PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut la plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Mardi dernier, 23 juin, était célébré l’olympisme via la Journée olympique et paralympique, instaurée par le CIO en 1949 pour commémorer la naissance des Jeux olympiques modernes, à Paris, le 23 juin 1894.
À cette occasion, la Planète Blanche de Nordic Magazine a décidé de demander à quelques athlètes hivernaux de trifouiller dans les méandres de leur mémoire pour se rappeler d’un moment marquant de leur expérience olympique ou paralympique.
Fabrice Guy (combiné nordique | champion olympique individuel en 1992 et médaillé de bronze par équipes en 1998) : « On est tout petits par rapport aux athlètes paralympiques »
« J’ai porté la flamme des Jeux paralympiques d’Albertville-Tignes en 1992. C’était un moment hyper important pour moi parce que je connaissais un athlète engagé. Celui qui a tenu la flamme avec moi, un malvoyant [le nordique Luc Sabatier guidé par Christian Chaix, ndlr.], a fait les mêmes médailles que moi par la suite [en réalité, il remporte trois médailles de bronze en ski de fond sur le 10 kilomètres, le 30 kilomètres et le relais 3×5 kilomètres avec Hervé Lemoing et Elie Zampin, ndlr.]. Quand j’ai allumé la vasque paralympique avec lui, je me suis vraiment rendu compte qu’on est tout petits par rapport à eux. Ce sont des gens qui ne se plaignent jamais. Ça fait aussi réfléchir à pas mal de choses. En tant que valides, on n’a pas le droit de se plaindre. »
Tifany Huot-Marchand (short track | participante aux Jeux olympiques de PyeongChang 2018) : « Ils m’ont fait une moustache, de la barbe, des tâches de rousseur… »
« En 2018, c’était ma première participation aux Jeux olympiques, tout était nouveau pour moi. Et il se trouve que dans le village olympique, il y a des bulles où tu peux prendre des photos et les imprimer. Tout le monde y passe pour les mettre sur un grand mur. Il y a des photos de tous les athlètes, de toutes les disciplines, donc c’est vraiment super. Un jour, on a décidé avec Bruno, notre kiné, et avec Thibaut Fauconnet [son petit ami lui aussi short trackeur, ndlr.] d’aller prendre une photo souvenir. Sauf qu’avec eux, rien n’est jamais banal. Il y avait Thibaut en mode rugbyman avec du scotch autour de la tête, Bruno avec un long truc sur son nez et moi… eh bien moi, ils sont allés demander un feutre. Et ils m’ont fait une moustache, de la barbe, des taches de rousseur. Et j’avais mon bonnet bien enfoncé et tout droit sur ma tête. La photo a fait une tuerie. Sauf que je n’ai pas précisé que le feutre qu’ils ont pris était indélébile… Et le lendemain, nous avions notre journée média au club France [rires]. »

La fameuse photo… – Photo Tifany Huot-Marchand
Camille Cabrol (ski de bosses | participante aux Jeux olympiques de Pyeongchang 2018) : « Tellement heureuse de voir mes parents à l’autre bout du monde »
« Mon plus beau souvenir aux Jeux je pense que c’est après mon run de qualification que je termine à la seizième place. J’ai vu mes parents, fiers de moi, en bas de la piste. J’étais tellement heureuse de les voir ici à l’autre bout du monde ! »
Thomas Dubois (ski nordique | participant aux Jeux paralympiques de Pyeongchang 2018 avec son guide Bastien Sauvage) : « Incroyable de vivre ce titre de l’intérieur»
« La cérémonie d’ouverture où on entre derrière le drapeau de la France nous avait beaucoup marqués avec Bastien. C’était un moment incroyable. Après, la médaille d’or en relais [Benjamin Daviet, Thomas Clarion avec son guide Simon Valverde et Anthony Chalençon avec son guide Antoine Bollet, ndlr.], où j’étais remplaçant, c’était des émotions incroyables de vivre ça de l’intérieur. Pendant la course, j’étais en tribune avec Bastien et les autres Français. Après, on a pu descendre dans la raquette d’arrivée pour voir les autres. C’était super de partager ça avec eux et le staff. Cette médaille, ils attendaient depuis des années, ils en parlaient tout le temps. De voir la concrétisation de cela, c’était fou. La Marseillaise aussi… »

