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Martin Fourcade a vibré devant Koh Lanta : L’Île des héros
Et soudain, au beau milieu des Camille Combal, Gims, Thibaut Pinot, Evan Fournier, Camille Cerf, Jarry, Slimane, Gabriel Attal, Arthur, Kristina Mladenovic ou Inès Reg, Martin Fourcade surgit ! Lors de la grande finale de Koh Lanta : L’Île des héros, 24e opus du jeu d’aventure star de la grille des programmes de TF1 ayant tenu en haleine des millions de téléspectateurs durant le confinement, l’ancien biathlète a glissé un petit mot aux candidats. Depuis son jardin, le quintuple champion olympique, redescendu de l’aiguille du Chardonnet, a dressé un parallèle entre l’émission et le sport de haut niveau en prenant l’exemple, aujourd’hui fameux, de l’élimination du duo Charlotte/Teheiura avec deux colliers d’immunité.
« Koh Lanta a été pour moi un des feuilletons du confinement. J’ai été marqué de voir les similitudes avec le sport de haut niveau lors du conseil qui élimine Teheiura et Charlotte. Pour gagner, il faut prendre des risques et ça veut dire parfois accepter de perdre. Je pense que beaucoup de sportifs de haut niveau auraient pu faire la même erreur que ça. » (Martin Fourcade à propos de Koh Lanta)
Une incursion remarquée qui a fait réagir en plateau, où Naoil, boxeuse professionnelle, a été sacrée quelques minutes plus tard, et sur les réseaux sociaux. Rappelons qu’il y a quelques semaines, Denis Brogniart, le présentateur du programme, déclarait que Martin Fourcade pourrait briller sur Koh Lanta. Cette intervention était-elle une pierre de plus vers la participation du néo-retraité à l’émission mythique de TF1 ? Rien n’est moins sûr.
> Pendant ce temps-là, ses ex-coéquipiers se rassemblaient pour la première fois de l’été à Prémanon (Jura) : notre article ICI
L’hommage de Martin Fourcade à Arthur
Quasiment au moment où son message pro-Koh Lanta passait sur TF1, on pouvait également voir Martin Fourcade sur Franceinfo, la chaîne d’information du service public, dans L’instant TLS. Invité, par visio, du journaliste Fabien Lévêque, le Catalan est revenu sur son engagement pour l’association Les étoiles filantes de laquelle il est parrain.
« Je suis très proche du petit Arthur [décédé récemment, ndlr.]. Son papa était mon kiné en équipe de France de biathlon et sa maman travaille pour mon équipementier Rossignol. L’association est là pour accompagner les familles et aider les enfants et la recherche sur le gliome infiltrant du tronc cérébral, cancer du cerveau chez les enfants. L’association a surtout pour but de faire rêver ses enfants dans leurs derniers mois de vie. C’est ce qui a permis à Arthur de partir des étoiles plein les yeux. », explique-t-il notamment. Lors de son week-end au pied du Mont-Blanc avec Michel Lanne et Julien Lizeroux, il a allumé une bougie en son hommage. Une vente aux enchères avec des lots exceptionnels et dont les bénéfices seront reversés à l’association Les étoiles filantes sera organisée dans les mois à venir.
> Les Mondiaux de biathlon d’été 2020 annulés, le Congrès de l’IBU repoussé en novembre et Lenzerheide candidat pour les Mondiaux 2025 : notre article ICI
Laura Gauché sur l’ouverture du glacier du Pisaillas : « Ça fait tellement du bien de pouvoir prendre l’air »
Dès samedi dernier, au premier jour de l’ouverture du glacier du Pisaillas, sur les hauteurs de Val d’Isère, la Tignarde Laura Gauché, 25 ans, a retrouvé le plaisir du ski. « Nous sommes trois sur ce stage de cinq jours avec Tiffany Gauthier et Jennifer Piot. Romane Miradoli est aux Deux-Alpes avec le groupe technique », explique d’entrée la descendeuse à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Elle est ensuite revenue, sans retenue, sur ses premières descentes de l’intersaison marquées par les gestes barrières mais aussi sur son changement d’équipementier, la retraite de son amie Noémie Larrouy et sur l’hiver à venir, incertain.
