PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut la plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine.
La marmotte de France 3 fait parler d’elle…
Il y a quelques jours, juste avant le début de la période de Noël, nos confrères de France 3 Alpes ont mis en ligne une petite vidéo mettant en scène leur célèbre marmotte en biathlète. Arrivée sur le pas de tir, tir couché, cible manquée et déconvenue qui s’ensuit, tout y est ! Si bien que la Lettone Baiba Bendika, à la peine à Hochfilzen (Autriche) avant les fêtes, a partagé la petite pastille humoristique sur son compte Instagram, accompagné du commentaire : « Des images réelles de moi à Hochfilzen. »
Un petit trait d’humour ne faisant pas de mal en cette fin d’année 2020 pourri parce ce « connard de virus », comme l’appelle Renaud.
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Jade Grillet-Aubert : « Je n’ai pas encore réalisé »
À 23 ans, la Haut-Savoyarde Jade Grillet-Aubert est entrée dans le cercle fermé des ski crosseuses françaises à être montée sur un podium de coupe du monde. C’était le samedi 19 décembre à Val Thorens (Savoie), comme nous l’écrivions la semaine dernière. Cette semaine, la skieuse de Châtel, nouveau phénomène du ski cross tricolore depuis sa performance réalisée dans la vallée de la Tarentaise, répond aux questions de la Planète Blanche de Nordic Magazine.
Mais d’abord, en préambule, et pour s’excuser de les avoir oubliés dans le feu de l’action après sa deuxième place, Jade Grillet-Aubert tient à remercier ses entraîneurs du groupe coupe d’Europe : « Des coachs géniaux, s’illumine-t-elle. Sébastien Lepage et Bruno Mugnier ont fait un travail énorme, ils m’ont vraiment accepté dans le groupe. Ce sont eux qui y ont cru depuis le début et c’est grâce à eux que tout cela a vu le jour. » Entretien avec une jeune femme ne touchant plus terre depuis quelques jours.
- À tête reposée, vous rendez-vous compte de ce que vous avez accompli à Val Thorens avant Noël ?
Je pense que ça met du temps à arrivée, je n’ai encore vraiment réalisé tout ce que ça veut dire. Ça arrive petit à petit aussi parce que je reçois énormément de messages. C’est la réaction des gens qui fait que je m’en rends compte.
- À l’arrivée de votre première finale, lorsque vous finissez deuxième, on vous sentait un petit peut perdu : que ressentiez-vous à ce moment-là ?
En voyant les images maintenant, je déteste me voir autant sur le podium qu’à l’arrivée. Il ne s’est absolument rien passé visuellement parce que j’avais dix fois trop d’émotions. Au lieu d’exulter, je n’ai rien fait. À l’intérieur, c’était beaucoup trop et, comme je ne savais pas gérer tout cela, rien n’est sorti.
- Comment avez-vous géré l’avancée dans le tableau qui vous a mené jusqu’à la finale et cette deuxième place inattendue ?
Le but de la journée, au départ, était d’être dans les seize [qualifiée en quart de finale où il y a quatre poules de quatre avec les deux meilleures se qualifiant pour la suite, ndlr.]. Chaque manche, je me disais que c’était du bonus. Finalement, je passais la ligne et je me disais : « Ah mais c’est dingue, je suis dans les deux, je passe au tour suivant, génial. » Chaque tour, je me disais ça. C’était bien plus que ce que j’espérais jusqu’à la finale parmi des filles ayant des palmarès incroyables dans le ski cross. Finalement, ça a été le podium. Parfait.
« J’ai encore un milliard de choses à apprendre »
- Deux jours après votre premier exploit, vous avez réussi à enchaîner en vous qualifiant pour une deuxième finale lors de laquelle vous avez chuté alors que vous jouiez la victoire : comment avez-vous abordé cette seconde course ?
Je ne voulais pas me mettre une pression supplémentaire parce que j’étais plus attendue. J’avais un peu plus le cameraman au départ [rires]. Je me disais que ce serait bien de confirmer pour montrer que ce n’était pas juste un exploit de passage. J’ai fait un peu la même chose que l’avant-veille en me disant qu’il ne fallait pas être trop ridicule en prenant run par run sans se mettre la pression. Finalement, encore une fois c’est arrivé jusqu’au bout. Ça a l’air d’être un état d’esprit qui fonctionne pas trop mal.
- Comment vous expliquez ce passage de niveau entre les courses d’Arosa et de Val Thorens ?