L’arrivée du relais magique… – Archive
Perrine Laffont (ski de bosses | championne olympique en 2018) : « À Sochi, je monte dans le télésiège avec un Australien… »
« Lors de mes premiers Jeux, quand j’avais 15 ans [à Sotchi, sur le site de Rosa Khutor, ndlr.], on s’entraînait avec les garçons et j’ai pris le télésiège avec un Australien pour monter en haut de piste. Je commence à lui parler et je lui demande si c’était ses premiers Jeux. Il me répond « Non, c’est mes troisièmes », d’une manière un peu méchante. Je me suis dit »bon, ok, il n’est pas sympa, il a pas envie de parler »… Le soir, j’en parle avec les autres athlètes et il s’avère que cet athlète était Dale Begg-Smith, champion olympique en 2006 et vice-champion olympique en 2010 [et quatre fois vainqueur du général de la coupe du monde des bosses, ndlr.]. »
Véronique Pierron (short track | participante aux Jeux olympiques de Vancouver 2010, Sotchi 2014 et PyeongChang 2018) : « Je me suis fait voler mes patins 15 jours avant de partir aux Jeux… »
« Ce n’est pas une anecdote très amusante… Quinze jours avant de m’envoler pour PyeongChang, je me suis fait voler mes patins à l’aéroport de Barcelone, en Espagne. J’ai eu un gros moment de panique pendant dix jours ! Heureusement, la police a résolu le problème cinq jours avant de partir. Cette histoire a tout de même failli me faire louper les Jeux olympiques… »
Marie Bochet (ski alpin | octuple championne paralympique entre 2014 et 2018) : « Quelques minutes avant le départ, je ne savais quels skis j’allais mettre »
« Sur le podium de la première médaille d’or [lors de la descente de Sotchi 2014, ndlr.], il y avait quelque chose d’assez surprenant parce que j’étais à la fois très heureuse et perdue. C’était la concrétisation d’un objectif de carrière. Il y avait cette double sensation ambivalente un peu bizarre. Ça m’avait troublée parce que je ne m’y attendais pas vraiment d’autant qu’au départ de la course je ne savais pas quels skis j’allais chausser. On avait le droit à des skis de super-G ou de descente sachant que ceux-là étaient plus longs à tourner donc plus difficiles et que sur les deux derniers entraînements je n’avais pas réussi à passer toutes les portes. C’était soit je la joue un peu risquée avec les skis de descente qui pouvaient me faire aller plus vite, soit je joue la sécurité avec les super-G. On avait préparé les deux paires de skis parce que je n’étais pas sûre de moi. Finalement, je suis partie avec les skis de descente ce jour-là et voilà. Je ne regrette absolument pas ce choix. C’est assez drôle de se dire que quelques minutes avant le départ je ne savais pas quels skis j’allais mettre. »
Maé-Bérénice Méité (patinage artistique | participante aux Jeux olympiques 2014 et 2018) : « Pouvoir se balader en tee-shirt lors des JO d’hiver ! »
« Lors des Jeux de Sotchi 2014, ce qui m’a marqué c’est tout simplement le fait de pouvoir se balader en t-shirt, en plein mois de février lors des JO… d’hiver ! Au-delà de ça, comme tout athlète, je pense que la cérémonie d’ouverture est toujours un événement très spécial. Enfin, être porte drapeau de la délégation française lors des Universiades d’Hiver 2019 était moment de fierté unique ! »

