PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut la plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
Dorothea Wierer et Lisa Vittozzi invitées sur les routes du Giro d’Italia
Depuis maintenant deux semaines et le grand départ donné en Sicile, l’Italie vibre au rythme de son tour cycliste, le Giro. Si Vincenzo Nibali, l’idole absolue des tifosi a déçu ce dimanche sur les pentes du Piancavallo, une terrible montée de 15 kilomètres à environ 9% de moyenne, la biathlète Dorothea Wierer, en guest, a réalisé les derniers hectomètres en ski-roues sous les acclamations du maigre public présent à 1 290 mètres d’altitude. La veille, sur le contre-la-montre individuel, Lisa Vittozzi était déjà l’invitée des organisateurs : elle a notamment pu brandir le trophée de vainqueur du Giro d’Italia, qui se terminera dimanche prochain à Milan.
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Stage 14. Conegliano-Valdobbiadene ??♀️ ? #giroditalia #giro
Une publication partagée par Lisa Vittozzi (@lisa_vittozzi) le 17 Oct. 2020 à 3 :04 PDT
> La semaine dernière Vu de Norge a fêté sa 300e : retrouvez-le ICI
La Lettone Baiba Bendika, elle, a testé le Stelvio en vue de la 18e étape…
Comme beaucoup de sportifs hivernaux en ce moment, la biathlète balte Baiba Bendika a élu camp de base du côté du col du Stelvio, où doit passer le Tour d’Italie cycliste jeudi. Vu l’enneigement de la route, rien n’est encore sûr… « Ceux qui savent skier auront un avantage », écrit malicieusement la Lettone sur Twitter.
Checking conditions for @giroditalia stage 18!
Looks good for me! ??
Advantage for those who know how to ski!#stelvio #bikeskibike pic.twitter.com/lHhrTD5sG4— Baiba Bendika (@biathleteLV) October 11, 2020
> Retrouvez la vidéo Nordic TV des championnats de France de ski de fond d’été ICI
Lucas Braathen épate son monde à Sölden, Alexis Pinturault au pied du podium
Ce dimanche, les conditions étaient parfaites sur le glacier du Rettenbach, perché à plus de 3 000 mètres d’altitude, pour le lancement de la coupe du monde masculine de ski alpin. Un ciel bleu sans nuages, malgré quelques maigres apparitions du brouillard, et un terrain de jeu glacé à faire crisser les carres des champions : tout était réuni pour vivre une grande journée. On n’a pas vraiment été déçu, même s’il manque, pour notre partie chauvine, un podium tricolore. Alexis Pinturault, la tête de gondole de l’équipe de France, termine quatrième à trois petits centièmes de la boîte. Mais avec une circonstance atténuante : « Je me suis fait mal à la main la semaine dernière et on a dû couper certains jours de ski très importants, notamment dans le mur sur Pitztal, je pense que c’est ce qu’il me fait défaut dans le rythme aujourd’hui. Vu les circonstances, je suis plutôt content », réagissait-il sitôt la course terminée en expliquant s’être fait bien mal à la main en percutant une porte.
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Une publication partagée par Alpinlandslaget (@alpineteamnorway) le 18 Oct. 2020 à 12 :13 PDT
Devant lui, donc, on ne trouve pas son rival norvégien Henrik Kristoffersen, cinquième, mais Lucas Braathen qui remporte sa première coupe du monde à 20 ans après avoir découpé la seconde manche. C’est peu dire que la relève scandinave est d’ores et déjà prête ! Sur le podium, on retrouve ensuite deux Suisses : Marco Odermatt, à cinq centièmes du vainqueur, et Gino Caviezel, meilleur temps du matin qui a réussi à limiter la casse l’après-midi pour accrocher, à 28 ans, son premier top 3 en coupe du monde. Du côté des autres Français, Thibaut Favrot, neuvième, réalise une très grosse course : « Je suis vraiment soulagé parce que j’ai stressé comme pas possible. Il y a des fautes sur les deux runs mais je sais que quand j’en fais, c’est que je m’envoie et que je vais vite, décryptait-il en bas de la piste. Il faut rester là-dessus et construire avec ça. » Plus loin, Victor Muffat-Jeandet, 16e, et Mathieu Faivre, 26e, n’ont pas réussi à dompter le mur de Sölden.