- Comment se déroule cette très attendue reprise sur les skis ?
Après 3 mois d’arrêt, nous avions toutes encore plus envie de retourner sur les skis qu’à l’habitude. La météo n’est pas clémente [le brouillard est de la partie, ndlr.] mais on s’adapte. Ça fait tellement du bien de pouvoir prendre l’air et de reprendre des sensations sur les skis.
- Quelles sont les mesures qui ont été mises en place pour permettre ce retour ?
Tous les athlètes ainsi que le staff a été testé afin de trier les non contaminés, les malades et ceux qui sont immunisés après avoir eu le Covid-19. Par exemple, dans les chambres, nous ne pouvons mélanger que les personnes testées positives qui sont donc maintenant immunisées. Pour les autres, ce sont obligatoirement des chambres individuelles. Notre kiné nous prend la température deux fois par jour, le matin et le soir. Le port du masque est bien évidemment obligatoire dans les transports et sur les remontées mécaniques.
- Les règles sont-elles compliquées à respecter ?
Certaines règles sont compliquées à suivre, notamment sur le nombre de personnes dans les véhicules. Il faut un conducteur et un personne maximum par banquette. Nous devons donc prendre beaucoup de bus et de voitures pour monter au ski, ce qui n’est pas très écolo… Dans notre groupe nous ne sommes pas beaucoup mais j’ai discuté avec les coachs de clubs et c’est très compliqué à organiser pour eux, car ils ont des effectifs plus conséquents. Certains clubs ne peuvent pas monter à cause de ce problème.
« J’avais l’impression d’être arrivée au bout avec Salomon et que ça ne convenait plus à mon type de ski »
- Heureuse, malgré tout, de retrouver le groupe ?
Très heureuse de retrouver tout le monde après ces mois d’isolement et encore plus de revoir la neige ! C’est rare de ne pas voir le groupe pendant si longtemps : ils m’ont presque manqué ! D’habitude nous vivons onze mois sur douze ensembles [rires].
- Ce printemps, vous êtes passée de Salomon à Head : pourquoi avez-vous changé de fabricant de skis ?
J’avais besoin d’un changement. Depuis que je suis à un niveau coupe du monde, je n’avais jamais testé aucune autre marque et je voulais voir ce qui se faisait ailleurs. J’avais l’impression que j’étais arrivée au bout avec Salomon et que ça ne convenais plus à mon type de ski. Avec la saison abrégée à cause du coronavirus, j’ai pris le risque de changer sans pouvoir tester le matériel Head mais je suis tout de même contente de l’avoir fait.
- Quelle est la suite de votre programme ?
Comme que je viens de changer de marque, je vais skier une semaine de plus que les autres afin de bien tester le nouveau matériel. Je reste donc sur Val d’Isère la semaine prochaine. Puis nous enchaînerons sur trois semaines de ski aux Deux-Alpes [où les descendeurs et techniciennes vont retrouver la neige ses prochains jours, ndlr.].
- Quels sont vos axes d’entraînement cet été ?
La première mission, bien sûr, est de trouver les bons réglages sur mon nouveau matériel. Entre les nouvelles chaussures et les nouveaux skis j’ai pas mal de choses à tester… En parallèle, nous travaillons toujours techniquement afin de construire des bonnes bases pour l’hiver prochain.
« Noémie va beaucoup de manquer, c’est triste de finir sur une blessure »
- Que viserez-vous lors de la saison 2020/2021 ?
J’aimerais pouvoir m’exprimer sur toutes les pistes et notamment sur les tracés difficiles où j’ai une revanche à prendre par rapport à l’hiver dernier, marqué par de nombreuses chutes. L’objectif est de reprendre du plaisir. Nous sommes dans l’expectative quant aux Mondiaux de Cortina 2021 : j’espère vraiment qu’ils auront lieu.
