PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut la plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Les joueuses de football de l’Olympique Lyonnais s’essayent au biathlon à Tignes
Le 7 juillet dernier, à l’avant-dernier jour de leur stage tignard, les footballeuses de la section féminine de l’OL ont réalisé une activité biathlon à 1 790 mètres d’altitude. Par équipes de quatre, les joueuses devaient faire le tour du lac en courant, soit 470 mètres, avant d’essayer de faire tomber les cinq palettes sur le pas de tir. Les grandes gagnantes sont Lucy Bronze, Inès Benyahia, Kadeisha Buchanan et Alice Sombath.
Wendie Renard, la capitaine lyonnaise, a posté un tweet où on la voit tirer à la carabine avec cette légende : « Mode Martin Fourcade activé ! » Ce à quoi le champion français a répondu : « À trois jours près, j’étais là pour vous coacher. » La rencontre entre les meilleures joueuses de football d’Europe et le plus grand biathlète de tous les temps n’est pas passée loin…
?? Mode @martinfkde activé ! pic.twitter.com/rOVDPOKSFg
— Wendie Renard (@WRenard) July 7, 2020
> D’ailleurs, un compte de fans de Tarjei Boe a posté sur Instagram un montage iconique de Martin Fourcade-le-Dieu-du-biathlon
> Le Team Greenweez a vu le jour
En cours de semaine, Greenweez, basée en Haute-Savoie et leader de la vente en ligne de produits bio, a annoncé la création d’un team portant son nom. Emilien Jacquelin, Simon Desthieux et la jeune Laura Boucaud vont être soutenus par l’entreprise dirigée par Romain Roy. La griffe de la marque apparaîtra sur le bandeau des athlètes. L’hiver dernier, la firme avait déjà fait son entrée sur le marché du sponsoring puisqu’elle avait soutenu le Martin Fourcade Nordic Festival. Aussi, Simon Desthieux et Célia Aymonier étaient soutenues par la marque, en tant que sponsor secondaire. « Ce n’est pas qu’un partenariat mercantile. Nous voulons favoriser les échanges entre ces athlètes de différentes générations avec par exemple l’intégration de Laura. Nous souhaitons également que les biathlètes découvrent le fonctionnement de notre société », explique à nos confrères de Ski Chrono Romain Roy.
> En terminant le GR20 en 32 heures 32 minutes, Xavier Thévenard n’a pas réussi à battre le chrono de François D’Haene : notre article ICI
Frédéric Dambier : « Romain Heinrich est en capacité d’aller chercher la médaille aux Jeux olympiques 2022 »
En ce début de mois de juillet, Frédéric Dambier, le Monsieur curling, bobsleigh, skeleton et luge de la Fédération française des sports de glace (FFSG), est un homme au planning chargé. Entre une réunion à l’INSEP et une visite à Mâcot-la-Plagne (Savoie) avec ses athlètes réunis pour un deuxième stage collectif, il a accepté de répondre aux questions de la Planète Blanche de Nordic Magazine. Au programme de ce long entretien ? La crise du coronavirus, un point complet sur la situation des sports qu’il gère et le poids de ces disciplines au sein de la FFSG.
Précisons d’emblée que Frédéric Dambier quittera ses fonctions le 1er septembre prochain « pour un poste à la Direction des sports sur la tutelle et le pilote stratégique des établissements. On est donc dans une phase de transition et mon objectif est que le DTN soit nommé pour que je puisse faire une passation des dossiers la plus sereine possible. Pour que les sportifs ne soient pas impactés sur leur projet et socio-professionnel », précise-t-il. Le sujet du DTN est effectivement brûlant à la FFSG. Depuis l’arrivée de Nathalie Péchalat à sa tête en remplacement de Didier Gailhaguet, démissionnaire forcé après les scandales sur les violences sexuelles au sein de l’institution, le poste n’est toujours pas pourvu. « Les entretiens des différents candidats se sont déroulés mais on attend la valider de la ministre. Le fait que Roxana Maracineanu soit confirmée devrait accélérer les choses pour la nomination du nouveau DTN », explique l’ancien patineur artistique. Ceci étant posé, place à l’entretien.
- Comment la Fédération française des sports de glace a-t-elle traversé la crise du coronavirus ?