SÖLDEN a rendu son verdict !@AlexPinturault termine au pied du podium en prenant la 4e place du géant. TOP 10 pour Thibaut Favrot qui réalise une très belle course, il est 9e. @vmuffatjeandet et @mathieufaivre se classent respectivement 16e et 26e. ??
? Agence Zoom pic.twitter.com/683sHX7eJw
— FFS – Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) October 18, 2020
> Le Groupe Roy Energie nouveau partenaire des équipes de France de ski nordique : notre article ICI
Les Italiennes au top, déception pour Tessa Worley
La veille, comme de coutume, ce sont les féminines qui avaient ouvert la saison. Les Italiennes, en grande forme, en profitaient pour signer une performance collective majuscule. Marta Bassino, à 24 ans, gagne sa deuxième épreuve internationale après le géant de Killington (États-Unis) de décembre 2019. En tête après le premier run, elle a su résister au retour de sa compatriote Federica Brignone, deuxième à 14 centièmes. La lauréate sortante du gros globe de cristal débute la défense du précieux trophée de meilleure manière d’Aleksander Aamodt Kilde, parti à la faute lors de la deuxième manche masculine. C’est la Slovaque Petra Vlhova, dixième après un passage, qui accroche le bronze… à 1 sec 13 de la tête ! Sofia Goggia, sixième, est venue compléter le triomphe transalpin sur le Rettenbach.
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Une publication partagée par Marta Bassino (@martabassino) le 17 Oct. 2020 à 11 :49 PDT
Dans le clan des Françaises, on retrouvait un grand sourire avec Romane Miradoli. La skieuse de Flaine, en Haute-Savoie, termine à une étonnante treizième place, juste derrière la Néo-Zélandaise Alice Robinson vainqueure à Sölden l’hiver dernier, avec le dossard 68 ! « Ça fait du bien d’attaquer comme ça, je suis vraiment contente de réussir à m’exprimer du haut au bas de la piste. La vitesse va rester la priorité mais ce mois de géant va vraiment m’aider pour toutes les courses », indique celle qui est entrée dans six tops 10 en vitesse l’hiver passé. Seulement quatre place devant, se place la Bornandine Tessa Worley, qui, en cheffe de file, espérait forcément mieux : « C’était un jour sans. Perdre autant de temps après la première manche… Quand c’est comme ça, il faut réinventer quelque chose pour la deuxième mais aujourd’hui l’énergie m’a manqué pour le faire. Ça me met de bons axes de travail pour la suite mais j’ai confiance pour la suite. » La suite ? Pour les géantistes féminines, ce sera à Courchevel (Savoie) les 12 et 13 décembre et pour les hommes à Val d’Isère (Savoie) une semaine plus tôt. Avant, il y aura eu le parallèle de Zürs (Autriche) mi-novembre puis les slaloms dames de Levi (Finlande) le week-end suivant.
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Une publication partagée par Tessa Worley (@tessaworley) le 17 Oct. 2020 à 8 :19 PDT
En exclusivité pour la Planète Blanche de Nordic Magazine, Doriane Escané revient sur cette première épreuve de la coupe du monde 2020/2021
Samedi en fin d’après-midi, Doriane Escané (21 ans), éliminée dès la première manche du géant de Sölden (42e à 4 sec 82) comme Coralie Frasse-Sombet (35e à 4 sec 56), a accordé, sur le chemin du retour en France, quelques minutes à la Planète Blanche de Nordic Magazine. L’occasion pour la Courchevelloise de revenir sur sa première course de l’hiver et de se projeter sur la suite.
« Ces derniers jours, j’étais vraiment impatiente de retrouver la coupe du monde alors que je ne me prenais pas la tête auparavant, en prenant les jours les uns après les autres. Ce matin [samedi], j’ai retrouvé ma routine habituelle avec la reconnaissance, l’échauffement et la préparation pour le départ. Sur la course, j’ai fait des bonnes parties et d’autres où j’étais moins bien, notamment sur le bas. C’était une longue manche avec une neige dure bonne à skier, sans trous, mais cela la rendait très exigeante physiquement. Sur le haut, la visibilité était mauvaise, ça faisait un peu jour blanc mais dans le mur c’était beaucoup mieux. Je suis dégoûtée de ne pas avoir pris la seconde manche [elle n’a jamais connu cette joie en coupe du monde, ndlr.]. Concernant Romane [Miradoli], ce n’était pas trop une surprise pour moi parce que je sais comment elle peut skier. J’étais super contente pour elle d’autant qu’elle a confirmé en seconde manche. Je pensais que sans spectateurs, ça allait me perturber mais, finalement, non parce que je ne m’en suis pas vraiment préoccupée. Maintenant, je vais aller m’entraîner sur Tignes avant de probablement aller faire des coupes d’Europe en Norvège [deux géants sont notamment programmés à Trysil le 30 novembre et le 1er décembre, ndlr.]. »
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Quand trois Suédois partent s’entraîner… sur l’île de Crête !
