PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut la plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Maxime Laheurte a remis les skis de saut dans son fief de Gérardmer
C’était le grand événement du début de la semaine dernière à Gérardmer, dans les Vosges. L’ancien combiné Maxime Laheurte, retraité depuis un an, a renoué avec les sensations du saut à ski sur le tremplin des Bas-Rupts. C’était la première fois depuis onze mois; et son jubilé organisé au même endroit, qu’il s’envolait dans les airs.
Le champion du monde 2013 l’a partagé sur les réseaux sociaux, tout en humour : « Il reste une place dans l’équipe de France de combiné nordique ? »
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Marie-Jade Lauriault et Romain Le Gac : « La quarantaine nous a fait découvrir plein de choses »
Dans le petit monde des danseurs sur glace, il n’y a pas que les superstars Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis qui défendent les couleurs de la France. Marie-Jade Lauriault, Québécoise devenue Française quelques mois avant les Jeux de Pyeongchang, et Romain Le Gac, natif de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), mariés dans la vie, forment également un couple sur la glace depuis six ans.
Samedi à 14 heures, soit au saut du lit pour les tourtereaux vivants au Québec, la Planète Blanche de Nordic Magazine leur a passé un appel téléphonique. Au programme ? Leur confinement, leur saison dernière, leur relation avec Papadakis/Cizeron, leur organisation de couple et la visibilité sur les prochaines compétitions. Le tout dans une bonne humeur bercée par un succulent accent québécois.
- Comment avez-vous vécu cette période de confinement depuis le Québec ?
ROMAIN LE GAC (RLG) – Ça s’est quand même bien passé. Quand tout est arrivé, on se préparait pour les championnats du monde de Montréal, finalement annulés. Nos galas en France aussi. Du jour au lendemain on s’est retrouvé…
MARIE-JADE LAURIAULT (MJL) – [en terminant la phrase de son mari] De beaucoup de plein à plus de plein [rires] !
RLG – D’habitude, toute notre saison est programmée. Donc on a pris la première semaine comme des vacances, on s’est vraiment reposés. Pendant ce temps-là, nos coachs essayaient de trouver des solutions.
- De quelle manière ?
MJL – Ils ont vraiment bien pris la situation en mains. Environ deux semaines après le début de la quarantaine, nous avions les entraînements par Zoom [une application de visioconférences, ndlr.] : environ deux ou trois par jour, du ballet, de la nutrition, un suivi avec une psychologue. On a vraiment été biens encadrés. On était dans une maison chez mes parents à Sainte-Anne-des-Plaines. Passer le temps avec une partie de la famille nous a vraiment aidé à apprécier le confinement. Comme les entraînements étaient très bien frabriqués, la quarantaine a vraiment été pour nous une occasion de croissance personnelle. Ça nous a fait découvrir plein de choses.
- À vous entendre, on a l’impression que vous avez très bien vécue le confinement…
MJL – Ça a vraiment été une période productive pour nous. En patins, ce qui est difficile c’est qu’on n’a jamais de moments off. C’était donc une première pour nous. Même si on était en congé, on se bougeait quand même mais d’une manière différente. C’est peut-être quelque chose que nous allons reproduire dans les années à venir parce que c’était vraiment intéressant.
« Les premiers temps, on est tous retourné sur la glace sans réels objectifs, juste pour le plaisir »
- Vous avez remis les patins le 18 juin : c’était un jour que vous attendiez avec impatience ?
RML – Au début, on ne savait plus si on devait s’y attendre ou pas à ce retour… Au Québec, les mesures étaient très strictes et on a vraiment su à la dernière minute qu’on allait retourner sur la glace. Quand on l’a su, il a fallu qu’on fasse des tests physiques pour reprendre l’entraînement. Le premier jour, ça nous a même fait bizarre mais les sensations sont vite revenues.
MJL – Pour toute l’équipe d’entraîneurs et d’athlètes [ils font partie de l’Ice Academy of Montréal, ndlr.], c’était la première fois qu’ils ne mettaient pas les patins pendant trois mois et ça a été vraiment spécial. Les premiers temps, on est tous retourné sur la glace sans réels objectifs, juste pour le plaisir.
- Depuis le 18 juin, quel est le programme de vos journées ?