Maé-Bérénice Méité (FRA) – Instagram Maé-Bérénice Méité
> Le sauteur à ski suisse Simon Ammann, quadruple champion olympique, est papa pour la troisième fois : notre article ICI
Tom Stensaker, l’homme qui cherchait les derniers résidus de neige : « C’est triste quand la saison se termine »
Sur le réseau social Instagram, la Planète Blanche de Nordic Magazine avait repéré depuis quelques semaines un Norvégien se photographiant et se filmant sur de petites bandes de neige. En légende, il donne les détails des résidus de neige, comme le 18 juin dernier : « 60 m x 250 = 15 km, Varingskollen, Nordmarka, Norway. » Intrigués, nous avons décidé de contacter cet homme, Tom Stensaker, architecte de 45 ans.
> Cliquez ICI pour accéder au compte Instagram de Tom Stensaker
« Il n’y a que quelques autres personnes qui font comme moi, nous explique-t-il. Les médias norvégiens adorent quand je pose mes skis sur des restes de neige et que je fais des allers-retours sur des bandes de 11 à 50 mètres. » Tous les endroits où il skie sont situés autour d’Oslo, à une heure de route maximum. Le 23 juin, il annonçait sur son réseau social préféré rendre les armes, la mort dans l’âme : « 231 jours de ski du 7 octobre au 21 juin dans le district osloïte de Marka. » « Jusqu’à présent, j’ai parcouru 341 000 kilomètres, je suis peut-être le fondeur avec le plus de distance au compteur », nous balance-t-il, dans un sourire, en guise de conclusion.
https://www.instagram.com/p/CBLP21XFwrx/
> Le fondeur suisse Candide Pralong court le 10 000 mètres des championnats suisses en moins de 30 minutes : notre article ICI
L’équipe de France de ski de bosses a retrouvé la neige : « En trois semaines, on a un eu toutes les conditions », explique Perrine Laffont
En stage sur le glacier du Pisaillas de Val d’Isère (Savoie) depuis trois semaines, l’équipe de France de ski de bosses profite de bonnes conditions d’enneigement selon sa leader Perrine Laffont, interrogée par la Planète Blanche de Nordic Magazine : « On a eu un peu toutes les conditions : de la neige, du brouillard, de la pluie… Mais depuis dix jours, il fait beau. La préparation se passe bien, les conditions sont bonnes. » Comme on a pu le découvrir en images dans son dernier Vlog, le collectif s’est réuni chez Nicolas Degaches peu après le déconfinement pour un stage axé sur le physique avant de passer par Albertville, comme nous l’avait dit Camille Cabrol. Le départ de Val d’Isère se fera le 11 juillet. « Ensuite on aura quelques jours de repos avant d’aller faire des acrobaties en water jump », dévoile la championne ariégeoise, enthousiaste.

La bonne ambiance règne au sein de l’équipe de France de ski de bosses – Instagram Rémy Damiani
> Les compétitions de saut à ski ont repris en Norvège et en Slovénie
Le collectif bobsleigh/skeleton s’est retrouvé la semaine dernière à Mâcot-la-Plagne : « Ça fait plaisir de retrouver le groupe », avoue la pilote de bobsleigh Margot Boch
De mercredi à vendredi dernier, les skeletoneurs et les bobeurs français se sont revus pour la première fois depuis très longtemps. Lors de ce premier stage estival, celui prévu au début du mois ayant été annulé pour des raisons sanitaires, les athlètes ont pu reprendre la poussée, secteur ô combien important, à Mâcot-la-Plagne. « L’objectif, déjà, c’était de se retrouver toute l’équipe ensemble et de se remettre à la poussée, indique Agathe Bessard, spécialiste de skeleton, à la Planète Blanche de Nordic Magazine. C’était la première fois qu’on poussait depuis la fin de saison dernière. On a repris les sensations. » « Ça s’est super bien passé, ça fait plaisir de retrouver le groupe pour s’entraîner ensemble, renchérit la pilote de bobsleigh Margot Boch. Ça a été trois jours positifs où on a pu s’entraîner et retravailler [avec Carla Sénéchal, sa freineuse, ndlr.] la technique et se remettre dans la préparation pour les Jeux de Pékin 2022. » Le groupe a été renforcé par l’arrivée de l’ancienne pistarde Sandie Clair, future pousseuse.
Après un début de préparation où les athlètes s’entraînaient en solitaire depuis la mi-avril en contact régulier avec le préparateur physique, le rythme de ce stage était soutenu. Si le matin était consacré à la poussée (on a notamment pu voir Agathe Bessard pousser un bobsleigh ou Dorian Hauterville et Margot Boch dans le même bob), de la musculation était au programme de l’après-midi. Pour la suite du calendrier estival, « on a des stages à Mâcôt à peu près toutes les deux semaines et, début septembre, on part en stage en Lettonie pour pouvoir pousser sur la glace », révèle Margot Boch. En attendant de se rendre sur les bords de la mer Baltique, le prochain rassemblement savoyard est prévu les 8, 9 et 10 juillet.

