PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut le plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Emilien Jacquelin et Chloé Chevalier gravissent le Mont Ventoux
Avant le premier stage de la préparation estival, qui débute ce lundi au sein du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) de Prémanon, dans le Jura, Emilien Jacquelin et Chloé Chevalier, en couple dans le civil, ont décidé de grimper le Mont Ventoux. Après avoir souffert sur son vélo, le champion du monde de la poursuite, soquettes et lunettes irisées aux pieds et sur la tête, a posté cette photo légendée « J’ai cru être Pantani ». Cela pour faire référence à la victoire du pirate sur les pentes du Géant de la Provence en 2000.
> La biathlète de La Féclaz Camille Coupé explique, en exclusivité pour Nordic Magazine, comment s’est déroulé le stage des jeunes/juniors à Prémanon la semaine dernière avec les règles de distanciation sociales
Magdalena Neuner a connu des moments compliqués
L’ancienne biathlète allemande Magdalena Neuner, retraitée depuis 2012 après avoir remporté deux titres olympiques et trois gros globes de cristal, s’est livrée dans les médias de son pays au sujet de sa santé. Elle raconte avoir eu de très graves problèmes après la naissance de son deuxième enfant, en novembre 2016 : « J’ai développé une hyperthyroïdie. J’étais donc souvent complètement surexcitée et j’ai perdu beaucoup de poids. J’étais physiquement à plat. Certains jours, je n’arrivais pas à me lever… »
Pour elle, ce n’est pas un signe de faiblesse mais plutôt un signal que son corps lui a envoyé pour lui demander d’en faire moins. « J’ai appris à accepter de l’aide mais ça a été très difficile. Aujourd’hui, si je ne me sens pas bien, j’appelle ma mère et je lui dis : « S’il te plaît, prends les enfants » », explique-t-elle également.
> Au cours de la semaine, on a appris que Dorothea Wierer continuait sa carrière jusqu’aux Jeux de Pékin et que, sans le coronavirus, elle aurait sans doute arrêté : notre article ICI
> DERNIÈRE MINUTE : Frédéric Jean, coach des biathlètes françaises, et Aurore Jean heureux parents d’une petite Garance
>>> L’album photos des 48 heures de rêve du trio Martin Fourcade, Julien Lizeroux et Michel Lanne à l’aiguille du Chardonnet
Véronique Pierron : « C’était peut-être un signe du destin »
Dimanche 24 mai. 22 heures. Véronique Pierron, née à Sedan (Ardennes) il y a 30 ans, annonce mettre un terme à sa carrière de sportive de haut niveau. Le pilier de l’équipe de France de short track se retire après, notamment, cinq podiums sur la coupe du monde. Ce lundi, pour la Planète Blanche de Nordic Magazine, elle a accepté de longuement se livrer. « Ce n’est jamais une décision facile à prendre, explique-t-elle en décrochant son téléphone. Ça représente plus de la moitié de ma vie jusque-là… Je baigne dedans depuis toute petite donc je suis nostalgique et émue à l’idée d’annoncer ma retraite. » Dans cet entretien, la patineuse revient sur sa décision d’arrêter, ses blessures, sa carrière et son avenir. Avec le sourire qui la caractérise si bien.
- Cela faisait longtemps que vous aviez pris votre décision ?
Pas spécialement même si ça me trottait dans la tête depuis le milieu de saison. J’ai connu un hiver assez compliqué, d’abord physiquement après ma deuxième opération du genou [au printemps 2019, ndlr.]. J’ai pris pas mal de retard à cause de ça et j’ai eu du mal à revenir au plus haut niveau. Ensuite, il y a eu un changement d’entraîneur et ça a été difficile de m’adapter. En fin de carrière, ce n’est jamais évident de tout bouleverser. J’en avais un peu parlé avec la Fédération qui m’avait dit qu’ils avaient besoin de quelqu’un pour la mission que je vais accomplir. J’ai pensé que c’était le bon moment pour le faire…
- Cette nouvelle mission, c’est de l’entraînement à Reims : pouvez-vous nous en dire plus ?