L’avantage des sports d’hiver, c’est qu’on a été beaucoup moins impactés que les sports estivaux. On était sur une fin de saison. Pour les disciplines dont je m’occupe [le skeleton, le bobsleigh, la luge et le curling, ndlr.], il n’y a quasiment pas eu d’annulations parce que la période compliquée s’est déroulée juste après les championnats du monde. Pour la partie BLS [bobsleigh/luge/skeleton, ndlr.], on partait sur la partie vacances et préparation de la saison. Il n’y a pas eu une grosse perturbation même si on n’a pas pu organiser les championnats de France…
- Événement qui constitue pourtant un moment important pour les sports de glace…
Oui, c’est un moment de fête pour la discipline. On y retrouve tous les meilleurs sportifs mais aussi les différents clubs. C’est à cette période-là qu’on fait un point aussi avec nos partenaires, on leur fait faire les descentes, notamment la société Bontaz [équimentier automobile, ndlr.]. Malheureusement, on n’a pas pu fêter la fin de saison comme on aurait souhaité le faire.
« Le curling français est en reconstruction »
- Depuis quelques semaines, vous avez pu reprendre les stages : comme cela s’est-il passé ?
C’était très compliqué d’organiser des stages ce printemps. Le premier stage devait se faire la semaine du 11 mai [jour du déconfinement, ndlr.] à Paris à l’INSEP. On n’a pas voulu prendre de risques, ne pas mettre les sportifs dans le train. Donc on a attendu un petit peu. Le deuxième stage, prévu à La Plagne début juin a subi le même sort. Mais ce n’était pas très grave puisque les athlètes, individuellement, ont eu accès à des stades d’athlétisme et à des salles de musculation. Le premier vrai stage équipe de France s’est finalement déroulé à Mâcot-la-Plagne du 24 au 26 juin [lire Planète Blanche #43].
- Parlons du curling, sport peu coté et développé en France : où en est-il ?
Cette discipline est en vraie reconstruction. Pour l’instant, on n’est pas encore sur des grosses performances et des médailles européennes comme on peut faire en bobsleigh. La saison dernière s’est à peu près bien passée sauf pour les féminines. Leurs championnats d’Europe C n’ont pas pu avoir lieu à cause du coronavirus. Aujourd’hui encore, on ne sait pas s’ils sont annulés ou s’ils vont être disputés fin août.
« Le projet luge sur piste naturelle, avec Charlotte Roche et Daphnée Vanhoutte engagées sur le circuit mondial, est mené pour développer la discipline qui peut être intéressante pour l’attractivité des stations de sports d’hiver »
- La luge olympique est actuellement délaissée en France mais vous avez lancé un programme de luge sur piste naturelle en lançant des jeunes : dans quel but ?
On a eu des sportifs qui étaient sur un projet olympique [soit sur piste artificielle, ndlr.], Adrien Maître et Margot Boch. Mais le premier a arrêté alors qu’elle s’est dirigée vers le bobsleigh. Par contre, Charlotte Roche et Daphné Vanhoutte sont engagées sur piste naturelle ainsi que des petits jeunes qui participent à des stages organisés par la Fédération internationale. Ce projet est vraiment mené pour développer la discipline. Elle peut facilement toucher plus de monde et être intéressante pour les stations. Aujourd’hui, la France compte une seule piste artificielle, à La Plagne, alors que, potentiellement, il peut y avoir autant de pistes naturelles que de stations de ski. L’idée est de mettre en avant cette discipline qui peut être intéressante pour l’attractivité des stations de sports d’hiver.
- En bobsleigh, l’équipe est menée par le pilote Romain Heinrich : comment évolue le projet actuellement ?
Romain est le capitaine tout en puissance de cette équipe. On sait qu’on a un collectif qui est numériquement assez limité mais on a les hommes pour faire des performances. Le problème, c’est qu’ils ont tous des activités professionnelles ou universitaires à côté : on n’arrive pas à avoir tout le temps tout le monde dès les premiers stages. Jérémie Boutherin vient d’être diplômé en kinésithérapie mais il avait ses impératifs par rapport à ça ces derniers mois, Jérôme Laporal travaille pour la police et ne pouvait pas se libérer facilement, Alan Alaïs également. Tout ça fait qu’à un certain moment, le collectif est plus limité et qu’on peut moins faire tourner les gars lors des entraînements.