L’équipe de France de bobsleigh et de skeleton réunie à Macôt-la-Plagne, en Savoie. De gauche à droire : Romain Heinrich, Lionel Lefebvre, Dorian Hauterville, Margot Boch, Lucas Defayet, Madison Stringer, Carla Sénéchal, Sandie Clair, Nathan Besnard, Agathe Bessard et Max Robert – Photo Agathe Bessard
> L’équipe de France masculine de biathlon s’est entraînée devant son public pour la première fois de l’été : notre article ICI
Les short trackeurs néerlandais en stage à Font-Romeu pour trois semaines : « Ça créé de la concurrence à l’entraînement », se réjouit Tifany Huot-Marchand
Il n’y a pas que les biathlètes français qui sont actuellement en stage à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales). Du beau monde se trouve dans la cité de presque 2 000 habitants située à… quasiment 2 000 mètres d’altitude. L’équipe de France de short track s’entraîne effectivement sur la patinoire Philippe Candeloro du Centre national d’entraînement en altitude (CNEA). Il y a quelques jours, ils ont été rejoints par l’équipe des Pays-Bas, une des meilleures du monde. Emmenée par Suzanne Schulting, cette dream team est actuellement privée de glace dans son pays.
« Même sans ça, ils viennent chaque année en stage à Font-Romeu [où les fondeurs norvégiens étaient venus l’été dernier, ndlr.]. Ils sont là pour trois semaines, explique à la Planète Blanche de Nordic Magazine Tifany Huot-Marchand, cheffe de file des Bleues après la retraite de Véronique Pierron. Et ça tombe vraiment bien parce que cette période de l’année est importante : l’été on se prépare pour tout l’hiver et avoir toute une équipe aussi forte que la leur, ça élève forcément notre niveau. Et puis ce sont des patineurs contre qui on va se battre en compétition. C’est top. »
En plus des redoutables Bataves, le patineur de vitesse girondin Timothy Loubineaud, seul Français à évoluer en coupe du monde, est présent à Font-Romeu pour une première expérience sur piste courte. « Tim, normalement on le voit jamais. Il nous apprend énormément sur sa vision de l’entraînement et de la vie en général, et réciproquement. C’est un réel plaisir de s’entraîner ensemble », affirme Tifany Huot-Marchand.
> Therese Johaug et Alexander Bolshunov ont enfin leurs globes de cristal !
Les alpins et les nordiques ensemble à Saint-Raphaël cette semaine : « On va affûter le mollet sur le vélo », prévient Marie Bochet
Dès que cela a été possible, les skieurs handisports, Arthur Bauchet et Marie Bochet en tête, ont remis sur les skis sur le glacier du Pisaillas de Val d’Isère (Savoie). Un stage parfait selon l’octuple championne paralympique interrogée par la Planète Blanche de Nordic Magazine : « Ça s’est super bien passé. Comme il n’a pas fait trop chaud ces dernières semaines, les conditions sur le glacier, qui n’a pas trop subi, étaient vraiment excellentes. C’était bien de retrouver la neige et de pouvoir skier, malgré les quelques contraintes liées au coronavirus. Tout suit son cours. »
Dès aujourd’hui, les groupes alpins et nordiques se retrouvent au CERS de Boulouris à Saint-Raphaël (Var), où sont également les hockeyeurs, pour une semaine commune de physique : « On va affûter le mollet sur le vélo [rires] », prévient Marie Bochet.

Instagram Marie Bochet
> Le coup de gueule du nordique handisport Antoine Collomb-Patton, accidenté à ski-roues ce dimanche : lisez le ICI
Le confinement étant maintenant terminé, nous vous faisons maintenant un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux déconfinés. Voici la sélection de la semaine.
Dorothea Wierer prend son rôle de tata à cœur…

Instagram Dorothea Wierer
… avant de réaliser un violent test de ski-roues en montée !
Lindsey Vonn à la salle de musculation : ça ne rigole pas…
… même combat pour la fondeuse polonaise Justyna Kowalczyk !

Instagram Justyna Kowalczyk
Mikaela Shiffrin passe un appel sur les réseaux sociaux qu’on ne peut que relayer : mettez un masque !

Instagram Mikaela Shiffrin
Alizée Baron fait un slalom en rollers !
Le sauteur à ski autrichien Stefan Kraft se met au tennis…

Instagram Stefan Kraft
… l’ancienne skieuse alpine allemande Marie Hoefl-Riesch également !