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Suédois Emil Persson et Andreas Holmberg, du Lager 157 Ski Team, et Nils Persson, du Team Engcom, ont passé une semaine en Grèce, sur l’île de Crète, pour préparer la saison XI de la Visma Ski Classics, qui doit s’ouvrir dans un peu plus d’un mois à Livigno (Italie). « Nous avons décidé de venir ici en dernière minute. Les conditions sont optimales pour le ski à roulettes avec de larges routes bien asphaltées et peu de trafic », raconte Holmberg, sixième de la dernière Marcialonga, sur le site du circuit professionnel des longues distances.
Sous le soleil grec, ils ont pu échapper à la morosité de l’automne suédois et réaliser des sorties au long court. Lundi dernier, ils ont par exemple parcouru 75 kilomètres avec une montée de plus de 10 bornes. « C’était un bon entraînement mais la chaleur était difficile à encaisser. J’avais l’impression que les frères Persson géraient mieux la chaleur que moi », rigole le champion.
> Maurice Manificat n’ira pas à Ruka pour le début de la coupe du monde : notre article ICI
Une nouvelle Pro Team norvégienne se créée, Tuva Toftdahl Staver fait son retour sur le circuit de la Ski Classics
L’hiver prochain, la Visma Ski Classics va retrouver une vieille connaissance en la personne de Tuva Toftdahl Staver. À 30 ans, La Norvégienne signe son grand retour au sein du Team Straye Kästle nouvellement créé. Deuxième de la König Ludwig Lauf 2014 avec le Team Coop, elle participait, depuis, occasionnellement à quelques courses, comme la Birkebeinerrennet en 2017 et 2019.
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Les championnats des Quatre Continents 2021 annulés, le Skate Canada également
C’est LA mauvaise nouvelle de la semaine dans le monde du patinage. En raison de l’évolution de la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le Conseil de l’ISU a décidé d’annuler les championnats des Quatre Continents 2021. Ceux de patinage artistique devaient avoir lieu à Sydney (Australie), ceux de short track à Salt Lake City (États-Unis) et ceux de patinage de vitesse à Calgary (Canada). Tous les ans, cette compétition met aux prises l’Afrique, les Amérique, l’Asie et l’Océanie dans un haletant match à quatre mettant de côté l’Europe, qui organise ses propres championnats continentaux. C’était la deuxième lame d’une semaine compliquée puisque deux jours plus tôt, un autre coup de massue tombait sur le patin mondial. La nouvelle de l’annulation pure et simple du Skate Canada, étape du Grand Prix de patinage artistique prévue les 30 et 31 octobre à Ottawa, était officialisée.
Skate Canada International, part of the ISU Grand Prix of Figure Skating, has been cancelled.
Read more in the following link.
➡️ https://t.co/glpYQ1FhYw#FigureSkating #GPFigure pic.twitter.com/3gWN6e7EiH— ISU Figure Skating (@ISU_Figure) October 14, 2020
Par ailleurs, l’instance basée à Lausanne, en Suisse, a annoncé les attributions provisoires de ses prochains championnats. En 2022, année olympique, les Quatre Continents de patinage artistique iront à Tianjin (Chine). Concernant 2023, l’Euro est pour Helsinki (Finlande) et les Mondiaux pour Saitama (Japon), le fief de la superstar Yuzuru Hanyu. En patinage de vitesse, les Mondiaux se dérouleront sur la légendaire patinoire Thialf d’Heerenveen (Pays-Bas) et l’Euro à Hamar (Norvège). Enfin, le rendez-vous continental de short track est attribué à Turin (Italie). Concernant les championnats du monde, l’ISU se laisse encore le temps de la réflexion.
> Les Italiens autorisés à concourir : notre articles ICI
Le calendrier de la coupe du monde de luge officialisé
Enfin. Plusieurs mois après la publication de la première ébauche de la prochaine saison de luge olympique, la FIL, par sa directrice sportive italienne Marie Luise Reiner, a officialisé son calendrier définitif. Comme pour le bobsleigh et le skeleton, la totalité des épreuves se dérouleront sur le Vieux Continent et, parmi les neuf étapes de la coupe du monde, six seront doublées d’une compétition de relais et/ou trois d’une épreuve sprint.