- Enfin, Noémie Larrouy a pris sa retraite ce printemps, comme elle nous l’expliquait il y a quelques semaines dans une interview : dans quel mesure ce départ affaiblit-il le groupe vitesse féminin ?
C’était ma colocataire pendant de nombreuses années et elle est devenue une amie très proche. Son départ à la retraite me touche beaucoup. C’est triste de finir sur une blessure, elle va beaucoup me manquer. En ce qui concerne notre groupe, ce n’est peut-être pas le plus impressionnant vu de l’extérieur mais avec notre moyenne d’âge de 26, 27 ans, assez jeune pour un groupe de vitesse, nous avons des bons moteurs comme Romane ou Tiffany qui nous poussent vers le haut et nous nous défendons avec nos armes.
Camille Cabrol : « Ça ne m’a pas surprise »
Il y a quelques semaines, la bosseuse Camille Cabrol était l’invitée de la Planète Blanche de Nordic Magazine pour revenir sur son hiver, marqué par de très jolies performances sur le circuit coupe d’Europe après des longs mois de convalescence. Au moment de la publication des groupes nationaux, son absence des listes nous a marqué et nous l’avons recontacté pour en savoir plus. À quelques heures de retrouver la neige sur le glacier de Val d’Isère (Savoie), la skieuse de Megève nous a expliqué avoir travaillé ces dernières semaines « le physique avec beaucoup de vélos et un peu de musculation pour arriver prête à encaisser les stages de ski. On a rarement l’habitude de ne pas les chausser aussi longtemps. » Ce sera donc chose faite ce mardi.
La semaine passée, elle était avec le reste du groupe à Albertville au Centre national de ski de haut niveau (CNSHN) où les mesures barrières mises en place l’ont marqué : « C’était très cadré au niveau sanitaire avec le port du masque obligatoire, la désinfection des barres de musculation et il fallait amener son propre matériel comme son tapis… Mais ça nous a permis de quand même nous entraîner. » Dans ce nouvel entretien qu’elle nous accorde en exclusivité, Camille Cabrol explique en détails ce qu’implique son absence des collectifs nationaux.
- Vous n’êtes pas sélectionnée dans les groupes nationaux pour l’hiver prochain : comment avez-vous réagi à cette annonce ?
Je n’avais pas forcément pas été prévenue avant mais avec les réunions de débrief avec les coachs après la saison, ça ne m’a pas surprise.
- Vous vous y attendiez donc un petit peu. Pourtant vous aviez réalisé de bons résultats sur le circuit de la coupe d’Europe l’hiver dernier pour votre retour après une longue convalescence…
Sur la coupe d’Europe, ça s’est super bien passé mais il y a ensuite eu le coronavirus qui nous a empêché de terminer la saison. Je n’ai donc pas pu montrer mon évolution aux championnats de France. Ça a un peu pesé dans la balance et ça m’a porté préjudice. J’avais fait de bons résultats cet hiver mais ce n’était pas suffisant pour rester sur les listes des collectifs nationaux.
- Vous continuez de vous entraîner avec le groupe, notamment votre amie Perrine Laffont, en tant que partenaire d’entraînement : concrètement, que cela change-t-il pour vous ?
Je reste avec le groupe et le staff pour tous les stages prévus comme si j’étais en équipe de France. C’est surtout au niveau financier que ça change pour moi…
- Vous allez recevoir moins d’aides fédérales ?
Ça va me coûter plus cher. La Fédération va encore m’aider un peu mais je vais devoir payer un peu plus cher que si j’étais dans les collectifs nationaux.
« J’ai encore une chance de prouver ce que je sais faire : l’hiver prochain va être décisif pour ma carrière »
- Vous pourrez tout de même prendre part aux compétitions internationales l’hiver prochain ?