Je vais effectivement rester dans le monde du short track mais à une autre fonction puisque je vais encadrer des jeunes athlètes de 11 à 15 ans qui sont en transition entre le club et le pôle France. Cela se passera dans une structure intermédiaire où je vais leur apprendre à s’entraîner un petit peu tous les jours pour adopter les bonnes habitudes et les gestes d’un athlète de haut niveau. Ça va être très intéressant.
- C’était important pour vous de rester dans le milieu du short track ?
Je ne me voyais pas partir directement sur autre chose et, surtout, j’avais à cœur de transmettre ce que j’ai appris pendant toutes ces années. Ça va être un défi intéressant et palpitant qui me permet de rester dans un milieu que j’aime.
« Arrivé à un moment, le corps dit stop et a besoin qu’on prenne un peu soin de lui »
- Revenons aux raisons de votre retraite. Dans le texte que vous avez publié sur les réseaux sociaux, vous dites que « mon cœur, ma tête et mon corps me disent qu’il est temps de faire quelque chose de nouveau » : expliquez-nous…
J’ai était opérée deux fois du genou, en 2012 et en mai dernier. Depuis la première opération, mon genou était très abîmé et je tirais un peu dessus tous les jours à l’entraînement, même si ça me faisait mal. Arrivé à un moment donné, le corps dit stop et a besoin qu’on prenne un peu soin de lui. Cette situation jouait également sur ma tête et, avec des performances un peu en-dessous cette saison, ça m’a fait prendre conscience qu’il était peut-être temps de faire autre chose.
- La fin de saison tronquée par la pandémie de la Covid-19 aurait-elle pu vous faire changer d’avis ?
Un petit peu mais le coronavirus ne nous a pas énormément impacté en short track [seuls les Mondiaux ont été annulés, ndlr.]. Mais tous ses mois d’arrêts au repos complet n’ont fait que confirmer ma décision. Je ne me voyais pas encore reprendre dans des conditions sanitaires compliquées. Ça ne faisait que complexifier la chose. Je me suis dit que c’était peut-être un signe du destin [elle rigole]…
- Quel souvenir vous revient en tête en repensant à votre carrière ?
Curieusement, je ne pense pas que soient les Jeux olympiques [sourire]… Après ma première opération du genou, en 2012, je me retrouve à réapprendre à marcher. Je me rappelle que j’avais acheté un petit trampoline chez moi et le soir je sautais dessus pour réapprendre à faire un footing sans qu’il y ait trop d’impacts sur les genoux. Pendant une demi-heure, je courrai sur mon trampoline alors que personne ne croyait plus en moi. Gagner une médaille après cela… C’est incroyable. L’histoire était vraiment belle.
« J’ai toujours réussi à revenir alors que les gens ne croyaient plus en moi. Je suis fière de la personne que je suis devenue en tant qu’athlète »
- De quoi êtes-vous la plus fière ?
Je n’ai jamais rien lâché pendant ma carrière. Au cours des quatre olympiades que j’ai vécues, je n’ai jamais baissé les bras alors que je pratique une discipline pas évidente, peu médiatisée et peu reconnue. En plus de ça, j’ai eu pas mal de blessures et des moments où je n’avais quasiment plus de soutiens. Les gens ne croyaient plus en moi et j’ai toujours réussi à revenir et regagner une médaille derrière en me battant avec les meilleures mondiales. Je suis fière de la personne que je suis devenue en tant qu’athlète.
- Vous devez également être fière que ce que vous avez fait pour le short track français…
J’ai essayé d’apporter un maximum de visibilité à la discipline. J’aurais aimé mieux faire mais c’était compliqué… Quand je vois que pas mal de médias me contactent pour mon arrêt, que j’ai reçu beaucoup de messages de reconnaissance, je mesure l’impact qu’ont eu toutes mes performances et ma façon d’être. On a besoin que la discipline soit mise en lumière et brille avec des jeunes qui viennent en équipe de France.
- Un an après Thibaut Fauconnet, vous partez aussi à la retraite : comment voyez-vous l’avenir pour le groupe France ?
