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Sandie Clair : « Prendre le plus de plaisir possible en bobsleigh »
Toulonnaise de 32 ans, Sandie Clair a complètement changé de vie depuis la fin du confinement. Double championne d’Europe 2010 de vitesse en cyclisme sur piste, celle qui a également participé aux Jeux olympiques d’été à deux reprises, a mis un terme à sa première carrière au début de l’été 2019 sur fond de bisbilles avec la Fédération française de cyclisme. Devenue dans un premier temps coach sportive, elle s’est mise au bobsleigh depuis le mois de juin. Pour la Planète Blanche de Nordic Magazine, Sandie Clair a accepté de se livrer longuement sur sa nouvelle activité de pousseuse qu’elle découvre encore et qu’elle continuera de découvrir tout au long de l’hiver puisqu’elle a été intégrée au collectif France après avoir brillé sur la coupe de France de Mâcot-la-Plagne (Savoie).
D’ailleurs, dès ce lundi et pour trois semaines, elle est en stage en Allemagne, à Oberhof puis à Winterberg où elle dévalera pour la première fois une piste de bobsleigh. « Je n’ai ni pantalon de ski, ni rien… Margot [Boch, la pilote, ndlr.] m’a prêté des affaires et je suis aller m’acheter des chaussures en catastrophe, nous disait-elle dans un sourire la semaine dernière lors de notre entretien avant de livrer cette anecdote révélatrice. Dans ma première carrière, lorsqu’il faisait 23°C, il faisait froid… » Nul doute que Sandie Clair va avoir très froid l’hiver prochain sur le circuit mondial. Par contre, la Varoise n’a pas froid aux yeux au moment d’entamer sa nouvelle vie. À toute vitesse.
- Comment se passe votre nouvelle vie de pousseuse de bobsleigh ?
J’ai commencé le bobsleigh au mois de juin lors du premier stage de l’équipe de France. J’ai ensuite fait tous les rassemblements de l’été. Au début, il a fallu que je jongle avec mon activité professionnelle puisque je travaillais dans une salle de sport. Sur des stages, je devais même partir un peu plus tôt. Mais comme c’était vraiment une découverte, je préférais garder mon travail. Très vite, j’ai pris le risque de le quitter, sans aucune assurance au niveau du bobsleigh, pour m’y mettre à fond parce que c’était compliqué de tout bien faire en même temps. Finalement, ça a payé lors de la coupe de France donc je me dis que j’ai eu raison même s’il reste encore beaucoup de travail.
- Comment le groupe France vous a-t-il accueilli ?
Vraiment très bien. J’ai trouvé qu’il y avait une très bonne ambiance, j’en étais étonnée. Margot [Boch], la pilote, m’a même accueilli chez elle. Dans le cyclisme sur piste, ce n’est pas du tout la même approche. Là, ça fait très famille, tout le monde rend service à tout le monde. J’ai été très agréablement surprise de tout ça. Maintenant, je sais que si j’ai besoin, les filles sont là !
« Même si je n’accepte pas ce qu’il s’est passé, je vais de l’avant. Je me dis que c’était peut-être un mal pour un bien »
- Comme vous venez de l’indiquer, le bobsleigh est une famille où on se sent bien : à la différence du cyclisme sur piste ?
Déjà, le cyclisme sur piste est avant tout un sport individuel. Là, c’est une discipline collective donc c’est vraiment différent. Dans mon ancien sport, on s’appréciait, on rigolait, on pouvait passer du temps ensemble mais on était avant, sauf en vitesse par équipes, adversaires. Là, je trouve que c’est beaucoup plus convivial. Quand je suis arrivé, Margot m’a dit : « Écoutes, viens à la maison pour le stage, je t’héberge. » Alors qu’on ne se connaissait pas du tout ! J’ai jamais vu ça [rires] mais je trouve que c’est trop génial.
- Vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière de pistarde en juin 2019 après les Jeux européens de Minsk, en Biélorussie, avant une officialisation un mois plus tard : ça a vraiment été une période compliquée pour vous…
Deux mois avant cette compétition, la Fédération m’a mis un ultimatum. J’ai mal dormi pendant deux mois parce que, pour moi, les raisons n’étaient pas très bien justifiées. Comme je jouais ma carrière sur une compétition et que c’était l’épreuve par équipes, ça ne tenait pas qu’à moi. C’était encore plus compliqué… J’ai déjà eu des ultimatums où je devais réussir un chrono : si je ne réussissais pas, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je n’ai pas trop apprécié la façon dont ma carrière s’est terminée parce que ce n’est pas moi qui ai décidé de cette fin. J’avais quand même anticipé tous les cas de figure, notamment si ça s’arrêtait. Je pense que le fait de m’être mis d’autres objectifs professionnels m’a aidé à surmonter tout cela.
- Qu’avez-vous fait après cette brutale fin de carrière ?
J’ai passé un diplôme pour devenir coach sportif. Comme je ne suis pas quelqu’un qui reste au fond très longtemps, j’ai très bien rebondi et assez vite. Après, quand il y aura les Jeux de Tokyo, l’année prochaine, je ne sais pas comment je réagirais parce que quand la Fédération a abandonné le projet de la vitesse par équipes, on était [avec Mathilde Gros, ndlr.] dans le quota de qualification… Pour moi, j’avais ma place à Tokyo ! Même si je n’accepte pas ce qu’il s’est passé, j’essayes d’avancer. Je me dis souvent que c’était peut-être un mal pour un bien.
« Je suis sortie du premier stage, j’étais comme une gamine ! »
- Vous n’avez pas encore parlé de bobsleigh dans votre après-carrière de pistarde : comment en êtes-vous arrivé à pratiquer le ce sport ?
C’est partie d’un délire avec mon frère où on se disait que ce serait une bonne idée de faire un bob mixte tous les deux avec lui comme pilote et moi derrière à pousser [rires]. C’est vrai que ça me tentait bien d’essayer. J’ai mis un peu de temps à envoyer un message à la Fédération et, finalement je ne l’ai pas fait puisque je suis directement passé par Margot. Et c’est vrai que l’Anglaise Vicky Williamson, qui était ma concurrente directe en cyclisme sur piste, a fait une reconversion dans le bob en septembre dernier. Cela m’a inspiré et je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? »
- Donc vous contactez Margot Boch : vous lui demandez quoi ?
C’était pendant la période de confinement. Au début, je voulais juste tester une descente pour voir si ça me plaisait, les sensations, tout ça. Finalement je n’en ai pas encore fait et je suis en équipe de France ! Mon objectif premier est vraiment de prendre du plaisir sans avoir de pressions psychologiques comme j’ai eu à la fin de ma carrière de pistarde. Je veux vraiment faire ça sérieusement mais l’amusement passe avant.
- Sur le premier rassemblement, comment vous êtes-vous senti lorsqu’il vous a fallu pousser le bobsleigh sur la piste de Mâcot-la-Plagne ? Ça change quand même énormément du cyclisme…
J’ai vraiment adoré. Je suis sortie du stage, j’étais comme une gamine. J’ai vu que j’arrivais à comprendre ce qu’on me demandait de faire. Même si les qualités physiques de sprinteuse que j’ai rassemblent à ce que l’on demande pour le bob, il y a beaucoup de technique au départ pour la poussée. Et puis, je ne sais pas du tout courir ! Depuis que j’ai 5 ans, je fais du vélo, j’ai jamais couru, même pas après un bus [elle éclate de rire]. Quand je regarde des vidéos de mes premières séances de course et celles de maintenant, je vois que j’ai progressé. Ça fait vraiment plaisir de voir ça même si je sais que j’ai encore beaucoup à travailler.
« Je suis très contente d’être remplaçante parce que ça va me permettre de prendre de l’expérience, de découvrir ce sport, toute la manutention autour du bob. Je suis très curieuse de voir tout ça »
- Venons-en à la coupe de France de Mâcot-la-Plagne disputée il y a une maintenant une grosse semaine. Vous y avez terminé deuxième Française en poussée individuelle et êtes intégrée au collectif national en tant que remplaçante alors que, comme vous l’avez dit, vous partiez de zéro : c’était une surprise ?