En Suisse, c’était un peu nouveau pour moi. C’était la première fois que j’étais vraiment avec le groupe coupe du monde sur les courses et que j’allais sur ce parcours [de format sprint, ndlr.]. Le premier jour, c’est passé à un rien parce que j’étais deuxième jusqu’à dix mètres avant la ligne. Le lendemain, j’avais beaucoup de frustration par rapport à la veille et j’ai trop voulu bien faire. C’était un mauvais run. Globalement, j’étais impressionnée par tout le monde. C’était le temps d’apprentissage sur ce circuit-là.
- Lundi dernier, Alizée Baron nous disait que vous vous étiez révélée dans l’adversité : êtes-vous d’accord avec ce constat ?
Oui je pense que c’est vrai mais, comme tout est nouveau pour moi et que j’ai un milliard de choses à apprendre, plus les runs passent et plus je prends mes marques. J’accumule de l’expérience petit à petit et prends de la confiance au fur et à mesure.
« Dès que j’ai commencé le ski cross, j’ai retrouvé le plaisir de skier »
- Vous êtes passée du ski alpin au ski cross au printemps 2019 : expliquez-nous les raisons de ce changement de cap.
Je sortais de deux années en équipe de France de ski alpin qui ne se sont pas très bien passées. Un peu sur le plan des résultats, malgré une première année pas si mauvaise, mais surtout par rapport à l’ambiance. Peut-être que les idées que je m’étais faite sur l’équipe de France n’étaient pas justes… Du coup, je me suis enfermée dans un mauvais état d’esprit qui faisait que je ne prenais aucun plaisir sur les skis. J’étais tout le temps triste parce que j’étais en permanence déçue de ce que je faisais. Je n’étais pas forcément douée et j’ai beaucoup travaillé pour y arriver. Je me suis enfermée dans un cercle vicieux et j’ai complètement saturé.
- Vous êtes donc passée au ski cross pour retrouver le plaisir perdu en alpin…
Je voulais juste arrêter parce que j’étais arrivée aux limites. Mais je sentais quand même que je n’étais pas arrivée au bout, qu’il me manquait un truc et j’ai testé un stage avec le groupe coupe du monde de ski cross pour voir si ça pouvait me plaire. Ce stage a été génial, avec une ambiance incroyable. Rien que sur ces quelques jours là, j’avais retrouvé le plaisir de skier, l’envie de faire des runs. J’ai voulu tenter cette voix-là, au moins en thérapie comme j’aime bien le dire pour retrouver l’envie de mettre des skis aux pieds.
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- Votre nouvelle carrière semble bien partie…
Oui on dirait [rires]. Forcément que je n’y vais pas pour faire dernière mais la principale chose c’est que j’y vais pour me faire plaisir dans les runs.
- À vous écouter, l’ambiance en équipe de France de ski cross est différente de celle du ski alpin : pouvez-vous développer ?
Je pense qu’elle me correspond plus. Il y a moins de prises de tête et ce sont des groupes mixtes sans les problèmes que l’on pourrait avoir seulement entre filles. Le discours, enfin, est beaucoup plus positif, il donne beaucoup plus envie et on y croit beaucoup plus [sourire]. Il y a de bonnes différences.
« Ma technique douteuse peut me mettre à terre à tout moment »
- Lors de vos premières courses, il y a eu de nombreuses chutes ayant entraînées des blessures (Alexandra Edebo, Alizée Baron, Sami Kennedy-Sim) : vous qui arrivez juste dans ce sport, avez-vous conscience que sur une chute…
[Elle termine] … tout peut basculer. C’est sûr qu’avec le ski cross j’ai d’autant plus pris conscience de ça parce que les blessures arrivent régulièrement. Ça fait partie du truc. J’ai toujours fait beaucoup de préparation physique pour être vraiment prête et, là, ça prend d’autant plus son sens en ski cross où il y a beaucoup de contraintes. Ce travail-là ne va pas m’empêcher d’avoir une blessure le jour où je me mettrais une énorme boîte mais j’essaye de me préparer au mieux pour que mes genoux et mon dos tiennent au maximum. Une chute peut tout faire basculer mais c’est le risque du métier… J’accepte de prendre ce risque-là tant je prends du plaisir lors des runs.
- Justement, le secteur des sauts est celui dans lequel vous devez le plus progresser parce que c’était un élément absent en ski alpin où vous étiez typée technicienne : comment le gérez-vous ?
C’est un peu ma croix parce que, pour le moment, ma technique n’est pas géniale… Mais je suis là pour apprendre et ça me fait plaisir de passer des caps à l’entraînement, de chercher ce que je dois améliorer et comment le faire. C’est aussi pour ça que je me prépare physiquement : ma technique un peu douteuse peut me mettre à terre à tout moment.