Ça va quand même faire un vide mais les jeunes, comme Diané Sellier, 18 ans, ou Aurélie Monvoisin, championne du monde universitaire, arrivent et j’espère qu’ils vont vite prendre la relève. C’est à cette génération de briller. Derrière, je vais faire en sorte d’amener les jeunes athlètes au plus haut niveau. On va essayer de faire grossir ce groupe-là. Peut-être qu’on aura quelques années compliquées… Mais on a encore Sébastien Lepape qui va aller jusqu’aux Jeux olympiques [accompagné, notamment, de Tifany Huot-Marchand, ndlr.].
« Si je peux aider un jour, pourquoi pas. Je ne ferme pas la porte à l’équipe de France »
- Ce groupe va-t-il vous manquer ?
Oui c’est sûr ! C’est même évident. On vivait ensemble sur Font-Romeu [dans les Pyrénées-Orientales, ndlr.], on se voyait tous les jours. Lors des compétitions, on vivait les uns sur les autres dans les hôtels. Mais je pense aussi que le changement a du bon. Je vais rencontrer d’autres jeunes athlètes dans mes nouvelles missions qui seront palpitantes.
- Est-il possible que vous fassiez des missions en équipe de France de short track ?
Pour le moment, ce n’est pas prévu. On va voir comment ça se passe cette année dans mes nouvelles fonctions. Après, si je peux aider un jour, pourquoi pas. Je ne ferme pas la porte à une fonction comme celle-ci mais, pour le moment, on n’a pas encore évoqué ce sujet avec la Fédération.
En révélant son homosexualité, Guillaume Cizeron veut faire sauter un verrou
Le 17 mai dernier, journée internationale de lutte contre l’homophobie, Guillaume Cizeron, patineur artistique français spécialiste de danse en duo avec Gabriella Papadakis, publiait sur Instagram une photo prise avec son copain et légendée « Célébrons l’amour ». « Jusque-là, son homosexualité n’avait jamais été cachée, mais elle n’était pas connue du grand public », écrivait samedi dernier dans L’Équipe la journaliste Clémentine Blondet. Justement, samedi dernier, le patineur a accordé une longue interview à la journaliste dans laquelle il explique ses motivations (disponible ici). Il faisait également la une du quotidien sportif.
Guillaume Cizeron a également décidé d’écrire une lettre très émouvante et, pour tout dire, assez difficile à lire (disponible ICI). « Raconter dans mon texte ce qui m’est arrivé de traumatisant et qui est arrivé à des centaines, probablement des milliers de personnes, ça donne une voix aux gens qui ont vécu la même histoire mais qui n’ont pas le même espace d’expression. Je sais que ça va être lu par des gens qui vont se reconnaître. Sinon je ne l’aurais pas raconté, tout le monde s’en fout que moi j’ai vécu ça ! Je ne veux pas seulement dire »je suis gay » mais contribuer aussi à éduquer », explique le quadruple champion du monde.
Il a également profité de cette fenêtre médiatique pour s’étonner de la différence de traitement des personnes homosexuelles en France et au Québec, où il vit et s’entraîne depuis 2014 : « Qu’il y ait encore des débats en France pour savoir si les gays peuvent se marier, adopter des enfants, ça me semble hallucinant. On est au XXIe siècle, oui, tout le monde a le droit de s’aimer et d’avoir des enfants ! Ça m’énerve qu’on en soit encore là. Il n’y a pas de débat à avoir. À Montréal, il y a un contexte extrêmement normal. Je tiens la main de mon copain dans la rue, je ne me sens jamais en danger, ou spécialement regardé. Quand je rentre en France, j’ai parfois des petites piqûres de rappel. Je me dis »là, je ne prendrais pas la main de mon copain ». Quand t’es dans le RER à Paris à une heure du matin, tu fais attention. »
Une situation qu’il veut contribuer à faire changer grâce à sa notoriété.