MJL – Ce n’est pas encore très stable. On reste ouverts à toutes les possibilités.
RLG – Notre temps de glace à un petit peu augmenter ces derniers jours mais elles restent rares à Montréal en ce moment. Normalement, ils rénovent les arénas pendant l’été et, en ce moment, la nôtre y est. Nos coachs essayent de savoir où on va aller dans les semaines à venir. On continue toujours les cours par Zoom et Marie fait de l’école [il éclate de rire]…
MJL – C’est beaucoup d’études en ce moment. Vu qu’on a mis les patins en pause, on appuie plus sur les études [elle est inscrite dans l’équivalent d’une prépa à l’université en France, ndlr.] !
« En tant qu’athlètes, nous ne sommes plus les mêmes maintenant qu’au début de la saison dernière »
- Le coronavirus a mis un coup d’arrêt à votre saison alors que vous aviez remporté en novembre votre première compétition internationale : le Challenger de Varsovie, en Pologne…
MJL – Ça a été un moment spécial pour nous parce que ça n’a pas été une saison facile, notamment le début. Le but de ces Challengers-là, c’est vraiment de retomber sur nos pieds, sur nos sensations qu’on aime en compétition.
RLG – Notre saison de Grands Prix n’a pas été comme on la voulait donc on était vraiment contents de patiner comme nous sommes capables de le faire et ça a donné le résultat qu’on espérait.
- Plus globalement, et à tête reposée, quel bilan faites-vous de votre saison ?
MJL – Je pense que ça va dans la même lignée que la quarantaine dans le sens où ça a été une saison d’apprentissage sur nous. En tant qu’athlètes, nous ne sommes plus les mêmes maintenant qu’au début de la saison dernière. Ça reste un grand accomplissement pour nous : on a continué à améliorer notre manière de travailler et l’utilisation du stress en compétition. On avait hâte de tester tous nos nouveaux outils et les changements qu’on avait faits dans les programmes lors des Mondiaux. Malgré les résultats moins bons de l’année dernière, on reste vraiment heureux de la saison.
« On veut amener le soutien et l’amour qu’on a en dehors de la glace sur la glace pour traverser les moments difficiles »
- Qu’est-ce qui n’a pas été sur les Grands Prix, difficiles pour vous la saison dernière ?
MJL – [hilare] Déjà la Fédération internationale nous a causé pas mal de problèmes… Dans le programme court, la danse rythmique, il y a des éléments imposés et on a eu des difficultés à la rentrer dans nos jambes mais, maintenant, on est prêts pour l’année prochaine parce que ce sera la même danse imposée.
Ça fait maintenant six ans qu’on patine ensemble et il y avait des habitudes qui s’étaient installées dans notre façon de patiner. On s’est confrontés à ça cette année. Dans le fond, les résultats des Grands Prix ont été les conséquences de nos petites lacunes sur lesquelles on n’avait pas travaillé par le passé. C’était un travail nécessaire pour nous permettre de retourner aux Jeux mais dans une optique de performance.
- Pendant cette saison, vous avez tout de même battu tous vos records de points…
RLG – C’est pour ça que c’était vraiment un hiver spécial. Il y a eu des très bons résultats et des moins bons. Comme Marie l’a dit, ce qu’on en ressort c’est une plus grande confiance en nous et une meilleure façon de travailler ensemble. On a grandi en tant que couple aussi.
- Justement, vous êtes en couple dans la vie comme sur les patins : ce n’est pas trop compliqué de séparer vie professionnelle et privée ?
RLG – Pour ma part, ça ne me dérange pas [ils éclatent de rire] ! On a instauré des règles non écrites et on essaie de dissocier notre vie personnelle et professionnelle même si ça se mélange forcément. Quand on est sur la glace, on a garde une attitude professionnelle et on essaie le moins possible de ramener les problèmes de la glace hors glace, et inversement.
MJL – Je pense que c’est une relation qui évolue avec le temps. Au début, on avait fait une séparation stricte mais on s’est rendu compte que ça ne fonctionnait pas pour nous parce qu’on est tout le temps ensemble et que c’est impossible que ça ne se mélange pas un peu. On veut amener le soutien et l’amour qu’on a en dehors de la glace sur la glace pour traverser les moments difficiles. Je pense qu’on a trouvé un bon équilibre.
« Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont été à nos côtés lors des pires et meilleurs moments de notre vie »
- En France, quand on pense danse sur glace, les regards se braquent immédiatement sur Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron : quel regard portez-vous sur leur carrière et leur patinage, souvent considéré comme avant-gardiste ?
MJL – Sur leur carrière et leurs résultats, il n’y a rien à dire. Ils ont réinventé la manière de patiner et de danser. On ne peut qu’être contents de les avoir à côté de nous à l’entraînement et comme collègues de compétition. Comme personnes, on les côtoie quotidiennement et ce sont des personnes extrêmement drôles qu’on a beaucoup de plaisir à regarder évoluer et travailler.
- Votre relation avec eux est seulement cantonnée à la glace où vous vous voyez en dehors ?
MJL – On a un quotidien assez occupé et on habite assez loin de la patinoire donc on a moins tendance à rencontrer des gens.
RLG – Je les connais depuis que je suis tout jeune, depuis mes huit ans alors que Marie ça ne fait que six ans. On a toujours été de bons amis. Quand ils étaient à Clermont, j’étais à Lyon. Je les ai toujours croisés en compétition et, maintenant qu’on est à Montréal, ça a continué cette amitié qu’on avait depuis longtemps.
MJL – Cette amitié est limitée à la glace mais les moments passés sur la patinoire sont tellement forts… Ils ont été là, à nos côtés, lors des pires et meilleurs moments de notre vie.
- Vous êtes un peu dans leur ombre : est-ce une position qui vous va bien ?
MJL – Je pense que personne n’aime être dans l’ombre des gens de devant [rires]. Mais on veut sortir de cette ombre-là parce qu’on a notre propre personnalité et, en tant que couple, on est extrêmement différents dans notre patin. Ce n’est pas comparable. Ça va rester mes amis quand même mais c’est sûr qu’on veut faire le plus possible pour nous approcher d’eux tout en nous en différenciant.
« Comme on ne sait pas s’il va y avoir des compétitions et des championnats, on voit la saison qui vient comme une jusqu’aux Jeux de Pékin 2022 »
- Concernant la saison prochaine, avez-vous une visibilité sur le programme ?
RLG – On ne sait pas vraiment mais on reste très ouvert parce qu’il peut se passer n’impose quel scénario. On se prépare à n’importe quelle éventualité. On aura plus d’informations début août quand la Fédération internationale communiquera sur les Grands Prix.
MJL – Je pense que tout le monde doit avoir en tête que tout peut changer au dernier moment. Il faut rester ouverts. On prévoit la saison prochaine en continuité avec celle des Jeux [de Pékin 2022]. Comme on ne sait pas s’il va y avoir des compétitions et des championnats, on voit la saison qui vient comme une jusqu’aux Jeux. On est conscients dans les programmes pourraient être utilisés l’année des Jeux s’ils ne sont pas patinés cette année. On essaie de jouer sur tous les tableaux mais la ligne directrice, pour le moment, c’est vraiment une saison jusqu’aux Jeux.
> La saison FIS de rollerski s’est enfin ouverte en Estonie :
notre article ICI
Les Mondiaux de Cortina maintenus en 2021
Le couperet est passé proche mais, finalement, la station italienne de Cortina d’Ampezzo (Italie), et sa piste Olimpia delle Tofane, organisera bien les championnats du monde de ski alpin du 9 au 21 février 2021. Le Conseil de la FIS, réuni par téléphone en milieu de semaine dernière, l’a confirmé alors que le 25 mai, la Fédération italienne des sports d’hiver avait demandé son report à 2022, année des Jeux olympiques de Pékin.