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Premier podium de l’hiver pour le champion du monde François Place
Depuis son titre mondial surprise décroché le 2 février 2019 à Solitude (États-Unis), François Place n’était monté que seul un podium, en janvier 2020 à Idre Fjäll (Suède). Lundi dernier, lors de la deuxième épreuve de ski cross de la coupe du monde de Val Thorens (Savoie), le skieur de Crest-Voland Cohennoz a récidivé en terminant troisième derrière le Canadien Reece Howden, vainqueur, et le Suisse Ryan Regez. Plus prompt à terminer la course que son compatriote Jonathan Midol, lui aussi au sol lors de la finale, il prenait le dernier accessit sur le podium. Jean-Frédéric Chapuis, sur le parcours portant son nom, termine septième.
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Chez les féminines, vous l’aurez compris, Jade Grillet-Aubert, à la bagarre pour la victoire, a touché le ski de sa concurrente avant d’aller goûter la neige pour terminer quatrième. Sixième place pour Marielle Berger-Sabbatel tandis que l’Autrichien Katrin Ofner s’impose devant Daniela Maier et Marielle Thompson. Prochaine étape de la coupe du monde à la mi-janvier à Montafon (Autriche).
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Les slalomeurs français lancent leur hiver en Italie
En début de semaine dernière, juste avant les festivités de Noël, les slalomeurs masculins, privés de coupe du monde depuis février, lançaient leur hiver avec le back to back italien Alta Badia en diurne et Madonna di Campiglio en nocturne le lendemain. Un enchaînement qui a réussi aux Français, malgré l’absence de podium. Le lundi, sur les pentes de la Gran Risa, c’est le grand Suisse Ramon Zenhaeusern qui s’est imposé devant les Autrichiens Manuel Feller (dossard 26 !) et Marco Schwarz. Victor Muffat-Jeandet terminait cinquième et meilleur Français : « Je suis vraiment content de répondre présent, réagissait-il à la FFS TV. C’est hyper positif même si tout n’est pas encore parfait. »
Le lendemain, sur les pentes de la Canalone Miramonti, c’est carrément à une démonstration de force collective des Bleus à laquelle on a eu le droit : Clément Noël, à terre la veille, prenait la cinquième place tandis que Jean-Baptiste Grange, avec une immense seconde manche pour signer son meilleur résultat en coupe du monde depuis plus de deux ans, et Alexis Pinturault, onzième à Alta Badia, terminaient sixièmes ex æquo. La course est revenue à Henrik Kristoffersen, pourtant douzième du premier tracé : dans un mouchoir de poche, Sebastian Foss-Solevaag, en tête après le premier run, et Alex Vinatzer montaient sur le podium. Le prochain slalom aura lieu le 6 janvier à Zagreb (Croatie) tandis que les fous de la vitesse se disputent les lauriers de Bormio (Italie) ces jours-ci. Chez les femmes, c’est technique à Semmering (Autriche).
> La Suédoise Stina Nilsson va faire ses grands débuts en IBU Cup en janvier à Arber (Allemagne) : notre article ICI
Marcel Hirscher ne reviendra pas
Quelques jours après avoir posté sur ses réseaux sociaux le montrant sur les skis à Reiteralm (Autriche), Marcel Hirscher, plus grand skieur de ses dernières années, a éteint les rumeurs quant à un éventuel retour. C’est lors d’une émission diffusée sur Servus TV que le jeune retraité a démenti alors que les réseaux sociaux s’étaient enflammés après ces images du champion salzbourgeois carvant entre des portes de géant. « Il n’y a aucun chance que je revienne, je n’en ai pas envie, explique-t-il. Mais je veux faire du ski de temps en temps, je n’ai pas arrêté parce que je voulais plus en faire. »
> Lisez ICI l’interview qu’Adrien Backscheider a accordé à Nordic Magazine
> Roy Piccard s’impose en coupe d’Europe
En début de semaine dernière, le descendeur français Roy Piccard, en piste en ce début de semaine à Bormio (Italie), a brillé sur la scène de la coupe d’Europe. C’est sur la piste autrichienne d’Altenmarkt-Zauchensee que le skieur des Saisies s’est imposé pour la troisième fois en super-G sur ce circuit. Au lendemain d’une troisième place, il devance le Niçois Mathieu Faivre. Sur les courses FIS d’Isola 2000 (Alpes-Maritimes), Alexis Brondex, Paola Orecchioni et Carmen Haro remportent les trois slaloms géants du programme. Enfin, lors des courses juniors d’Artesina (Italie), Maxence Orellou gagne en slalom avec la troisième place de Loan Boissy avant la deuxième place de Jules Llorach le lendemain.
