête
La Visma Ski Classics perd l’une de ses meilleures équipes. Le Team Serneke, fondé en 2016, fait le choix de s’arrêter. « Le ski de fond longue distance est un sport fantastique et nous garderons de magnifiques souvenirs de toutes ces années. Avec la situation qui prévaut aujourd’hui dans le monde, il était difficile de continuer, point de vue qui a été partagé avec notre principal partenaire, Serneke », explique Martin Holmstrand, le manager, sur le site de l’équipe.
> Camille Laude rejoint le Team Vercors Isère
Après avoir passé cinq années en équipe de France, le fondeur méaudrais Camille Laude, double médaille mondial juniors en relais, a fait le choix de rejoindre le Team Vercors Isère, notamment engagé en Visma Ski Classics. « Un nouveau statut qui m’offre beaucoup de nouvelles opportunités et l’occasion de relancer la machine dans le bon sens », écrit-il sur son compte Facebook.
> La sauteuse à ski Alina Büchel devient Liechtensteinoise
Jusque-là Autrichienne, la sauteuse à ski Alina Büchel, 15 ans, représentera le Liechtenstein à partir de l’hiver prochain. Ce sera la première représentante de ce petit pays alpin dans ce sport. Si le congrès de la FIS doit encore valider ce changement de nationalité, demandé en vue du FOJE de Vuokatti 2021, c’est comme si c’était fait pour Alexander Opselt, président de la fédération liechtensteinoise de ski : « C’est un effort supplémentaire pour nous, mais nous sommes heureux d’avoir un autre sport dans notre fédération. » Celle qui a la double nationalité continuera tout de même de s’entraîner avec les Autrichiennes, à Stams. La skieuse alpine suisse Charlotte Lingg, 20 ans, fait le même choix.
> Camille Cerutti rejoint l’écurie Atomic, Laura Gauché et Karen Smadja-Clement quittent Salomon
La skieuse alpine française Camille Cerutti, 21 ans, change de fournisseur de skis. Elle passe de Rossignol à Atomic. Karen Smadja-Clement, médaillée mondiale chez les juniors à Narvik (Norvège) l’hiver dernier, et Laura Gauché quittent Salomon. On ne connaît pas encore leur nouvel équipementier.
> Plusieurs prix remis aux États-Unis
Si Mikaela Shiffrin a logiquement été élue athlète alpine de l’année et Tara Geraghty-Moats nordique de l’hiver, il était moins évident de miser sur Gus Schumacher pour le titre de fondeur de l’année. Issu du programme Alaska Winter Stars, le jeune homme de 19 ans était devenu le premier champion du monde juniors américain de ski de fond à Oberwiesenthal (Allemagne) au mois de mars dernier. C’est Mikaela Shiffrin en personne qui lui a annoncé la bonne nouvelle. Maggie Voisin l’emporte en freeski, Jaelin Kauf en ski freestyle, Andrew Urlaub en saut à ski et Dusty Henricksen en snowboard. Enfin, Dexter Paine, à la tête d’US Ski & Snowboard pendant 17 ans, a reçu le prix Julius Blegen.
> La Norvégienne Tiril Sjaastad Christiansen, 26 ans, vainqueure du globe de freeski slopestyle en 2016 et aujourd’hui retraitée, attend un heureux événement
> Alexander Bolshunov pose devant une statue gonflable à son effigie
> Les élèves de l’École des Nouvelles Images d’Avignon a réalisé une animation sur le saut à ski
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