« Notre proposition de reporter l’événement visait à donner plus de temps à l’ensemble du système du ski alpin d’organiser avec succès un événement inoubliable. Aujourd’hui, nous savons que nous serons prêts dans tous les cas et nous montrerons que ces championnats du monde peuvent changer l’histoire d’une région malgré les difficultés actuelles. » (Alessandro Benetton, président de la Fondazione Cortina 2021 dans un communiqué de presse)
Cette décision va dans le sens des athlètes qui militaient, pour la plupart, pour un maintien en 2021. Alexis Pinturault, deuxième du classement général de la coupe du monde l’hiver passé, a réagi pour nos confrères de L’Équipe une fois l’annonce officialisée : « C’est une très bonne nouvelle. J’ai été le premier à dire, notamment à mes entraîneurs, que c’était scandaleux d’envisager une année avec des Jeux olympiques et des Mondiaux. Ça voulait dire que sur une année comme ça, j’aurais dû faire l’impasse sur la saison de coupe du monde », explique notamment le skieur de Courchevel.
Fondazione #Cortina2021 acknowledges the decision of FIS to hold the 2021 FIS Alpine World Ski Championships from 7th to 21st February 2021 in @cortinadolomiti as planned.#Press release: https://t.co/4Mint3fQpY#roadtoCortina2021@Fisiofficial @fisalpine pic.twitter.com/7mmgog8ra6
— Cortina 2021 (@cortina2021) July 2, 2020
> Timi Zajc récidive en Slovénie et remporte le deuxième concours interne de l’été : notre article ICI
La Fédération française dévoile ses groupes nationaux de ski de vitesse et de télémark
Quelques semaines après les disciplines olympiques, la FFS a révélé ses listes nationales pour le ski de vitesse et le télémark, deux sports ne participant pas à la grand-messe quadriennale. Pour le ski de vitesse, l’équipe de France sera une nouvelle fois emmenée, après une courte saison tronquée à cause du coronavirus, par le duo Célia Martinez/Simon Billy. Derrière, on retrouve les frères Bastien et Jimmy Montès ainsi que Cléa Martinez, la petite sœur.
Ensuite, en télémark, l’équipe A est composée de huit éléments. Laly Chauperat, Iloée Ravanel et Lola Mosteiro accompagnent leur leader Argeline Tan-Bouquet. Chez les messieurs, Noé Claye, Matti Lopez, Théo Sillon et Elie Nabot sont sélectionnés. Ce dernier, licencié à l’Union Sportive Lamoura, a réagi en exclusivité pour la Planète Blanche de Nordic Magazine.
« Je pense que l’équipe A est très homogène du côté des hommes, comme l’année dernière, ce qui permet de tous nous tirer vers le haut que ce soit durant les entraînements ou sur les compétitions. Il serait pour le moment difficile de voir un chef de file étant donné que nous avons quasiment tous le même niveau. Du côté des femmes, Argeline reste la leader et je pense qu’elle est un exemple pour les plus jeunes qui viennent d’entrer en équipe A. Et pour finir, il y a de nouveaux jeunes qui intègrent l’équipe relève cette année avec, à mon avis, un sacré potentiel ! On a notamment pu le constater sur la coupe du monde de Pralognan l’année dernière où certains ont eu l’occasion de découvrir le circuit de la coupe du monde [Camille Bourbon et Alexis Page notamment, ndlr.]. » (Elie Nabot à Nordic Magazine)
> Frida Karlsson bat un record légendaire : notre article ICI
Le triplé pour Martin Bartak à Stitna nad Vlari
Deux semaines après les courses de Ceske Petrovice, la coupe de République Tchèque de ski sur herbe signait son grand retour ses deux derniers jours. Le phénomène Martin Bartak a remporté le slalom géant, le super-G puis le slalom au programme ce week-end. Il s’envole au général dans la catégorie juniors. Chez les seniors féminines, Adela Kettnerova, championne du monde du super-G en 2017, réalise la même performance. Enfin, Martin Soltik, Jan Nemec puis Adam Hromadko triomphent chez les hommes : c’est le premier qui domine actuellement le général. Retour de la coupe de République Tchèque… en Slovaquie à Brestova les 22 et 23 août ! Enfin, la coupe du monde de Cortina d’Ampezzo, prévue en septembre, a été officiellement annulée : il ne reste plus que les finales de Dizin (Iran) au programme officiel.
> Le fondeur nigérian du Team Panthers Samuel Ikpefan vise les Mondiaux d’Oberstdorf : découvrez son histoire ICI
Le confinement étant maintenant terminé, nous vous faisons maintenant un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux déconfinés. Voici la sélection de la semaine.