> Oscar Lombardot se confie à Nordic Magazine après ses débuts en coupe du monde : lisez son interview ICI
Les sélections néerlandaises battent leur plein sur la patinoire Thialf d’Heerenveen : Suzanne Schulting pour l’histoire
Depuis samedi, et jusqu’à ce lundi, les meilleurs patineurs de vitesse néerlandais se battent sur l’ovale de la patinoire Thialf d’Heerenveen pour se qualifier aux Mondiaux, en coupe du monde et aux championnats d’Europe. Après deux journées de compétitions, on sait déjà que les légendes Sven Kramer et Ireen Wüst, qui se consoleront avec les longues distances, ne participeront pas à l’Euro Allround ou que la star du short track Suzanne Schulting s’est qualifiée pour les Mondiaux et la coupe du monde de 500 mètres, une performance incroyable.
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Concernant les victoires individuelles, Femke Kok a remporté les deux 500 mètres tandis que Dai Dai N’tab et Kai Verbij se sont partagés les victoires chez les hommes. Antoinette de Jong, également vainqueure du 3 000 mètres en battant le record de la piste, et Patrick Roest, lauréat du 5 000 mètres en améliorant le meilleur temps du temple du Thialf sur la distance, remportent les 1 500 mètres. Enfin, Sjoerd den Hertog s’impose lors de la mass-start. Ce lundi, les 1 000 mètres, le 5 000 mètres féminin, le 10 000 mètres masculin ainsi que le départ groupé féminin sont au programme.
> Une nouvelle Norvégienne va découvrir la coupe du monde de biathlon à Oberhof (Allemagne) : notre article ICI
Yuzuru Hanyu renoue avec la compétition… et la victoire
À l’occasion des championnats du Japon de patinage artistique disputés à Nagano pendant la période de Noël, la superstar Yuzuru Hanyu a renoué avec la compétition après dix mois d’absence. Avec un total de 319,36 points, il devance Shoma Uno (284,81 pts) et se qualifie pour les Mondiaux de Stockholm (Suède/22-28 mars). Rika Kihira (234,24 pts) est sacrée chez les féminines.
En Russie, les championnats nationaux étaient également au programme la semaine dernière. Sur la glace de Chelyabinsk, Mikhail Kolyada (296,15 pts) et Anna Shcherbakova (264,10 pts) sont titrés.
> La coupe du monde de ski de fond passera une journée de plus à Falun (Suède) : notre article ICI
Claude Brasseur, le sportif d’hiver
La semaine dernière, quelques heures avant de fêter Noël, nous apprenions, avec une tristesse non feinte, le décès de Claude Brasseur, immense acteur vainqueur du Dakar 1983 avec Jacky Ickx. C’est que le Jacky Pic de la trilogie Camping aurait dû participer, dans sa première vie, aux Jeux olympique d’hiver d’Innsbruck 1964 en bobsleigh. Malheureusement, une grave chute lors des Mondiaux 1963 a mis un terme à sa carrière de pilote. « On est mal sorti d’un virage, j’ai heurté très fort le rebord de la piste avec ma tête et je suis tombé dans les pommes, se souvenait-il pour L’Équipe en 2016. Les casques, à l’époque, étaient moins costauds qu’aujourd’hui ! Et, malheureusement, mon pied s’est accroché à une partie du bob et j’ai été traîné jusqu’en bas. J’ai eu tout le côté droit du visage fracassé. Je me suis dit que je ne pouvais pas continuer à prendre des risques comme ça… »
C’est d’ailleurs lors d’un séjour à la montagne avec des amis que la participation de Brasseur et d’Ickx au Dakar a été actée. « On était aux sports d’hiver avec une bande de copains, dont Jacky Ickx. Un membre de la bande a proposé d’arrêter de skier de bonne heure pour voir une émission de sport à la télé », racontait-il à Europe 1 il y a quelques années. Devant les images du Dakar, un des trublions lance : « J’en connais deux, s’ils n’étaient pas des dégonflés, voilà ce qu’ils feraient ! » Pour leur première participation à la reine des courses de rallye-raid, le duo baroque composé d’un champion de F1 et d’une ancien pilote de bobsleigh doublement oscarisé s’imposera !