Oui, oui. Il y aura une sorte de sélection cet automne pour savoir si je suis prête à retourner sur les coupes du monde.
- Justement, la saison 2020/2021 sera décisive pour votre carrière de sportive de haut niveau…
La Fédération me laisse encore une chance parce qu’ils auraient très bien pu me virer complètement. J’ai encore une chance de prouver ce que je sais faire et c’est vrai que l’hiver prochain va être un peu décisif pour moi et ma carrière.
- Comment voyez-vous votre avenir ?
Franchement, je le prends bien et ça me remotive parce qu’ils croient encore en moi et je dois donner le maximum du maximum pour leur montrer qu’ils ont fait le bon choix en me laissant cette chance.
- Vous êtes sur Val d’Isère à partir de ce lundi et vous retrouverez les skis ce mardi. Quelle sera la suite de votre programme estival ?
On reste presque tout le mois de juin sur Val d’Isère jusqu’à ce que le glacier ferme. Puis il y aura plusieurs stages de quatre cinq jours avec deux jours de stage entre. En juillet/août, il y aura beaucoup de physique et water jump parce que, normalement, on ne pourra pas partir dans l’hémisphère sud [notamment à Perisher, en Australie, où les bosseurs français ont leurs quartiers estivaux depuis quelques années, ndlr.] à cause du coronavirus.
Le Lager 157 Ski Team organise des compétitions à Orsa Grönklitt
Pour pallier le manque, le Lager 157 Ski Team, équipe suédoise professionnelle de ski de fond, a décidé d’organiser deux courses en fin de semaine passée à Orsa Grönklitt, dans le centre du pays. Sur le 15 kilomètres classique, Britta Johansson Norgren (42 min 41) domine Laila Kveli, du Team Engcon, de huit secondes alors qu’Emil Persson (36 min 21) s’impose devant ses coéquipiers Marcus Johansson et Anton Karlsson.
Sur la course en montée, Johansson Norgren (1 h 3 min 20 sec) réalisait le doublé. Lina Korsgren (Team Ramudden) terminait à presque deux minutes. Chez les hommes, Oskar Kardin (53 min 20), du Team Ragde Eiendom, s’impose six secondes devant Calle Halfvarsson.
Quelques jours avant ses premières courses compétitives de l’été, Andreas Holmberg et Emil Persson parcouraient 216 kilomètres en 11 heures en faisant le tour du Storsjörn, grand lac situé juste à côté d’Östersund.
> Cette semaine, le World Classic Tour, circuit réunissant les plus belles courses de rollerski estivales en Scandinavie, a été annulé… mais il va exister virtuellement : notre article ICI avec Baptiste Noël, coordinateur du circuit
Le confinement étant maintenant terminé, nous vous faisons maintenant un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux déconfinés. Voici la sélection de la semaine.
Entraînement de tir à Antholz pour Dorothea Wierer…
… avant de se réhydrater (toujours important) !
Lindsey Vonn soutient le mouvement #BlackLivesMatter
Derniers réglages sur la piste d’athlétisme pour Coline Saguez…
… avant de rechausser les skis !
Antonin Guigonnat dans la tempête jurassienne à Prémanon
Une semaine après Quentin Fillon-Maillet, Tarjei Boe s’essaye au canoë
Le snowboardeur freestyle suisse Iouri Podladtchikov en mode contorsionniste
Perrine Laffont a de nouvelles chaussures pour le premier stage sur neige de l’été qui commence… aujourd’hui !
Les chaussettes trouées de Wendy Holdener
Andrew Young et James Clugnet entre les murs de neige
La biathlète groenlandaise Ukaleq Slettemark grande amatrice de fraises
Erik Lesser teste sa nouvelle carabine
Karoline Horchler part courir et… arrive à cet endroit magnifique !
Denise Herrmann entre deux séances d’entraînement à Oberhof
Descente estivale pour la Suédoise Frida Hansdotter
Quand Luc Alphand tourne aux Arcs pour Enak Gavaggio alias Rancho !