Instagram Marie Hoefl-Riesch
Séance de gym estivale pour la Bornandine Tessa Worley
Paul Goalabré monte le Ventoux en rollerski…

Instagram Paul Goalabré
… l’Italien Werner Heel le col du Stelvio à vélo !

Instagram Werner Heel
Séance de tir indoor pour le biathlète biélorusse Dima Lazouski
Les patineurs français souhaitent une bonne Saint-Jean-Baptiste à leurs suiveurs québécois…
… les biathlètes norvégiens un bel été !
Therese Johaug et son joli gâteau d’anniversaire

Instagram Therese Johaug
Des ski-roues neufs pour la Suédoise Frida Karlsson

Instagram Frida Karlsson
La Néo-Zélandaise Alice Robinson (à gauche) profite de la neige de Coronet Peak…

Instagram Alice Robinson
… l’Autrichienne Bernadette Schild retrouve l’or blanc huit mois après sa grave blessure !

Instagram Bernadette Schild
La combinée américaine Tara Geraghty-Moats passe au ski de fond sur herbe dans le Vermont
L’Allemand Felix Neureuther se laisse glisser…
… la fondeuse norvégienne Ane Appelkvist Stenseth également, dans un décor de rêve et sous un soleil de plomb !

Instagram Ane Appelkvist Stenseth
Sa compatriote Anne Kjersti Kalvaa se met à la slackline

Instagram Anne Kjersti Kalvaa
Voilà l’effet que fait la Journée olympique sur la biathlète espagnole Victoria Padial Hernandez !
Le plongeon d’Anders Auckland !
Dario Cologna profite du soleil…

Instagram Dario Cologna
… la ski crosseuse suisse Fanny Smith également…

Instagram Fanny Smith
… avant que les policiers oublient de mettre le frein à main devant sa maison catalane !
En parlant de voiture, le biathlète Ukrainien Dmytro Pidruchnyi a eu un souci avec la sienne
Aïe, aïe, aïe les coups de soleil pour Petter Northug et Joar Thele…

Instagram Joar Thele
… finalement, pas de problème pour Northug, qui a sauté en parachute !
Vesna Fabjan, Krasimir Anev et Jurij Tepes mettent un terme à leur carrière
Comme vous avez pu le lire sur notre site au cours de la semaine dernière, le sauteur slovène Jurij Tepes, sa compatriote de fondeuse Vesna Fabjan et le biathlète bulgare Krasimir Anev, en désaccord avec la présidente de sa fédération, ont fait le choix d’arrêter le sport de très haut niveau.
Ce samedi, un petit jubilé était organisé dans le tunnel réfrigéré de Planica (Slovénie) pour la médaillée olympique Vesna Fabjan. L’occasion pour elle d’effectuer ses derniers mètres skis de fond aux pieds.

Instagram Vedrana Malec
> La sauteur slovène Peter Prevc, lui, s’est marié : notre article ICI
> Clément Arnault remplace Roddy Darragon comme technicien skis de Rossignol
Il y a quelques semaines, le fondeur tricolore Clément Arnault annonçait mettre un terme à sa carrière de skieur de fond de très haut niveau. Pratiquement au même moment, Roddy Darragon, technicien skis chez Rossignol, mettait fin à sa collaboration avec la marque française. Simon Capriani, responsable coupe du monde de Rossignol, a révélé à nos confrères de Ski Chrono que Clément Arnault allait remplacer le médaillé olympique de Turin 2006 : « Je suis ravi que Clément nous rejoigne. Nous sommes deux profils différents, je suis plus léger, orienté endurance, lui a la puissance, l’explosivité et la capacité pour suivre un sprinteur lorsqu’il fait ses accélérations. Il est en bonne condition physique pour évaluer les skis », explique-t-il notamment.

Clement Arnault (FRA) – Thibaut/NordicFocus
> La Salzburg-Rollt entre dans le calendrier Challengers de la Visma Ski Classics
Au lendemain de l’Alliansloppet, prévue le 29 août à Trollhättan avec toutes les stars du ski de fond suédois, une nouvelle course de ski-roues vient d’entrer au calendrier Challengers de la Visma Ski Classics. La Fédération autrichienne de ski a mis en place un petit circuit de course sur son territoire en cet été bouleversé par le coronavirus, comme nous vous l’expliquions il y a quelques semaines. Un des événements, la Salzbourg-Rollt consistant à réaliser sept tours du circuit automobile du Salzburgring, qui accueillera d’ailleurs le retour de la Formule 1 le week-end prochain, pour un total de 30 kilomètres, sera une course estampillée Visma Ski Classics Challengers. Cette année, cette course qui a une histoire longue de dix ans, se disputera sous la forme d’un contre-la-montre en style libre.