Hugo Hoff s’est tué sur le Mont-Blanc
Ce dimanche 31 mai, le jeune freerideur Hugo Hoff, tout juste 20 ans, a été retrouvé mort sur les pentes menant au Mont-Blanc. Il évoluait dans le couloir Gervasutti, sur la face Est du Mont-Blanc du Tacul, quand l’accident, un dévissage de plusieurs centaines de mètres, s’est produit. Une autre personne, légèrement blessée, est impliquée dans l’accident, selon nos confrères du Dauphiné Libéré. Hugo Hoff, membre de la Team Les Arcs mais venu du club de Serre Chevalier (CSSC), participait ses dernière années au circuit Freeride World Tour Qualifier.
« Il a quasi passé toute sa vie au club, réagissait hier soir par téléphone Patrick Gelato, le président du CSSC, au Dauphiné Libéré. Hugo, c’était une belle gueule, un « je croque la vie », une bonne tête très bon dans ses études. Un garçon qui aimait profondément le ski. »
Le calendrier de la coupe du monde 2020/2021 est tombé
Après le ski de fond, le saut à ski ou le combiné nordique, la FIS a publié le calendrier de la coupe du monde 2020/2021 de ski alpin. S’ils ne sont pas définitifs en raison de la crise du coronavirus [voir ci-dessous], la saison devrait débuter, comme d’habitude, à Sölden, sur le glacier du Rettenbach, le dernier week-end d’octobre. Les 14 et 15 novembre, un parallèle individuel et par équipes aura lieu à Zürs, en Autriche. C’est la principale nouveauté de ce calendrier avec le parallèle de Davos (Suisse) prévu le 1er janvier 2021. Les finales sont programmées à Lenzerheide (Suisse) du 17 au 21 mars alors que les slaloms de Levi (Finlande) sont prévus les 20 et 21 novembre.
Du côté des hommes, l’enchaînement Lake Louise, Beaver Creek, Val d’Isère, Val Gardena, Alta Badia, Madonna di Compiglio est prévu avant Noël avec une descente et un combiné alpin à Bormio entre les fêtes. Ensuite, après Davos, le mois de janvier reste classique : Zagreb, Adelboden, Wengen, dont le financement pour les prochains hivers a été trouvé grâce à Swiss-Ski, Kitzbühel, Schladming, Chamonix, avec le retour de la descente sur la Verte des Houches, et Garmisch-Partenkirchen, tout début février, s’enchaîneront. Après les Mondiaux de Cortina d’Ampezzo, s’ils sont maintenus en 2021, il y aura les épreuves de Bansko, Kvitfjell et Kranjska Gora avant le dénouement suisse.
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Chez les femmes, la seule vraie nouveauté vient des épreuves préolympiques de Yanqing, annulées l’hiver passé chez les garçons, prévues les 27 et 28 février en sortie de Mondiaux. Sinon, les traditionnelles épreuves sont maintenues au calendrier : Killington, Lake Louise, St. Moritz, Courchevel avec un géant, Val d’Isère, Semmering, Zagreb, St. Anton, Flachau, Maribor, Crans Montana, Kronplatz, Garmisch-Partenkirchen, Jasna et Åre.
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Ce dimanche, le journal L’Équipe expliquait qu’il n’était « pas certain que la tournée nord-américaine programmée fin novembre-début décembre puisse avoir lieu. La FIS réfléchit à plusieurs versions de la coupe du monde. » Ce à quoi Alexis Pinturault, qui a retrouvé la neige il y a quelques jours à Courchevel, sur la Combe de la Saulire, répondait : « Si on peut avoir un calendrier mieux construit et plus logique, tant mieux ! Faire plus de courses d’un bloc en Amérique du Nord, puis par exemple un bloc en France, un autre en Italie, un autre en Autriche, ce serait plus intéressant que de multiplier les déplacements d’un pays à l’autre tout au long de l’hiver. On peut aussi réfléchir à davantage de courses hommes et femmes sur le même site. »
> Retrouvez ICI l’interview que Jérôme Laheurte, patron du saut et du combiné français, a accordé à Nordic Magazine
La Norvège sélectionne huit freeskieurs en équipe nationale
La Fédération norvégienne de ski (Norges Skiforbundet) a dévoilé ses groupes nationaux de freeski pour l’hiver prochain. Huit freeskieurs sont sélectionnés dans le groupe élite. Pour la première fois, il y a trois femmes : Johanne Killi, la leader, accompagnée de Sandra Eie et Tora Johanson. Chez les hommes, Birk Ruud, vainqueur du globe du big air l’hiver passé, mène une équipe très dense. Oeystein Braaten, Christian Nummedal, Ferdinand Dahl et Sebastian Schjerve y sont également.