C’est vrai que les autres filles qui viennent du crossfit ou de l’athlétisme [comme Talia Solitude, seulement un centième derrière elle, Emeline Darmazin et Madison Stringer étant les autres pousseuses intégrées au projet, ndlr.] étaient plus rapides que moi aux entraînements. C’était vraiment une belle surprise d’être devant elles même si on était très proches. Après, Carla [Sénéchal, le freineuse titulaire et binôme de Margot Boch depuis de nombreuses saisons, ndlr.] était inatteignable, comme on l’avait vu à Prague lors d’un stage cet été. Elle a l’expérience, elle sait courir, tout ça : c’est la titulaire ! Je suis vraiment contente d’être derrière elle.
- Pendant la saison, vous serez là, avec les autres remplaçantes, pour faire reposer Carla Sénéchal, ce qu’elle ne pouvait faire les hivers précédents…
Voilà, c’est ça, à la manière de ce que font déjà les garçons. Le but sera de faire des descentes à l’entraînement pour que Carla se repose et que l’équipe puisse être performante le jour J. Après, si on m’offre la possibilité de participer à une compétition, je la saisirai mais si l’hiver qui vient sera vraiment celui de la découverte. Je suis très contente d’être remplaçante parce que ça va me permettre de prendre de l’expérience, de découvrir ce sport, toute la manutention autour du bob. Je suis très curieuse de voir tout ça.
« Ce que j’appréhende le plus, c’est le freinage, qui sera mon rôle à la fin de la descente : je ne peux pas le travailler à l’entraînement »
- Et puis, vous n’avez jamais descendu une piste de bobsleigh !
Finalement, je me suis lancé là-dedans sans descendre une seule fois une piste… À tout moment je prends peur et je m’en vais [elle éclate de rire] !
- Justement, appréhendez-vous votre première descente ou irez-vous sans aucune peur ?
J’appréhende un petit peu quand même. Quand je serais au départ, je serais stressée mais à fond : que je pousse à fond ou pas, ça ne va rien changer pour la suite ! Les athlètes de l’équipe m’ont déjà prévenu que je n’allais pas kiffer parce que j’allais être ballottées dans tous les sens. Je m’attends pas à ce que ce soit extra. Par contre, ce que j’appréhende le plus, c’est le freinage, qui sera mon rôle à la fin de la descente. Autant, la poussée je la travaille en amont, autant le freinage, je ne peux pas le bosser sans faire de descentes.
- Est-ce que, à terme, l’objectif est de participer aux Jeux d’hiver après avoir disputé les Jeux d’été à deux reprises, en 2012 à Londres et en 2016 à Rio de Janeiro ? Seule Sophie Villeneuve, cycliste ayant participé aux Jeux 2000 de Sydney après trois olympiades en ski de fond, a réalisé cette prouesse en France…
Ce serait vraiment exceptionnel. Maintenant, j’attends de voir parce que je sais que je suis très loin des meilleures. C’est compliqué d’annoncer aujourd’hui que je veux aller aux Jeux alors que je ne suis rien dans le monde du bobsleigh. Je n’ai pas encore le niveau mais ce serait vraiment génial.
« Je retrouverais les sensations de vitesse du cyclisme sur piste en bobsleigh »
- Malgré tout ce que vous nous dites, est-ce que la pratique du cyclisme vous manque ?
Non pas du tout ! C’est vrai qu’on m’a beaucoup posé la question mais comme je suis beaucoup occupée je n’y pense pas. Je sais très bien que si je devais remonter sur la piste demain, j’aurais hyper mal aux jambes. M’arrêter deux semaines, c’était déjà hyper dur de reprendre alors après plus d’un an d’arrêt ce serait catastrophique [rires]. Ce qui peut me manquer en revanche, ce sont les sensations de vitesse mais je me dis que je les retrouveraient en bob.
- À quel moment pourrez-vous dire que votre reconversion a été une réussite ?
[Elle réfléchit] Je ne sais pas… Peut-être si j’arrive à faire des compétitions sur la coupe d’Europe ou la coupe du monde. Je n’ai pas trop réfléchi à ça parce que, vraiment, le but est de prendre le plus de plaisir possible.