> Le frère de Darya Domracheva violenté par la police biélorusse : notre article ICI
Natalie Geisenberger ne se fixe pas d’objectif pour son retour à la compétition
Absente du circuit mondial l’hiver dernier pour cause de maternité, la lugeuse allemande Natalie Geisenberger, neuf fois championne du monde, sept fois lauréate de la coupe du monde et quadruple championne olympique, a accordé une interview à la FIL pour parler de son grand retour à la compétition, attendu à Innsbruck (Autriche) à la fin du mois de novembre. « Je me suis de nouveau sentie bien sur la luge, se réjouit-elle après avoir passé deux jours sur la piste d’Altenberg. Mais, honnêtement, ça ne m’a pas manqué pendant mon arrêt. Cette pause m’a vraiment fait du bien. » Questionnée sur ses objectifs en cette saison de reprise, la meilleure lugeuse de l’histoire joue la modeste : « Je n’ai pas d’objectifs concrets. Je vais juste voir comment les choses se passent et être très détendue. Je ne serai plus celle qui gagne souvent mais je reste une fille hyper motivée qui donnera tout quand elle sera au départ. Et peu importe comment ça se passe : le plus important maintenant, c’est mon fils, il passe toujours en premier ! »
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Une publication partagée par Natalie Geisenberger (@nataliegeisenberger) le 15 Oct. 2020 à 7 :12 PDT
> Les coupes du monde suisses se dérouleront sans public l’hiver prochain : notre article ICI
Manuel Osborne-Paradis se retire du monde des descendeurs
Le skieur canadien Manuel Osborne-Paradis aura disputé sa dernière course de coupe du monde le 15 mars 2018 à Åre, en Suède. C’était lors des finales de la saison olympique. Le monde de l’Olympe, justement, qui s’est toujours refusé à lui, n’entrant jamais dans le top 10 des sept courses qu’il a disputés à travers quatre éditions, entre 2006 et 2018. Une longévité remarquable et remarquée avec, pour couronnement, le bronze mondial en super-G à St. Moritz en 2017, le jour où son pote Erik Guay l’emportait, avec le dossard n°26. Auparavant, il y avait eu onze podiums en coupe du monde dont trois victoires, à Kvitfjell en mars 2009, à Lake Louise, chez lui, en novembre de la même année puis à Val Gardena quelques semaines plus tard. L’hiver 2009/2010, le meilleur de sa vie. Sans réussite olympique, donc, à Whistler, à la maison, devant ses proches et ses supporteurs. Un crève cœur pour lui qui a vu, ce 15 février 2000, son prédécesseur dans la liste de départ de la descente, le Suisse Didier Defago, décrocher le Graal.
> Ce que l’on sait de la coupe OPA 2020/2021 de ski de fond : notre article ICI
> Kilian Jornet sous les 30 minutes sur 10 kilomètres !
Ce samedi, l’ultra traileur et ancien skieur alpiniste espagnol Kilian Jornet s’essayait aux 10 kilomètres sur route en Norvège, le pays où il réside. Sur l’asphalte d’Hole, il termine 18e de la course en… 29 minutes et 59 secondes. Un petit peu déçu de sa performance, il visait les 29’30 », il a promis d’apprendre de cette expérience pour revenir plus fort.
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Une publication partagée par Kilian Jornet (@kilianjornet) le 17 Oct. 2020 à 8 :41 PDT
> Simon Desthieux sacré champion de France du sprint à Arçon : notre article ICI
> La Société Générale fidèle à Marie Bochet
Depuis 2010, et le début de sa carrière, la Société Générale soutient la skieuse handisport Marie Bochet. Avec succès puisque la Beaufortaine est octuple championne paralympique, 21 fois championne du monde et victorieuse à 98 reprises sur le circuit de la coupe du monde. La semaine dernière, un nouveau partenariat courant jusqu’au Jeux de Pékin 2022 a été signé.