> Federico Pellegrino mènera une nouvelle fois l’équipe nationale italienne de ski de fond : notre article ICI
Le confinement étant maintenant terminé, nous vous faisons maintenant un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux déconfinés. Voici la sélection de la semaine.
Un 5×100 mètres sur piste d’athlétisme pour Dorothea Wierer…
… puis une énième sortie à vélo !
Perrine Laffont rayonnante lorsqu’elle retrouve les bosses et la neige sur un névé à Châtel…
… les bosseurs tricolores en profitent pour tourner une chouette vidéo !
Les bouteilles de lait ont plusieurs utilités chez Lindsey Vonn
La snowboardeuse tricolore Anna Martinez s’essaye à la planche d’équilibre
Reprise du tir pour la Polonaise Kamila Zuk…
… et pour le Vosgien Fabien Claude !
Sortie en rollerski avec Antoine Auger pour Quentin Fillon-Maillet…
… avant d’allier l’utile à l’agréable en canoë !
Antonin Guigonnat retrouve le pas de tir du Grand Bornand
Sortie en bateau pour le sauteur à ski norvégien Marius Lindvik
Test d’effort pour l’Allemande Maren Hammerschmit
À Crans Montana, Kevin Rolland retrouve les airs
Nouvelle session danse pour Mikaela Shiffrin
Sortie en amoureux pour Célia Aymonier et Simon Desthieux
Therese Johaug dans la nature…
… un tuto galipettes pour Laura Dahlmeier !
La skieuse handisport britannique Millie Knight se débrouille avec les moyens du bord
Johannes Hoesflot Klæbo, frigorifié, demande une piña colada !
La pilote de bobsleigh Margot Boch retrouve le contact avec la neige dans un décor de rêve
Séance de ski-roues pour la Suédoise Charlotte Kalla, qui annonce viser le skiathlon des Mondiaux d’Oberstdorf 2021
Nouvelles chaussures pour la Suissesse Wendy Holdener
François Braud décide de s’envoyer en l’air
Le biathlète lituanien Vytautas Strolia récolte son miel
Le sauteur acrobatique suisse Noé Roth teste de nouvelles figures !
Myriam Nicole et Romane Miradoli passent une séance de crossfit ensemble
Nicolas Raffort fait du water slide au col du Joly
Le patineur de vitesse Timothy Loubineaud reprend sur les rollers
C’est la reprise pour Nastasia Noens et Tessa Worley…
… et le duo Julien Lizeroux/Clément Noël !
Enak Gavaggio, dit Rancho, et Jean-Frédéric Chapuis s’enferme dans un congélateur : la prochaine vidéo risque d’être incroyable !
Anna Veith confirme : « Je suis prête pour un nouveau chapitre »
Il y a deux semaines, nous vous révélions, via la presse autrichienne, que la skieuse alpine Anna Veith (née Fenninger) allait mettre un terme à sa carrière de sportive de haut niveau. C’est maintenant chose faite. Via un texte partagé sur ses réseaux sociaux, la belle autrichienne de 30 ans, championne olympique, triple médaillée d’or aux Mondiaux et double vainqueure du général de la coupe du monde, annonce son retrait des pistes. « Je suis prête pour ouvrir le prochain chapitre de ma vie. Mon cœur et ma tête me disent qu’il est temps de faire quelque chose de nouveau, commence-t-elle. Le ski est toute ma vie. […] J’ai pu réaliser mes rêves d’enfance et plus encore », écrit-elle notamment en guises d’adieux. Bon vent Anna et mille mercis pour tout.