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Kévin Aymoz superstar aux Masters de Villard-de-Lans
Comme tous les ans, les Masters de Villard-de-Lans (Isère) ouvrent la saison de patinage artistique. Quasiment à domicile, le Grenoblois Kévin Aymoz a logiquement et largement dominé la compétition masculine avec un total de 252,55 points. « Je suis très content. Ma dernière compétition pleine, c’était les championnats de France élite, en décembre 2019. Ça faisait 10 mois d’attente, a-t-il commenté sur le site de la FFSG. J’ai créé mes programmes tout seul à 95%, c’était un petit défi. » Victoire, logique là aussi, de Léa Serna chez les féminines et du couple Cléo Hamon/Denys Strekalin, sur le podium d’une compétition internationale à Oberstdorf (Allemagne) le week-end précédent.
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Les Nord-Américains seront à Grenoble en novembre !
Mis de côté Kévin Aymoz, il manquait les têtes d’affiche du patinage artistique français le week-end dernier dans le Vercors. Maé-Bérénice Méité, Gabriella Papadakis/Guillaume Cizeron et Marie-Jade Lauriault/Romain Le Gac, exilés en Amérique du Nord, effectueront leur retour dans l’Hexagone à l’occasion des Internationaux de France, épreuve faisant partie du Grand Prix ISU, de Grenoble prévus du 13 au 15 novembre. Les Japonais Rika Kihira et Shoma Uno, notamment, sont également conviés à cette compétition comme les Finlandais, Allemands et Italiens.
> Chaux-Neuve ne recevra finalement pas de coupe du monde de combiné nordique l’hiver prochain : notre article ICI
Le patinage de vitesse privé de coupe du monde jusqu’en 2021 : « Une décision courageuse de la part de l’ISU », pointe Timothy Loubineaud, spécialiste française de la grande piste
À la fin du mois d’août dernier, l’Union internationale de patinage annonçait l’annulation et le report de plusieurs étapes des coupes du monde de patinage de vitesse et de short track prévues à la fin de l’année 2020. Le Conseil de l’instance, réuni une nouvelle fois il y a quelques jours, a décidé, pour la grande piste, d’abandonner l’idée d’une bulle sanitaire aux Pays-Bas pour faire face à ces annulations en cascade et, pour la piste courte, l’annulation des épreuves prévues à Séoul (Corée du Sud) du 11 au 13 décembre. Les patineurs de vitesse se retrouvent donc sans épreuves de coupe du monde jusqu’à début 2021, si tout va bien. Une situation qu’attendait Timothy Loubineaud, seul représentant français sur le circuit de la coupe du monde : « Je suis quelqu’un qui se prépare au pire pour ne pas à avoir à paniquer lorsque celui-ci arrive. Je savais très bien que cette décision serait prononcée. Je trouve d’ailleurs ça très courageux de la part de l’ISU d’avoir annulé toutes les coupes du monde. Je pense que ça n’a pas dû être une décision facile à prendre mais elle est respectueuse de la santé des athlètes », explique-t-il tout de go à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
L’Aquitain, auteur de remarquables performances l’hiver dernier pour sa première saison sur glace, avoue donc ne pas être perturbé par cette annonce de l’ISU. « Je vais m’entraîner pendant une bonne partie de l’hiver en Allemagne, sur mon lieu d’entraînement habituel [à Inzell, ndlr.]. Il y a des courses tous les week-ends, livre celui qui ne va pas tarder à retourner patiner sur glace. Sûrement que j’irai également faire un petit tour aux Pays-Bas où les marathons sont toujours d’actualité. Cependant, je ne prendrai aucun risque par rapport à une éventuelle évolution négative de la situation sanitaire. » Et si aucune coupe du monde ne pouvait alors lieu ? « Avec mon entraîneur, nous programmerons des tests individuels qui seront effectués dans les mêmes conditions qu’une épreuve internationale. Il est important de se tester et de voir où j’en suis tout au long de l’hiver pour progresser et me retrouver dans les meilleures conditions pour 2022. »
D’ailleurs, cet été, Timothy Loubineaud a partagé un stage avec ses collègues du short track sur la patinoire de Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales. Une expérience riche en enseignements : « La pratique de cette discipline m’a permis de comprendre quelques aspects techniques importants pour la longue piste, se réjouit-il. Les coaches et les patineurs ont vraiment été incroyables avec moi. J’ai eu l’occasion d’être un short trackeur à part entière et je les en remercie, je ne renouvellerai cela à coup sûr dans le futur ! »