Petite pause jacuzzi/fraises pour Dorothea Wierer…
… après une séance de ski-roues sans bâtons…
… suivi d’un dimanche chill dans la piscine !
Un dimanche en paddle pour Julia Simon
Le biathlète norvégien Vetle Sjaastad Christiansen a visiblement besoin d’un nouveau tee-shirt
Une deuxième télécabine à Kitzbühel pour l’Autrichien Matthias Mayer
Darya Domracheva partage une sortie à vélo avec la championne biélorusse de patinage de vitesse Marina Zueva
Séance de Skierg à la maison pour la jeune biathlète savoyarde Camille Coupé
Montée à la corde pour Romane Miradoli !
Le vétéran italien Manfred Moelgg est en feu
Alexis Pinturault et son chien, une grande histoire d’amour
Quand Jurij Tepes filme Robert Kranjec en tong sur un tremplin de saut à ski…
Dario Cologna en mode trail
Robin Duvillard et Laurien van der Graaff s’entraînent ensemble sur les ski-roues à Ze Camp !
Frida Hansdotter se met au quad !
Quand Frida Karlsson cueille la rhubarbe pour la tarte…
L’été débute bien pour l’alpine autrichienne Mirjam Puchner
Marco Odermatt après avoir monté le tremplin d’Engelberg en courant…
… l’entraînement physique de son compatriote Justin Murisier : ça ne rigole pas chez les Suisses !
Mauro Caviezel déjà sur le vélo quelques semaines après son opération du tendon d’Achille
Matteo Tanel, vainqueur en titre de la coupe du monde de rollerski, ronge son frein à l’entraînement
La short trackeuse Gwendoline Daudet se met au golf à Font-Romeu
Le fondeur thaïlandais Mark Chanloung retrouve la neige en Italie
Jérémie Boutherin, pousseur de l’équipe de France de bobsleigh, est officiellement masseur-kinésithérapeute !
Yelena Kolomina prend sa retraite
En décembre dernier, la fondeuse kazakhe Yelena Kolomina a mis un terme à sa carrière de sportive de haut niveau. Elle a couru sa dernière course le jour de Noël 2019 à Almaty, terminant, à 39 ans, deuxième d’une mass start skate derrière sa toute jeune compatriote Angelina Shuryga. Après 148 départs en coupe du monde, dont une deuxième place en 2010 à Toblach (Italie) lors du Tour de Ski, 19 départs aux Jeux olympiques et 36 aux championnats du monde, c’est une légende du ski de fond kazakh qui se retire.
> Olivier Michaud, le nouveau directeur du ski de fond français, a accordé une interview exclusive à Nordic Magazine : lisez-là ICI
> Lara van Ruijven entre la vie et la mort
Alors qu’elle était en stage à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) avec toute l’équipe néerlandaise de short track, comme nous vous l’expliquions lundi dernier, Lara van Ruijven a été hospitalisée à Perpignan après des problèmes de santé. Les médecins français lui ont décelé une maladie auto-immune qui a entraîné une grave hémorragie interne. Après avoir subi deux opérations, la championne de 27 ans a été placée dans le coma, son état ne s’améliorant pas. « Lara se bat actuellement pour sa vie », a expliqué l’entraîneur national Jeroen Otter. Ses coéquipières ont lancé sur les réseaux sociaux les #panterlara et #staystrong pour soutenir leur coéquipière, entre la vie et la mort.