« Aujourd’hui, les voyants sont plutôt au vert pour qu’en juin prochain, on est 100% de l’équipe de bobsleigh masculine libérée et à 100% concentrée sur la saison olympique »
- D’où les blessures de l’hiver dernier…
On a effectivement connu un début de saison compliqué. En plus, Romain, ingénieur de formation, a travaillé l’été dernier en même temps que l’entraînement. Il avait moins de temps à accorder à la récupération. Au final, on pourrait être déçus de ne pas avoir les performances de pointes qu’on avait obtenues l’hiver d’avant avec les médailles aux championnats d’Europe et en coupe du monde, mais c’était une bonne saison avec un Romain Heinrich cinquième mondial en B2. Ça prouve qu’on est dans le rythme et qu’on a la capacité d’encore progresser et d’aller chercher des résultats pour aller jouer la médaille à Pékin en 2022.
- Comment y parvenir ?
On travaille sur plein de choses : la partie prévention des blessures en essayant de renforcer la présence des kinés tout au long de la saison, la mise entre parenthèses du projet professionnel de Romain avec, en contrepartie, un accompagnement financier de la FFSG, Dorian Hauterville devrait avoir un poste sécurisé avec le Ministère des sports, Lionel Lefèbvre devrait intégrer la police en fin de saison. L’année prochaine va vraiment être de transition et, aujourd’hui, les voyants sont plutôt au vert pour qu’en juin prochain, on est 100% de l’équipe libérée et à 100% concentrée sur la saison olympique.
- Du côté des féminines, Margot Boch et Carla Sénéchal ont pu se retrouver lors du premier stage : elles sortent d’une saison exceptionnelle…
C’était une très belle surprise. Pour leur deuxième saison sur le circuit, elles ont touché le niveau coupe du monde pour la première fois à La Plagne [prenant la sixième place, ndlr.] d’où elles se sont qualifiées pour le championnat d’Europe. Malheureusement chahutées lors des entraînements, elles n’ont pas pris part à la course pour suspicion de traumatisme crânien chez Margot. Elles sont vraiment lancées dans la dynamique des Jeux et seront l’année prochaine avec les garçons sur le circuit de la coupe du monde avec l’objectif de performer à l’Euro et aux Mondiaux.
« Potentiellement, la saison prochaine, elles seront trois ou quatre à être présentes sur le circuit pour permettre à Carla de se reposer »
- Il y a quelques jours, elles ont décroché une bourse de 20 000 euros de la FDJ…
Avec le programme « Performance pour Elles », la FDJ a retenu le projet olympique de Margot et Carla. Cette bourse permet de sécuriser le financement de leur saison, notamment les déplacements outre-Atlantique et vers l’Asie qui coûtent extrêmement chers. Autre point positif, des nouvelles pousseuses viennent faire des tests et des poussées avec les filles [notamment Madison Stringer et Sandie Clair, ancienne pistarde, ndlr.]. Ça veut dire que potentiellement, la saison prochaine, elles seront trois ou quatre à être présentes sur le circuit pour permettre à Carla de se reposer. Le projet féminin est vraiment sur une bonne dynamique d’autant qu’il y a également le monobob féminin, olympique en 2022, sur lequel lorgne Margot Boch. Il y aura un coup à jouer aussi là-dessus.
- Vous parliez à l’instant de monobob. Lors des JOJ Lausanne 2020, Nathan Besnard et Camila Copain étaient engagés pour la France dans cette discipline : qu’en est-il de leur projet à l’heure actuelle ?
Je vais mettre Mathéo Grandjean avec eux. C’est un petit peu particulier parce que le gap entre le statut youth et la coupe d’Europe est vraiment très important. Pour eux, ça va vraiment être une année de transition. On a commencé à les intégrer à l’ensemble des stages de l’équipe de France seniors, notamment sur tout le début de saison où il y aura pas mal de stages sur des pistes européennes. L’idée est que les jeunes profitent de l’expertise de Niky Istrate [manager, ndlr.] et de Max Robert [entraîneur, ndlr.]. Ce sera une année sans compétition mais avec des stages.
Camila Copain a effectivement une petite ouverture parce qu’elle a la possibilité de partir sur le monobob. On va construire avec elle sa saison mais elle est actuellement en phase de réflexion. On l’a laisse récupérer et on espère la raccrocher aux wagons à la rentrée en lui faisant faire tous ses stages et, pourquoi pas, une ou deux compétitions de monobob.