La fin du confinement vue par Victor de le Rue (avec Kilian Jornet) !
Ça soulève de la fonte pour la skieuse canadienne Marie-Michèle Gagnon…
… et le Suisse Reto Schmidiger !
Séance de running pour Marie Bochet
La Libanaise Huguette Fakhry encore sur son snowboard !
Maren Skjoeld prend sa retraite à 26 ans
Absente des groupes nationaux norvégiens pour l’hiver à venir, la skieuse alpine Maren Skjoeld, médaillée de bronze olympique en 2018 à 24 ans lors de l’épreuve par équipes avec, notamment, Nina Haver-Loeseth, également nouvelle retraitée, a décidé de ne pas rempiler. « Ce n’était certainement pas une décision facile à prendre mais je sais maintenant combien cela coûte d’être seule, non seulement sur le plan financier, mais aussi physique et mental, écrit-elle sur Instagram. Ce n’était pas comme ça que je voulais que les choses se terminent… » En 2016, elle avait remporté le classement général de la coupe d’Europe devant l’Autrichienne Stephanie Brunner.
> Le combiné italien Lukas Runggaldier arrête également sa carrière : notre article ICI
Olivier Véran, le ministre de la Santé, aidé par le frère de Marie Jay Marchand-Arvier !
Ce sont nos confrères du Républicain Lorrain qui ont repéré l’information à la fin du mois dernier : le nouveau directeur de cabinet d’Olivier Véran, le ministre de la Santé très médiatisé pendant la crise du coronavirus, n’est autre que le frère de l’ancienne skieuse Marie Jay Marchand-Arvier. Jérôme Marchand-Arvier, jusque-là directeur général adjoint de l’AP-HP, a pris la suite de Raymond Le Moigne. Comme sa sœur est mariée au champion olympique de biathlon Vincent Jay, il a aussi un beau-frère ancien sportif de haut niveau. Au Parisien en 2009, Monique, la maman, racontait que Jérôme, alors adjoint au maire de Nancy, avait passé « deux nuits dans le train » pour ne pas rater la course de sa sœur aux Mondiaux de Val d’Isère. Rassurons Olivier Véran, MMJA a pris sa retraite en 2015 !
> Maren Lundby reçoit enfin son trophée du Raw Air
En marge de la présentation des équipes nationales norvégiennes de saut à ski pour l’hiver 2020/2021, Maren Lundby a reçu le trophée de lauréate du Raw Air 2020 au pied du tremplin d’Holmenkollen. Le Polonais Kamil Stoch, vainqueur de cette tournée interrompue à cause du coronavirus, attend toujours son bien.
> La date du sprint disputé dans le stade olympique d’Helsinki connues
Les organisateurs du sprint de ski de fond d’Helsinki, qui aura lieu dans l’enceinte rénovée du stade olympique finlandais, aura lieu le 26 janvier 2021. Ce sera au lendemain de l’ouverture des cinq semaines des Helsinki Ski Weeks. Les plus grands fondeurs de la planète sont espérés dans la capitale finlandaise le dernier mardi du mois de janvier deux jours après le week-end de coupe du monde de Lahti.
> Les combinés autrichiens ont repris sur la neige de Ramsau am Dachstein : notre article ICI
> Marie Jay Marchand-Arvier rejoint l’aventure Méribel-Courchevel 2023…
L’ancienne skieuse alpine Marie Jay Marchand-Arvier, vice-championne du monde du super-G en 2009 derrière Lindsey Vonn, entre au Comité d’organisation des Mondiaux 2023 de Méribel/Courchevel. « Elle y sera chargée de différents projets de communication notamment digitaux et de l’animation des réseaux sociaux », nous apprend le communiqué de presse.
> … dont les travaux sur la piste avancent !