Photo Visma Ski Classics
> Dave Ryding de retour chez Fischer, Alexis Jeannerod aussi
C’est une bien belle semaine qui vient de se terminer pour l’équipementier Fischer. Dans le mercato des skis, la firme autrichienne a réussi à faire revenir au bercail le fondeur tricolore spécialiste des longues distances Alexis Jeannerod, parti chez Kästle il y a un an, et le slalomeur britannique Dave Ryding, en difficulté sur ses skis Dynastar l’hiver passé.

Alexis Jeannerod (FRA), Nicolas Husson (FRA) – Instagram Alexis Jeannerod
> Franz-Josef Rehrl s’est marié
À 27 ans, le combiné autrichien Franz-Josef Rehrl, deux victoires en coupe du monde et trois médailles mondiales, s’est marié ce vendredi avec sa compagne Sarah Kofler à Ramsau am Dachstein. Dans la plus pure tradition germanique.

Franz-Josef Rehrl et sa femme Sarah Kofler – Instagram Franz-Josef Rehrl
> Le combiné tricolore Antoine Gérard a accordé une interview exclusive à Nordic Magazine : lisez là ICI
> La Ligue Magnus débutera le 26 septembre
L’Assemblée générale de la Fédération française de hockey sur glace, réunie en visioconférence le 21 juin dernier, a voté la date de reprise de la Synerglace Ligue Magnus. Ce sera pour le samedi 26 septembre ! Le calendrier complet sera publié au milieu du mois de juillet.
> L’IIHF programme les Mondiaux et les TQO en 2021
Au cours de son Congrès extraordinaire, réuni virtuellement, ce qui a entraîné le report l’élection présidentielle à 2021, l’IIHF, instance régissant le hockey sur glace mondial, a dévoilé les dates des Mondiaux 2021 ainsi que des TQO pour les Jeux de Pékin 2022. Les équipes de France, aujourd’hui en Division IA, joueront leur remontée dans l’élite mondiale aux mêmes endroits où il était prévu que ce soit le cas cette année : en mai à Ljubljana (Slovénie) pour les hommes et un mois avant à Angers pour les dames. En ce qui concerne la qualification olympique, les joueurs de Philippe Bozon la joueront en Lettonie et les joueuses de Grégory Tarlé en Suède. Ce sera, pour les deux collectifs, du 26 au 29 août 2021.
Le congrès @IIHFHockey a livré les informations concernant le programme des Mondiaux et TQO en 2021 ? https://t.co/T3lvUexnsH #HockeyFrance #WeCanBeHeroes pic.twitter.com/G3kKnYBAmu
— Équipes France Hockey (@Hockey_FRA) June 23, 2020
> Guillaume Cizeron/Gabriella Papadakis et Kevin Aymoz nominés aux ISU Skating Awards 2020
L’Union internationale de patinage (ISU) a décidé de mettre en place des trophées du patinage artistique en cette année 2020 privée de Mondiaux par la crise du coronavirus. Parmi les nominés, on retrouve des Français. Les danseurs Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis font partie des trois nommés dans deux catégories : le meilleur patineur de la saison et le programme le plus entraînant (avec le Fame de leur danse rythmique). Le Grenoblois Kevin Aymoz, avec son programme court, est également nommé dans cette catégorie. Les prix seront remis le 11 juillet lors d’une cérémonie organisée virtuellement et retransmise en direct sur la chaîne Youtube de l’ISU.
> Il y un an, la candidature de Cortina/Milan était élue pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2026…
> Alexander Legkov s’est entraîné avec les fondeurs de l’équipe nationale russe
https://www.instagram.com/p/CB58C4CJgJ8/
> L’hommage de la Freeski Academy des Arcs à Hugo Hoff
> Du paddle dans un cadre incroyable à La Rosière
> Sautez sur le tremplin de Courchevel avec Jonathan Learoyd !
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