> Johannes Thingnes Boe et Marte Olsbu Roeiseland sèchent le stage italien : notre article ICI
Le calendrier de la coupe du monde 2020/2021 a été officialisé : la France profite de la situation sanitaire
Après les bruits de couloir, le calendrier officiel ! À l’instar du ski de fond ou du combiné nordique, la FIS a publié, en fin de semaine dernière, le programme de la coupe du monde 2020/2021 de ski alpin. Il a été logiquement décidé de séparer les hommes des femmes, d’où la double dose de slalom pour les féminines à Levi (Finlande) le mois prochain, et les épreuves techniques de la vitesse, dans la mesure du possible. Ainsi, Val d’Isère (Savoie) recevra la coupe du monde trois week-ends de suite entre le 5 et le 20 décembre : deux géants auront lieu il y aura de la vitesse masculine et enfin féminine. Comme les rumeurs le prévoyaient, il y aura un géant le dimanche à Alta Badia (Italie) puis un slalom le lendemain tandis qu’Adelboden (Suisse) organisera deux géants et un slalom. Il n’y aura pas comme d’accoutumée de géant à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) mais un super-G et une descente.
Dans le calendrier féminin, il a été décidé d’organiser deux géants à Courchevel (Savoie) et de retourner, après quatre ans d’absence, à Jasna, en Slovaquie. Au total, il y aura 35 épreuves dames pour quatre de plus chez les hommes, dont un savoureux slalom en back-to-back sur la Verte des Houches de Chamonix (Haute-Savoie), où Clément Noël est tenant du titre, les 30 et 31 janvier. Enfin, aucun combiné alpin n’est prévu l’hiver prochain.
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> Le calendrier de la coupe du monde de ski de fond est également tombé : notre article ICI
Les championnats du Chili ont eu lieu à El Colorado
Pour la première fois depuis le déclenchement de la pandémie de coronavirus, des courses FIS de ski alpin ont eu lieu en Amérique du Sud. C’était les 23 et 24 septembre à l’occasion des championnats du Chili organisés sur le domaine skiable de la station d’El Colorado dans le centre du pays. Matilde Schwencke, qui avait participé aux JOJ sur les pistes des Diablerets en janvier dernier, remporte les titres nationaux mis en jeu, en slalom et en géant, tout comme Kai Horwitz chez les hommes. À noter qu’Henrik Von Appen, membre de l’équipe nationale écumant le circuit de la coupe du monde, était présent en tant qu’observateur puisqu’il est seulement en phase de reprise après une grave blessure.
> Les nouveautés instaurées par l’IBU : notre article ICI
Saalbach obtient l’organisation des Mondiaux 2025
Après Cortina (Italie) l’hiver prochain et Courchevel-Méribel (Savoie) en 2023, les championnats du monde de ski alpin se dérouleront à Saalbach (Autriche) en 2025. Opposée à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) et Crans-Montana (Suisse), la station salzbourgeoise a été bien élue puisqu’elle l’emporte avec douze voix contre une pour chacune des deux autres candidatures.
Die WM 2025 findet in @saalbach statt ???? #WMDaheim pic.twitter.com/fMoItwLfjU
— Ski Austria Alpin Herren (@SkiAustria_Men) October 3, 2020
> Direction Trondheim pour les Mondiaux 2025 de ski nordique : notre article ICI
Pour la toute première fois, la Fédération taïwanaise a organisé des courses FIS de ski-roues
Taipei. Samedi 3 octobre 2020, 9 heures. Pour la première fois de son histoire, la capitale de l’île de Taïwan reçoit une course dans le cadre de la FIS City Cup de rollerski. Il s’agit d’un sprint classique réservé aux juniors. « Le temps était magnifique, il faisait 22°C au début et environ 30 vers midi, à la fin des compétitions », retrace Jeff Wang, membre de la Fédération, à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Malheureusement, en raison des restrictions de déplacements, aucun athlète étranger n’a pu faire le déplacement pour cette grande première : « Nous espérons que l’année prochaine, lorsque nous organisera à nouveau cette course, il y aura des sportifs venus d’autres pays », s’enthousiasme-t-il. Sur des skis à roulettes venus du Canada, Ruei-Hong Fan, chez les hommes, et Yi-Jun Chen, chez les femmes, se sont imposés. À leur manière, ils ont marqué l’histoire de Taipei et du rollerski.