« Quand je suis arrivé en 2013, le budget était situé entre 20 et 30 000 euros ; aujourd’hui, rien que sur le bobsleigh, on est à environ 300 000 euros »
- Dernier sport que vous gérez, le skeleton : Agathe Bessard et Lucas Defayet sont actuellement en équipe de France…
Deux profils différents, deux sportifs qui ont débuté cette année sur le circuit coupe d’Europe. Lucas Defayet a bien progressé mais reste un peu frais pour le niveau senior. Il sera, au moins pour le début de saison, en coupes d’Europe et intercontinentale mais avec un vrai espoir de basculer en coupe du monde sur la saison olympique. Agathe Bessard a un peu impressionné tout son monde l’année dernière : elle a saisi l’opportunité offerte en coupe du monde en cours d’hiver pour réaliser une très belle fin de saison lors de laquelle elle a participé à l’Euro et aux Mondiaux. C’est très positif et ça montre qu’Agathe est vraiment une excellente pilote très bonne dans la piste. Maintenant, même si elle a progressé au départ, on se dit que si elle améliore encore ce secteur, elle sera vraiment très performante.
- Depuis l’arrivée de Nathalie Péchalat à la présidence de la FFSG, l’effort financier mis sur vos sports est-il plus important qu’auparavant ?
On ne peut pas dire que la Fédération, avant Nathalie Péchalat, ne s’occupait pas des, entre guillemets, petites disciplines. Depuis 2013, c’est moi qui suis en charge de ces sports-là. Quand je suis arrivé, le budget était situé entre 20 et 30 000 euros ; aujourd’hui, rien que sur le bobsleigh, on est à environ 300 000 euros. Il y a eu un vrai projet qui a été mis en place après Sotchi où on s’est dit qu’on ne pouvait plus seulement participer aux Jeux olympiques et que ce soient des clubs qui s’organisent pour financier un équipage qui fera acte de présence aux Jeux olympiques. Ce qu’on veut, c’est être performant aux Jeux.
On a créé un encadrement : Bruno Mingeon et Max Robert, nos derniers médaillés olympiques en bobsleigh, ont rejoint le groupe et créé une superbe dynamique. Depuis 2018, Bruno ne s’occupe plus que de Monaco mais reste un de nos fidèles et importants partenaires. Niky Istrate l’a remplacé pour continuer le travail. Les moyens humains et financiers n’ont fait que croître et ça se poursuit avec Nathalie. Des budgets conséquents, par rapport au nombre de licenciés, sont mis sur nos sports. Il faut le souligner.
> Pas de compétitions internationales en Autriche jusqu’au 4 octobre : les impacts de cette décision ICI
Lara van Ruijven est décédée
Lundi dernier, nous vous apprenions que la short trackeuse néerlandaise Lara van Ruijven, championne du monde 2019 du 500 mètres et médaillée de bronze olympique en relais, avait été placée dans le coma à l’hôpital de Perpignan alors qu’elle se trouvait en stage à Font-Romeu avec ses compatriotes. Atteinte par une maladie auto-immune, la championne de 27 ans n’a malheureusement pas survécu. Son décès a provoqué une intense émotion dans le monde du patinage de vitesse sur piste courte.
Suzanne Schulting, meilleure spécialiste de short track et amie de Lara van Ruijven, lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux : « Repose en paix chère chère Lara. Tu m’as dit une fois, dans la chambre d’appel avant mes débuts en relais aux championnats d’Europe, que ça se passerait bien, que je n’avais pas à m’inquiéter. Je t’ai dit la même chose il y a deux semaines. Mais ça n’a pas marché… Tu vas me manquer Lara. Tu es dans mon cœur pour toujours. Je t’aime. » La Française Véronique Pierron, néo retraitée, parle « d’un honneur de patiner avec toi. Je ne t’oublierai jamais. »
> Le père de Bolshunov réagit à notre interview de Klæbo : notre article ICI
L’onde de choc Alex Pullin
Deux jours avant Lara van Ruijven, un autre sportif hivernal dans la force de l’âge rendait son dernier souffle. L’Australien Alex Pullin, spécialiste de snowboardcross de 32 ans, a perdu la vie lors d’une partie de pêche au harpon sur la Gold Coast. « Nous sommes tous sous le choc car l’un des membres les plus aimés de notre communauté des sports de neige, Chumpy [son surnom, ndlr.], a malheureusement perdu la vie dans un accident tragique », explique Michael Kennedy, le boss de Snow Australia, sur le site Internet de l’instance.
Double champion du monde, vainqueur de neuf épreuves du circuit mondial et lauréat du globe de cristal en 2011 et 2013, Alex Pullin « était un leader, un grand champion et il manquera à toute la communauté des sports d’hiver en Australie et dans le monde », souligne Geoff Lipshut, président-directeur général de l’Institut olympique d’hiver d’Australie (OWIA). Sur les réseaux sociaux, les hommages ont fleuri sitôt la triste nouvelle tombée.