> L’équipe de France pour le Tour de Ski : notre article ICI
> Corvatsch centre névralgique du snowboard slopestyle européen
Mardi dernier, la station suisse de Corvatsch a accueilli une manche de la coupe d’Europe de snowboard slopestyle. L’Italien Emil Zulian (88,8 pts) s’impose tandis qu’Enzo Valax (31,8 pts), seul Français de la finale, termine onzième après avoir manqué ses runs. L’Australienne Tess Coady (80,5 pts) gagne chez les féminines devant la Britannique Mia Brookes (77,5 pts), 13 ans seulement ! Thalie Larochaix, neuvième, et Lucie Silvestre, onzième, ne se sont pas qualifiées pour la finale.
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> Les trois frères Claude en coupe du monde de biathlon au début de l’année 2021 : notre article ICI
> Bad Gastein réintègre le calendrier de la coupe du monde de snowboard alpin, les Russes terminent leur festival aux Mondiaux juniors
La coupe du monde de snowboard alpin de Bad Gastein (Autriche) avait été annulée à la fin du mois de novembre à cause de la pandémie de coronavirus. Finalement, la semaine dernière, les différentes parties prenantes ont donné leur feu vert à l’organisation de deux journées de compétition les 12 et 13 janvier 2021, comme initialement prévu. Un slalom parallèle nocturne et une épreuve par équipes seront du programme de cette 21e édition. Par ailleurs, les Mondiaux juniors de Lachtal (Autriche) se sont terminés par la logique victoire du duo russe Dmitry Loginov/Sofia Nadryshina, ultra-dominateur en individuel, lors de la compétition par équipes.
FIS Snowboard Junior World Championships Lachtal 2020 – PGS Team Event
Top-3:
1. Russia 1 ?? (Nadyrshina & Loginov)
2. Japan 1 ?? (Miki & Shimizu)
3. Russia 3 ?? (Phukova & Martynov)Full results: https://t.co/2q3Hh83Def pic.twitter.com/i7Zk6fjcDr
— fissnowboard (@fissnowboard) December 21, 2020
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> Pour Nordic Magazine, Emilien Jacquelin fait le bilan de son début d’hiver : notre article ICI
> Mammoth Mountain reporte sa coupe du monde de freestyle
La coupe du monde de freeski et de snowboard prévue du 3 au 6 février à Mammoth Mountain (États-Unis) est reportée. Aucune indication sur une éventuelle date n’a encore filtré mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sera difficile de retrouver une date sachant que la saison hivernale n’est pas extensible à souhait.
U.S. Ski & Snowboard has announced that the 2021 Land Rover U.S. Grand Prix @FISfreestyle and @fissnowboard World Cup at Mammoth Mountain Ski Area, Calif., originally scheduled for Feb. 3-6 has been postponed.
More info: https://t.co/Pha964Jw9T
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— U.S. Ski & Snowboard Team (@usskiteam) December 23, 2020
> Martin Fourcade ne sera jamais Champion des Champions de L’Équipe : notre article ICI
> Nils Alphand touché genou
Samedi, au lendemain de Noël et lors du premier entraînement disputé sur la piste de Bormio (Italie), le descendeur français Nils Alphand a chuté. Une cabriole qui a endommagé son genou droit dont, selon Ski Chrono, le ligament latéral serait touché. Rentré en France ce dimanche, il en saura plus en ce début de semaine. Brice Roger, lui aussi au tapis, s’est cassé une dent tandis que Roy Piccard, à terre le dimanche, ne souffre d’aucune blessure.
> Marte Olsbu Roeiseland élue Championne des Championnes Monde par L’Équipe : notre article ICI
> La saison régulière de NHL débutera le 13 janvier
Après de longues semaines de négociations, c’est officiel : la saison régulière de NHL, la ligue majeure nord-américaine de hockey sur glace, débutera le 13 janvier prochain. Le Lightning de Tampa Bay, en ouverture, hissera la deuxième bannière de champions de la Coupe Stanley de son histoire avant de croiser la rondelle avec le Blackhawks de Chicago. Chacune des 31 équipes disputera 56 rencontres jusqu’au 8 mai. Pour cette saison pas comme les autres, la Ligue a été découpée en quatre sections (nord, ouest, centrale, est) au sein desquelles les équipes s’affronteront : le nord regroupe, par exemple, les sept franchises canadiennes. Le tout, bien évidemment, pour éviter les déplacements.
The countdown to January 13 is on!
Full Schedule ➡️ https://t.co/Sb8ZnAFFYY pic.twitter.com/fPjP4qRg2q
— NHL (@NHL) December 23, 2020
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> Cliquez ICI pour tout savoir de la Tournée des Quatre Tremplin de saut à ski
> Quand le snowboardeur suisse Patrick Burgener se déguise en Père Noël…
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