> Ce week-end, Prémanon accueille les championnats de France de ski de fond d’été : notre article ICI
Morgan Ciprès et Vanessa James se retirent du circuit mondial
Vannessa James et Morgan Ciprès se feront plus d’arabesques sur les glaces du monde entier. Le couple de patinage artistique a décidé, la semaine dernière, de mettre un terme à sa carrière. Pourtant, en janvier 2019, ils étaient devenus champions d’Europe, 87 ans après Andrée et Pierre Brunet. S’ils avaient pris une année de pause pour se ressourcer avant de replonger dans le grand bain dans l’optique des Jeux de Pékin 2022, leur horizon s’était bouché. Mais, depuis quelques mois, rien ne tournait trop rond pour eux entre la pandémie de coronavirus et les accusations visant Morgan Ciprès. Dans les colonnes du journal L’Équipe, il explique qu’à « 30 ans [pou lui] et 33 ans, on a besoin de regarder vers notre futur, on ne peut plus réellement se permettre d’attendre sans savoir s’il y aura à nouveau des galas, et sans toucher aucune aide. Ce que je veux retenir, c’est qu’on a réussi notre carrière, qu’on a écrit l’histoire. » Avec, notamment, le quadruple salchow lancé ou le porté en grand aigle. Tous deux vont énormément manquer au patinage français.
> Les projets du retraité Martin Fourcade : notre article ICI
> La Trysil-Knut rennet rejoint le circuit Challengers de la Visma Ski Classics
À chaque Planète Blanche son annonce de nouvelle course au sein du calendrier Challengers de la Visma Ski Classics. Cette fois, c’est une compétition norvégienne, la Trysil-Knut rennet, qui débarque. Organisée depuis soixante ans dans la forêt de Søre Osen, elle serpente pendant 40 kilomètres entre les arbres en style classique, comme toute course scandinave qui se respecte. Elle se déroulera le 30 janvier et accordera des points pour les qualifications à la Vasaloppet et à la Birkbeinerrennet.
> Bob Impola rejoint l’équipe de Lukas Bauer
En voilà un transfert important dans le Pro Tour de la Visma Ski Classics ! Le Suédois Bob Impola, deuxième de la Vasaloppet 2018, rejoint, à 28 ans, l’eD System Bauer Team du champion tchèque. Sans équipe depuis l’arrêt du Team Serneke au printemps, il a contacté de lui-même le médaillé olympique qui a notamment perdu Alexis Jeannerod, initiateur du projet français Decathlon Expérience. Il disputera toutes les courses du Pro Tour à l’exception de La Diagonela.
> Lisa Kröll et René Claussnitzer dévalent la Streif à toute vitesse et remporte la course de descente inov-8 de Kitzbühel
Prévue ce samedi 3 octobre, la troisième édition de la course de descente inov-8 de Kitzbühel a été reportée de 24 heures à cause du vent de foehn qui soufflait trop fort au sommet de la mythique Streif. Dans cette compétition dont le but est de dévaler le plus vite possible une pente très raide en franchissant des portes à la manière d’un skieur, Lisa Kröll excelle. Vainqueure de la première édition en 2018, elle a réitéré la performance ce dimanche en un temps total, qualification et finale comprise, de 2 min 44 sec 86. Chez les hommes, c’est un Allemand, René Claussnitzer, en 1 min 50 sec 99 qui s’impose, quatre dixièmes devant Michele Roth.