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Une publication partagée par Société Générale (@societegenerale) le 13 Oct. 2020 à 7 :34 PDT
> Treizième titre national pour Anaïs Chevalier, lauréate du sprint d’Arçon devant sa sœur Chloé : notre article ICI
> Il n’y aura pas de ski cross à Innichen cette année
Les organisateurs des traditionnelles épreuves de ski cross d’Innichen, dans les Dolomites italiennes, ont décidé, en concertation avec toutes les parties prenantes, de purement et simplement annuler leur coupe du monde prévue en décembre prochain. « Cette décision a vraiment été très difficile à prendre. Je peux vous dire que le comité d’organisation l’a prise le cœur lourd. Notre engagement envers le ski cross a toujours été très important et nous promettons d’être de retour en 2021 », a expliqué Helmuth Senfte, le boss de l’organisation.
> Regardez ICI le deuxième épisode de la Websérie de Quentin Fillon-Maillet consacré au Summer Tour de La Féclaz
> Aline Danioth de nouveau grièvement blessée
Elle est maudite. La skieuse alpine suisse Aline Danioth, qui revenait d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit et devait prochainement faire son retour en coupe du monde, s’est reblessée exactement au même endroit la semaine dernière. C’est lors d’un entraînement de slalom disputé sur le glacier de Diavolezza que le drame s’est produit. Pour ajouter à son malheur, elle souffre également d’une déchirure du ligament latéral interne et d’une déchirure du ménisque interne.
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Une publication partagée par Aline Danioth (@alinedanioth) le 14 Oct. 2020 à 10 :26 PDT
> Emilien Jacquelin remporte la poursuite d’Arçon au sprint devant Simon Desthieux et gagne son premier titre national : notre article ICI
> Le premier Congrès virtuel de l’IBSF s’est tenu samedi dernier
Pour la toute première fois de son histoire, la fédération internationale de bobsleigh et skeleton (IBSF) a tenu, ce samedi 17 octobre, son Congrès de façon virtuelle. Les comptes annuels ainsi que le budget ont été largement approuvés par les votants. Si le Congrès 2021 est prévu en Jamaïque, le Comité exécutif pourra modifier le lieu en fonction des exigences sanitaires.
> Anaïs Chevalier, malgré quatre fautes sur le dernier tir, remporte également la poursuite d’Arçon : notre article ICI
> Le préparateur physique des descendeurs s’en va
La semaine dernière, à quelques semaines de la reprise de la saison, Jérémy Mialhe, le préparateur physique des descendeurs français, a annoncé, sur Instagram, quitter son poste. « Après six ans à accompagner les athlètes de l’équipe de France de ski alpin sur les pistes du monde entier, j’ai pris la difficile et douloureuse décision de mettre fin à cette aventure. En effet, un nouvel organigramme a été mis en place et malgré mon dévouement et une détermination sans failles je n’y trouve pas ma place », écrit-il, tout en franchise. Il fait ici référence, comme nos confrères de Ski Chrono l’ont souligné, au rattachement des préparateurs physiques au CNE d’Albertville, sous la houlette d’Olivier Pédron.
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Une publication partagée par Strength & Conditioning Coach (@jerem_strongman) le 13 Oct. 2020 à 9 :02 PDT
> Marius Lindvik et Dawid Kubacki champions de Norvège et de Pologne de saut à ski : notre article ICI
> Ab Krook, le légendaire coach néerlandais de patinage de vitesse, est décédé
Après avoir surmonté un premier accident vasculaire cérébral en 2018, Ab Krook est décédé mardi dernier, à 76 ans, d’un second AVC. C’est tout un pan de l’histoire du patinage de vitesse néerlandais qui disparaît avec lui. Aux Jeux de Lake Placid 1980, il a mené Annie Borckink et Ria Visser aux médailles avant de prendre en charge l’équipe ouest-allemande entre 1981 et 1988. À son retour aux Pays-Bas, il a entraîné les hommes avec beaucoup de succès, comme le titre sur 10 000 mètres de Bart Veldkamp à Albertville en 1992. En 2006, il terminait sa carrière avec l’or olympique, toujours sur 10 000 mètres, de Bob de Jong.
Ab Krook als inspirator, stond als coach op de baan tijdens mijn Olympische gouden race. Smokkelde met de ronde tijd, omdat het kon. Ab betekende in mijn gehele carrière veel voor mij. Ineke heel veel sterkte. pic.twitter.com/NaB2gkjnzu
— Bob de Jong ?? (@DeJongBob) October 15, 2020
> Bastien Poirrier remporte encore la Romain Claudon à Gérardmer : notre article ICI
Photos/Vidéos : Visma Ski Classics et Instagram.