> Le mercato du ski continue
Parmi les mouvements enregistrés la semaine dernière chez les manufacturiers de skis, on note le départ du slalomeur britannique Dave Ryding de chez Dynastar. Comme vous avez pu le lire sur notre site, les frères Claude rejoignent Rossignol. Enfin, les jeunes alpins norvégiens Timon Haugen et Fabian Wilkens Solheim rejoignent Head, comme Laura Gauché, alors que l’Allemand Josef Ferstl a prolongé son contrat avec la firme autrichienne.
> Le musher norvégien Thomas Waerner est enfin rentré au pays
Après avoir passé presque trois mois bloqué en Alaska, le Norvégien Thomas Waerner, vainqueur de l’Iditarod, la plus grande course de chiens de traîneau au monde, juste avant le confinement a enfin réussi à rentrer en Norvège. « Un avion DC-6B qui a volé pour Braathens SAFE entre 1962 à 1971 a permis le rapatriement. Le musée Jær, avec l’aide de la Fondation Braathen et de l’un des sponsors de Thomas Waerner, a acheté l’avion », indique la NRK.
> Hedda Baangman rejoint le Team Nordic Athlete
Il y a quelques jours, Morten Eide Pedersen et Linn Soemskar rejoignaient l’équipe professionnelle finlandais Team Nordic Athlete, précédemment Team Mäenpää, qui disputera la Visma Ski Classics. Depuis, c’est au tour de la Suédoise Hedda Baangman, 25 ans, de signer avec cette équipe. En février 2015, elle débutait en coupe du monde à seulement 20 ans. Depuis, elle a passé trois ans aux États-Unis pour étudier à l’Université du Colorado. Elle arrivera en Suède à la fin de la semaine pour rejoindre ses nouveaux coéquipiers en camp d’entraînement à Idre Fjäll.
> Fin du feuilleton pour le nouveau coach français de saut à ski : le Tchèque David Jiroutek
> Grenoble jouera Mannheim en Ligue des champions
Le tirage au sort des seizièmes de finale de la Champion’s Hockey League a eu lieu au cours de la semaine dernière. Les Brûleurs de Loups de Grenoble, qualifiés grâce à leur première place de la saison régulière du dernier exercice non achevé à cause du Covid-19, joueront les Allemands de Mannheim. Le match aller aura lieu le 6 ou 7 octobre avant un retour la semaine suivante.
Round of 32: ?? @adlermannheim ? @bruleursdeloups ?? #ChampionsGoBeyond pic.twitter.com/HfLdtcPYGf
— Champions Hockey League (@championshockey) June 3, 2020
> Le vice-président de la FIS est décédé
Le Slovène Janez Kocijancic est mort des suites d’une longue maladie à 78 ans. Il était membre du Conseil de la FIS depuis 1981 et vice-président de l’instance depuis 10 ans. Il était également à la tête des Comités européens olympiques depuis 2017.
You can leave a message of remembrance for EOC President Janez Kocijančič on a special tribute page here ?https://t.co/zPbY6bX5Pm pic.twitter.com/7MEWnzEb88
— EurOlympic (@EOCmedia) June 4, 2020
> La sprinteuse norvégienne Kristine Stavaas Skistad perd son grand-père
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For en morfar!! Takk for alt❤️hvil i fred?
Une publication partagée par SKISTAD (@kristineskistad) le 5 Juin 2020 à 12 :20 PDT
> La fondeuse russe Yulia Belorukova, maman cet hiver et mariée depuis mai 2019, prend le nom de son mari et devient Yulia Stupak
> Lou Barin rend hommage à Hugo Hoff, « l’homme le plus gentil et le plus bienveillant et gentil que je connaisse »
> Le biathlète slovaque Matej Lepen éclate son iPhone !
> Restez en forme avec Anaïs Bescond, Romane Miradoli et Lucas Chanavat !
> La mignonnerie de ce jeune fan de Martin Fourcade
My supporters are the best ? ??
— Martin Fourcade (@martinfkde) June 2, 2020
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