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Une publication partagée par inov-8 Descent Race Kitzbühel (@inov8descentrace) le 4 Oct. 2020 à 10 :19 PDT
> Charlotte Kalla se lance dans les produits de beauté : notre article ICI
> Le Lightning de Tampa Bay remporte sa deuxième Coupe Stanley
Lundi dernier, nous avions laissé le Lightning de Tampa Bay à une seule victoire de remporter la Coupe Stanley, prestigieux donné au vainqueur des play-offs de la National Hockey League. Dès la nuit suivante, les Floridiens, après avoir battu les Stars de Dallas 2-0 sur des buts de Brayden Point et de Blake Coleman, ont brandi cette lourde et mythique récompense dans le ciel d’Edmonton. C’est la deuxième fois après 2004 que la franchise à l’éclair remporte le championnat nord-américain de hockey sur glace.
THIS IS OUR TIME
YOUR TAMPA BAY LIGHTNING ARE STANLEY CUP CHAMPIONS!!!!! pic.twitter.com/1trZdj2JPf
— Tampa Bay Lightning (@TBLightning) September 29, 2020
> Clara Direz a fait une embolie pulmonaire
Frayeur pour Clara Direz. La skieuse des Saisies, vainqueure de sa première coupe du monde l’hiver passé lors du parallèle de Sestrières, en Italie, a malheureusement fait une embolie pulmonaire bilatérale il y a une semaine. « Pour l’instant c’est repos, repos en attendant d’en connaitre la cause », écrit-elle sur Facebook.
> La surprenante nouvelle vie de Petter Northug : notre article ICI
> Les Américains débarqueront sur la coupe du monde de bobsleigh et skeleton en 2021
« Afin de minimiser les déplacements, de réduire les périodes de quarantaine et de fournir l’environnement le plus sûr possible, l’équipe américaine n’ira pas en Europe pendant la première moitié de la saison », annonce la fédération américaine de bobsleigh et de skeleton dans un communiqué. En remplacement, Kaillie Humphries and Cie. s’entraîneront en novembre et décembre à Lake Placid et Park City où des compétitions internes seront organisées.
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> La snowboardeuse alpine autrichienne Julia Dujmovits est de retour !
947 jours après avoir annoncé mettre un terme à sa carrière de sportive de haut niveau, l’Autrichienne Julia Dujmovits, 32 ans, renoue avec ses premiers amours. C’est sur Instagram qu’elle a officialisé la nouvelle. La championne olympique 2014 de slalom parallèle, qui a dû se faire opérer du genou et de la cheville droite après sa mise en retrait, vise, bien entendu, les Jeux de Pékin 2022 : «D’ici là, j’aimerais atteindre un niveau de performance afin d’avoir une chance réaliste de remporter une médaille », explique-t-elle sur le site de l’ÖSV.
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DANKE für den Support @ ÖSV @snowboardteamaustria ?? Breath by breath to new beginnings!
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> Tina Weirather devient commentatrice
Nouvelle retraitée du circuit mondial de ski alpin, la Liechtensteinoise Tina Weirather commentera, à partir de l’hiver, les courses féminines sur pour SRF Sport, une chaîne helvète. « Je regarde des courses de ski depuis que je suis enfant et avoir la chance de donner certains de mes ressentis aux téléspectateurs est un travail de rêve pour moi. Je vais aussi filmer certaines descentes en inside, alors je ferais mieux de retourner m’entraîner », glisse-t-elle malicieusement sur Instagram.
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Une publication partagée par SRF Sport (@srfsport) le 30 Sept. 2020 à 4 :31 PDT
> Therese Johaug a couru pour la bonne cause : notre article ICI
> Pour la première fois depuis qu’elle est retirée du circuit, la légende autrichienne Marcel Hirscher a remis les skis
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Finally back in the white room. I really missed this. #weareskiing #redster ?: @atomicski
Une publication partagée par Marcel Hirscher (@marcel__hirscher) le 1 Oct. 2020 à 12 :26 PDT
Photos/Vidéos : Nordic Focus, Sandie Clair, Facebook Český bobový a skeletonový tým, Kozi Huang, Olivier Brajon, Øyvind Larsen, Visma Ski Classics et Instagram.