Le Français Pierre Vaultier, double champion olympique, a posté un message émouvant :
« Mon cher ami Chumpy, 14 ans à se battre pour le meilleur et pour le pire. Ce n’est pas la première fois que je te dis à quel point notre relation était importante pour moi. Tu es celui qui m’a entraîné vers certains sommets dans le snowboardcross. Je ne serai jamais assez reconnaissant pour ce que tu as fait pour moi, pour le snowboardcross, pour le sport, pour la personne que tu étais. Je me souviendrai toujours de ton esprit, de ton style, de ta vision. J’aurais adoré écrire ces mots le jour où tu arrêterais simplement la compétition… Aujourd’hui, je ne peux pas croire que tu sois parti… C’est injuste. Repose en paix mon ami. »
> Nordic Magazine était aux Tuffes avec les fondeurs suisses : notre reportage ICI
Tout au long de l’été, nous vous faisons un inventaire non exhaustif des plus belles, insolites, drôles photos et vidéos publiées par les sportifs hivernaux à l’entraînement ou en vacances. Voici la sélection de la semaine.
La sauteuse acrobatique australienne Danielle Scott se prend la tête à la musculation !
Petite partie de golf pour Johannes Hoesflot Klæbo
Dorothea Wierer rend visite à un cheval…
… sa compatriote fondeuse Ilaria Debertolis profite du soleil en Sardaigne…
… comme la descendeuse slovène Ilka Stuhec…
… et l’ancienne skieuse britannique Chemmy Alcott fête ses 38 ans dans sa piscine !
Helene Marie Fossesholm retourne sur la neige à Sognefjellshytta…
… comme Therese Johaug !
Reprise de la poussée pour la bobeuse suisse Nadja Pasternack
Du surf pour la snowboardeuse italienne Michela Moioli
Séance de cryothérapie pour le nordique handisport Antoine Collomb-Patton !
Gino Caviezel et les Suisses rechaussent enfin les skis à Zermatt
Frida Hansdotter versus Charlotte Saefvenberg : gros match de Padel entre les deux skieuses suédoises !
Johannes Kuehn monte à 3 305 mètres d’altitude pour la première fois de sa vie
La ski crosseuse canadienne Marielle Thomspon fête son retour à la salle de gym par un équilibre
Petit tour à la plage après un stage sur le glacier de Val d’Isère pour Coline Saguez
Après le déclassement d’un Russe, Dmytro Pidruchnyi reçoit sa médaille de champion d’Europe 2015 du relais !
Les juniors de l’équipe de France de ski de fond ont testé l’Escape Game Biathlon de La Féclaz
Du wake pour Marie Bochet…
… du judo pour Anastasiya Kuzmina…
… du wingsuit pour le combiné italien Samuel Costa (en bleu sur la vidéo)…
… et du ski nautique pour le sauteur à ski polonais Piotr Zyla !
Les sœurs Karolin et Nadine Horchler réunies
La biathlète espagnole Victoria Padial Hernandez s’entraîne en Sierra Nevada : avec des ski-roues de classique et sans bâtons !
Martin Loewstroem Nyenget, qui vient de se faire opérer d’une main fracturée, a déjà repris le vélo d’appartement !
Nouvelle coupe de cheveux pour Lena Haecki
Jessie Diggins après une séance estivale, ça donne ça…
… et Ryoyu Kobayashi ça !
Quentin Fillon-Maillet passe des vacances actives en Corse
Entraînement en amoureux pour Chloé Chevalier et Emilien Jacquelin dans le Vercors
La short trackeuse Tifany Huot-Marchand profite d’une semaine off pour s’aérer l’esprit avec son compagnon Thibaut Fauconnet
Martine Ek Hagen embêtée par une guêpe !
> Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron primés par l’ISU
Ce samedi 11 juillet, l’Union internationale de patinage retransmettait sur sa chaîne YouTube les ISU Skating Awards, une cérémonie récompensant les meilleurs patineurs et patineuses de la saison qui a dû être écourtée à cause de la crise du coronavirus. Nommés dans plusieurs catégories, les danseurs français installés à Montréal Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron remportent le prix du programme le plus divertissant avec leur Fame [voir vidéo]. Le Japonais Yuzuru Hanyu est élu patineur de l’année, la Russe Alena Kostornaia, vainqueure de toutes les compétitions auxquelles elle a participé l’hiver dernier à seulement 16 ans, meilleure rookie et les Américains Madison Chock et Evan Bates sont sacrés dans la catégorie des costumes. La Russe Eteri Tutberidze est élue meilleure coach et Shae-Lynn Bourne meilleure chorégraphe.