Alleen jij ervaart nu dat Donker geen Licht toelaat. Alleen jij wordt gewaar dat Stilte zelfs Ruis geen toegang biedt. Om dit te bevechten werp ik jouw oneindig veel lichtpuntjes toe, en stuur ik jou een stroom aan berichtjes die zelfs door Stilte niet kunnen worden gestopt. #Kus pic.twitter.com/gZNsOgQc0f
— Jeroen Otter (@stimtoss) July 2, 2020
> Après Antoine Collomb-Patton, Holly Rees-Lay victime d’un conducteur imprudent
Il y a une semaine, nous vous racontions la mésaventure connue par le nordique handisport français Antoine Collomb-Patton, accidenté par un chauffard dans le centre de Thônes alors qu’il s’entraînait en rollerski. Il y a quelques jours, la jeune biathlète britannique Holly Rees-Lay a subi le même sort en Écosse. Comme pour le Haut-Savoyard, son bâton s’est cassé lors du choc. Après l’accident, elle s’est fendu, sur les réseaux sociaux, de ce commentaire : « Leki [en référence au distributeur britannique de matériel nordique) pouvez-vous donner de nouveaux bâtons à une jeune étudiante qui lutte pour s’en sortir ? »
> Brian Joubert n’est plus le coach d’Adam Siao Him Fa
Adam Siao Him Fa, grand espoir du patinage artistique français, a décidé de changer d’entraîneur. Le jeune homme de 19 ans, onzième des l’Euro 2019, quitte Brian Joubert et Poitiers pour Laurent Depouilly et Courbevoie. « J’ai choisi de partir de Poitiers car je voulais aller dans un centre où je peux tout travailler – la préparation physique, la danse au sol, le travail de glisse, technique – dans un même site d’entraînement », a-t-il déclaré.
> Nicolas Vandel, coach de la préparation physique des combinés français, a accordé une interview exclusive à Nordic Magazine : liez-là ICI
> Margot Boch et Carla Sénéchal aidés par la FDJ
Quelle bonne nouvelle pour le bobsleigh féminin français ! Margot Boch et Carla Sénéchal ont remporté l’appel à projets de la FDJ « Performance pour Elles ». Cela permet au duo plagnard de remporter une bourse de 20 000 euros qui leur permettra, dans l’optique des Jeux de Pékin 2022, de financer le transport de leur bobsleigh pour disputer des compétitions internationales. « Bravo les filles d’avoir décroché cet appel à projets. Et merci pour le cadre, qui est déjà dans mon bureau », a réagi Nathalie Péchalat, la présidente de la FFSG, sur Facebook.
> Les premiers Mondiaux de monobob féminin en 2021
L’IBSF, la Fédération internationale régissant le bobsleigh, a annoncé, en cours de semaine passée, le programme des championnats du monde 2021 de Lake Placid (États-Unis). Pour la première fois de l’Histoire, une épreuve de monobob féminin y est inscrite. Cette spécialité sera au programme des Jeux de Pékin 2022 et l’était à celui des JOJ de Lausanne 2020. La Française Camila Copain, porte-drapeau de la délégation, avait participé à cette épreuve, terminant cinquième.
> Les Special Olympics World Winter Games 2022 à Kazan
La ville russe de Kazan a obtenu l’organisation des Special Olympics World Winter Games 2022. Cette compétition est considérée comme les JO d’hiver des personnes handicapées mentales. En 2017, c’est l’Autriche qui avait organisé cette grand-messe.
> L’enquête visant Morgan Ciprès rouverte aux États-Unis
En 2017, le patineur français Morgan Ciprès, champion d’Europe en couple avec sa partenaire Vanessa James, avait envoyé deux photos de son sexe à une jeune fille de 13 ans. L’enquête a été rouverte la semaine dernière. « Je peux vous confirmer que l’enquête a été rouverte après des informations nouvelles ou complémentaires. L’affaire suit son cours et l’enquête est menée activement », explique la porte-parole du shérif de Pasco County à USA Today, quotidien américain qui avait révélé l’affaire en décembre dernier. Rappelons que Morgan Ciprès est convoqué devant la commission de discipline de la FFSG le 9 juillet.
> L’Euro 2020 de curling à Lillehammer
Pour la quatrième fois de son histoire, la Norvège va recevoir les championnats d’Europe de curling. C’est la ville de Lillehammer, olympique depuis 1994, qui a été désignée. L’Haakons Hall, d’une capacité de 10 000 places, accueillera les compétitions masculines et féminines du 21 au 28 novembre 2020.
> Le sauteur à ski autrichien Daniel Huber s’est marié avec Franziska à Seekirchen am Wallersee
> Matis Leray a terminé meilleur français du Virtual Blink Classics première étape du Virtual World Classic Tour : lisez notre article ICI
> La reine des bosses Perrine Laffont consulte ses fans sur le choix de la couleur de son casque pour l’hiver prochain
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Une publication partagée par Perrine – Laffont (@perrinelaffont) le 2 Juil. 2020 à 10 :54 PDT
> Quand un ours s’invite au stade de biathlon d’Östersund !
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