Kari Vikhagen Gjeitnes prend sa retraite
À 35 ans, la fondeuse norvégienne Kari Vikhagen Gjeitnes prend sa retraite. Skieuse à deux vies, elle a débuté, après avoir remporté le titre mondial juniors en sprint à Rovaniemi (Finlande) en 2005, sur le circuit coupe du monde participant, notamment, à la finale du sprint classique des Mondiaux de Falun (Suède) en 2015. Reconvertie dans la longue distance au sein du Team Koteng, elle avait remporté la mythique Marcialonga l’hiver dernier. « C’est un jour que je redoute depuis longtemps, mais j’ai décidé d’arrêter. Il y a un temps pour tout et aujourd’hui je n’ai plus autant envie que par le passé. Je suis fière et heureuse de tout ce que j’ai accompli », écrit-elle sur Instagram.
La technicienne japonaise Chisaki Maeda, à seulement 21 ans, prend sa retraite après quatre départs en coupe du monde de ski alpin. Enfin, les lugeurs sur piste naturelle autrichiens Florian Glatzl (27 ans), quatrième des championnats du monde 2019, et Bernd Neurauter (29 ans) s’arrêtent également.
> Retrouvez ICI l’interview que Stéphane Bouthiaux, patron du biathlon et du ski de fond français, a accordé à Nordic Magazine
> Les décisions du Conseil printanier de la FIS
Lundi dernier, le Conseil de la FIS s’est tenu en visioconférence. Sur notre site, vous avez pu lire que le fluor allait être progressivement banni et que le Congrès électif de l’instance était reporté au 4 octobre, ou en juin s’il était impossible de se réunir à Zurich à ce moment-là. Mais d’autres décisions ont été actées. La FIS se donne jusqu’au 1er juillet pour confirmer ou non la tenue des Mondiaux de ski alpin à Cortina d’Ampezzo en 2021, sinon ils seront reportés à mars 2022 après les Jeux de Pékin. Les nouvelles dates (11-13 décembre) des Mondiaux de vol à ski de Planica sont confirmées.
Les Mondiaux 2021 de ski sur herbe, dont la saison 2020 est actuellement en suspens, sont attribués à Stitna nad Vlari (République Tchèque). En 2021, les Mondiaux juniors de snowboard/ski freestyle se dérouleront à Krasnoyarsk (Russie) et ceux de ski alpin à St. Anton (Autriche) en 2023. Comme Harrachov (République Tchèque) a retiré sa candidature pour les Mondiaux de vol à ski 2024, les candidatures restent ouvertes jusqu’au 1er mars 2021. Enfin, les épreuves parallèles de ski alpin sont uniformisées : ce ne seront plus que des géants avec un tableau final de 16 skieurs avec rencontres en deux manches, pour plus d’équité.
> Yulia Tchekaleva suspendue, Martine Ek Hagen récupère une victoire datant de 2015 !
Vendredi dernier, on apprenait que la fondeuse russe Yulia Tchekaleva était privée de son palmarès à compter des Jeux de Sotchi 2014 à cause de violations antidopages. Conséquence directe : la Norvégienne Martine Ek Hagen, aujourd’hui 29 ans et retraitée, est déclarée vainqueure du skiathlon de Rybinsk disputé le 25 janvier 2015. Pour TV 2 Norge, la fondeuse scandinave a réagi : « C’est cool de remporter une coupe du monde mais, en même temps, c’est triste que cela se produise. Je suis contente que le dopage soit pris au sérieux et que ceux qui fautent soient punis. »
> Le mercato du ski s’enflamme
Ses derniers jours, plusieurs mouvements ont été officialisés dans le monde des sports d’hiver. Parmi les principaux, le fondeur des Menuires Renaud Jay a donné des sueurs froides à ses fans en publiant un long message pour remercier… Salomon. Son nouveau fournisseur de skis n’est pas encore connu mais beaucoup ont cru, après ce texte, qu’il arrêtait sa carrière !
En ski alpin, Stephanie Brunner rejoint Atomic alors que Justin Murisier et la Franco-Suédoise Estelle Alphand signent chez Head.