> Le Lager 157 Ski Team en stage à Torsby
Jusqu’au milieu de la semaine dernière, l’équipe suédoise de ski de fond longue distance Lager 157 Ski Team était en stage à Torsby. Ils ont pu faire du rollerski mais aussi, et surtout, skier sur neige dans le tunnel réfrigéré d’1,3 kilomètre de long. Ils en ont profité pour tester les skis pour l’hiver prochain. Le team scandinave, qui compte dans ses rangs Anton Karlsson et Britta Johansson Norgren, se réunira de nouveau dans un mois à Ulricehamn avant de remettre les pieds à Torsby en septembre.
> Thomas Lacroix est décédé après son accident de saut à ski : notre article ICI
> Adam Malysz est guéri
Contrôlé positif au coronavirus il y a quelques semaines, Adam Malysz, aujourd’hui directeur du saut à ski et du combiné nordique à la Fédération polonaise, n’est plus contagieux. C’est ce qu’il a annoncé sur Instagram il y a quelques jours : « De retour après une longue pause. Je suis heureux de vous annoncer que ma quarantaine touche à sa fin. Les tests ont montré que je suis en bonne santé. Je peux reprendre un fonctionnement et un travail normal, ce qui me rend très heureux. »
> Doriane Escané rejoint Rossignol
La traditionnelle période des mouvements dans le monde des équipementiers de skis touche à sa fin. Mais il reste encore des changements de marques à officialiser. C’était le cas la semaine passée de la géantiste française Doriane Escané : jusque-là chez Fischer, elle signe chez Rossignol dont elle a pu tester les planches aux 2 Alpes pendant trois semaines.
> Le calendrier de la coupe du monde 2020/2021 de ski alpinisme est tombé
L’ISMF a officialisé le calendrier de la prochaine coupe du monde de ski alpinisme. Elle comptera cinq étapes : Pontedilegno Tonale (Italie) en décembre, Val de Bagnes (Suisse) à la fin janvier, Courchevel au tout début février, Martell (Italie) au milieu du mois et, enfin, Madonna di Campiglio (Italie) du 25 au 28 mars. Les championnats du monde seront organisés en Andorre du 26 février au 3 mars. Pour la première fois, un titre mondial longue distance sera décerné : ce sera à l’occasion de la mythique Pierra Menta prévue à Arêches-Beaufort du 10 au 13 mars 2021.
> La fondeuse norvégienne Anikken Gjerde Alnæs s’est confiée en exclusivité à Nordic Magazine sur la relation qu’elle tisse actuellement avec la légende Marit Bjoergen au sein du Team Ragde Eiendom : lisez notre interview ICI
> Le ski cross a un nouveau directeur de courses
L’Autrichien Klaus Waldner, ancien athlète de haut niveau en ski cross, vient d’être nommé directeur de courses cross en remplacement du Français Christian Crétier, démissionnaire. S’il s’occupera du ski cross, l’Allemand Uwe Beier s’intéressera plus spécifiquement au snowboardcross. Les deux directeurs prendront les décisions concernant ses deux disciplines de manière collégiale.
> Winterberg organisera l’Euro de bobsleigh et de skeleton 2021
À l’occasion de la quatrième étape de la coupe du monde 2020/2021 de bobsleigh et de skeleton organisée à Winterberg (Allemagne), les titres continentaux 2021 seront décernés. C’était déjà le cas cette année mais seulement pour le bob à 4.
> Le e-Liberty Ski Team et le Team Nordique Crédit Agricole Franche-Comté ont fusionné pour donner naissance au Team Décathlon Experience : notre article ICI
> Finn Christian Jagge n’est plus
L’ancien slalomeur norvégien Finn Christian Jagge est décédé la semaine dernière à l’âge de 54 ans d’une maladie aigu a annoncé Trine-Lise, sa femme, sur Facebook. Champion olympique en 1992 sur la piste des Menuires devant le grand Alberto Tomba, il avait « l’art de gagner (7 fois en coupe du monde) quand on ne l’attendait pas. Jamais un slalomeur n’est allé aussi vite que lui sur les plats », a salué Alexandre Pasteur, journaliste chez France Télévisions, dans un tweet.