> Corinne Suter World Cup Rebel 2020
Pour rester dans la thématique des équipementiers, signalons que la Suissesse Corinne Suter, vainqueure des petits globes de la descente et du super-G l’hiver passé, remporte la cloche récompensant le meilleur élément de l’écurie Head.
> Le couple Aksel Lund Svindal/Amalie Iuel officialisé
Le 17 mai dernier, jour de la fête nationale norvégienne, la hurdleuse Amalie Iuel avait publié une photo d’elle accompagnée de l’ancien champion de ski alpin Aksel Lund Svindal. Ce cliché a fait le tour du royaume à la vitesse de la lumière : il officialise tout simplement la relation amoureuse entre les deux sportifs.
> La Chine inaugure l’Ice Jar
À moins de deux ans des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022, la construction de l’Ice Jar, le Centre d’entraînement pour la haute performance des patineurs chinois, s’est achevée la semaine dernière. Ce bâtiment sera également ouvert au public.
> Marit Bjoergen reprend la compétition avec le Team Ragde Eiendom et vise la Vasaloppet 2021 : notre article ICI
> Des bébés dans le monde de la luge, l’Euro 2021 attribué à Sigulda
L’Allemande Natalie Geisenberger, absente l’hiver dernier pour grossesse, a mis au monde le 2 mai dernier Leo, son premier enfant. L’Autrichienne Nina Reithmayer, argentée lors des Jeux de Vancouver en 2010, est maman d’une petite Léonie depuis quelques jours. Le 21 février, Dajana Eitberger avait donné naissance à Levi. Enfin, le lugeur américain Chris Mazdzer s’est récemment marié avec sa fiancée Mara à Salt Lake City.
Parallèlement à toutes ses bonnes nouvelles, la FIL a confié l’organisation des championnats d’Europe 2021 à Sigulda, en Lettonie.
> Déjà deux Grands Prix juniors de patinage artistique annulés
C’est à Richmond (Canada), du 26 au 29 août, que la saison des Grands Prix juniors de patinage artistique devait s’ouvrir. Malheureusement, l’événement a été annulé à cause du coronavirus, comme la deuxième étape prévue à Kosice (Slovaquie) du 2 au 5 septembre. Le Challenger Series de Bratislava (Slovaquie/16-19 novembre) connaît le même sort. En l’état actuel, les Grands Prix juniors commenceraient à Budapest (Hongrie) du 9 au 12 septembre.
> La saison régulière de NHL est terminée, des playoffs à 24 ?
La NHL, ligue majeure nord-américaine de hockey sur glace, a officiellement clôturé sa saison régulière, stoppée depuis le mois de mars à cause du coronavirus. Le Russe Alexander Ovechkin, devenu papa pour la deuxième fois le week-end passé, remporte son neuvième trophée Maurice Richard récompensant le meilleur buteur de la saison (48 buts), à égalité avec le Tchèque David Pastrnak. Concernant les plans de reprise, le commissionnaire Gary Bettman a expliqué que les playoffs se disputeront dans deux villes et à 24. Reste à en définir les conditions.
The @NHL has released a Return to Play Plan for the 2019-20 season.
◾ 24 teams to compete for #StanleyCup
◾ 2 hub cities will host games
◾ Protocol for return to training
◾ Draft LotteryFull Details: https://t.co/JGXioEC4FA pic.twitter.com/3KoUjPRsq4
— NHL Public Relations (@PR_NHL) May 26, 2020
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> 80 jours plus tard, le skieur alpin norvégien Atle Lie McGrath reçoit ses trophées de vainqueur du général et du classement du géant de la coupe d’Europe
> Les Grands Prix d’été de combiné nordique réduits à peau de chagrin : notre article ICI
> Sven Hannawald nous fait découvrir la vue depuis le tremplin olympique de Garmisch-Partenkirchen en été
> Découvrez la plus belle affiche de l’hiver de luge : la coupe du monde de luge sur piste naturelle d’Umhausen décroche le prix de 1 000 euros mis en jeu
> Le rollerski à Taïwan, ça se passe comme ça !
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