Aurélie Monvoisin, Gwendoline Daudet, Tifany Huot-Marchand et Aurélie Leveque, vice-championnes du monde de short track, se confient : « On était indestructibles »
Ce dimanche, vers 16h40, des Françaises ont exulté sur la glace de l’Optisport Sportboulevard de Dordrecht (Pays-Bas), lieu des Mondiaux 2021 de short track. C’est qu’après un relais parfaitement mené, Aurélie Monvoisin, Gwendoline Daudet, Tifany Huot-Marchand et Aurélie Leveque devenaient vice-championnes du monde du relais derrière les Néerlandaises de Suzanne Schulting, reine de la compétition. « On était vraiment comme des dingues à la fin », se rappelle Tifany Huot-Marchand, par ailleurs déçue de ses performances individuelles en Hollande-Méridionale, à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
« J’ai l’impression d’être dans un rêve », continue Aurélie Leveque, dernière arrivée dans le groupe qui en est maintenant à deux médailles en deux relais disputés après l’or européen de Gdansk (Pologne). Les bons mots se succèdent ensuite. « C’est un peu la consécration. On avait de l’envie, de la rage, on a super bien patiné et le résultat est tombé. C’est plein d’émotion », pour Gwendoline Daudet. « On était indestructibles, confie Aurélie Monvoisin. On était une équipe soudée qui avait la rage le vaincre. C’était magique, on pouvait faire tout ce que l’on voulait. C’est un moment qu’on a du mal à décrire… »
Un moment où tout s’arrête. Un moment où ces quatre filles (cinq avec la Vendéenne Cloé Ollivier, remplaçante), coachées de mains de maîtres par le duo Annie Sarrat/Thibaut Méline, se rendent compte qu’elles viennent de décrocher une médaille d’argent mondiale, la compétition référence de leur sport hors Jeux olympiques. Un moment de magie, de pure folie, de joie s’incère, « d’amour aussi », ajoute joliment Aurélie Monvoisin.
« On ne peut que remercier nos coachs de nous avoir emmené jusque-là »Gwendoline Daudet, vice-championne du monde de short track, à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Tout cela alors que, comme nous l’expliquions lundi dernier dans la Planète Blanche, sans les forfaits des formations Asiatiques restées au pays à cause de la Covid-19, cette équipe de France serait restée à quai. Neuvième mondiale alors que le seul top 8 était qualifié pour la grand-messe de l’ISU. « C’est un peu une vengeance », rigole Gwendoline Daudet. Une médaille par ailleurs rendue possible par un groupe en osmose après des moments compliqués ses derniers hivers : « C’est clairement notre force, reprend Daudet. On est une équipe qui s’entend très bien, on est sur la même longueur d’onde. On a deux coachs qui jouent énormément là-dedans avec l’arrivée d’Annie [en début de saison, ndlr.] qui a aidé à créer cette grosse cohésion. On ne peut que les remercier de nous avoir emmené jusque-là. »
Tifany Huot-Marchand, la patineuse la plus expérimentée du groupe, espère que cette médaille « a marqué les esprits dans tous les autres pays. On a quand assumé notre titre européen en montrant qu’on était fortes, insiste la Belfortaine. Les autres vont maintenant redouter de tomber sur la France ». Une performance, donc, prometteuse en vue de l’échéance olympique dont les qualifications débuteront à la fin de l’année.
« Je suis hyper fière de mon équipe », insiste Aurélie Monvoisin. Une équipe médaillée d’argent mondiale 29 ans après les pionnières, bronzées à Denver (États-Unis) en 1992. « J’en ai eu des frissons », se rappelle pour terminer Aurélie Leveque dans le tohu-bohu de ses récents souvenirs de vice-championne du monde de short track à 19 ans.
Sébastien Lepape mange du chocolat, Suzanne Schulting superstar
Concernant les autres courses de cette édition des championnats du monde disputée dans la bulle sanitaire de Dordrecht (Pays-Bas), Sébastien Lepape n’est pas passé loin d’entrer également dans l’histoire. Quatrième de la finale du 1 000 mètres, il a dominé la super finale disputée sur 3 000 mètres… pour échouer à deux unités du Russe Semen Elistratov, bronzé au général. Un général par ailleurs dominé par le Hongrois Shaoang Liu, vainqueur du 500 mètres. Le 1 000 mètres revient à son frère Shaolin Sandor Liu et le 1 500 mètre à la légende canadienne Charles Hamelin.
Chez les féminines, la Néerlandaise Suzanne Schulting rafle tout à la maison : en plus du relais, elle remporte le 500, le 1 000 et le 1 500 mètres avec une facilité déconcertante. Même la super finale, ne décernant pas de médailles, est tombée dans son escarcelle. La reine du patinage de vitesse sur piste courte, c’est bien elle.
Marco Odermatt se rapproche dangereusement d’Alexis Pinturault à deux semaines du terme de l’hiver, premier podium pour Matthieu Bailet
Commençons par la bonne nouvelle de la semaine. Le Niçois Matthieu Bailet, 25 ans le mois prochain, est monté sur son premier podium en coupe du monde à l’occasion du super-G de Saalbach (Autriche), le dernier disputé cette saison avant celui des finales de Lenzerheide (Suisse), confirmées en cours de semaine par la FIS.
« J’espère que ma maman est hyper fière de là-haut »Matthieu Bailet, deuxième du super-G de Saalbach
Deuxième, l’Azuréen avouait, en zone mixte, travailler là-dessus depuis plusieurs courses : « En arrivant en bas, je n’y croyais pas trop et, d’un coup, je réalise. C’est vraiment un rêve de gosse pour moi. Ça me donne encore plus de motivation pour la suite. J’ai une grosse pensée pour ma maman qui est là-haut. C’est pour elle. J’espère qu’elle est hyper fière. »
La moins bonne nouvelle, c’est que, devant Matthieu Bailet, on trouve le Suisse Marco Odermatt, brillant et large vainqueur de ce super-G autrichien. Une victoire, combiné à sa cinquième place de la descente du samedi gagnée par Vincent Kriechmayr et à la quinzième place d’Alexis Pinturault, lui permet de revenir à 81 longueurs au classement général de la coupe du monde. Le tout alors que le calendrier va encore offrir six occasions de marquer des points : le géant et le slalom de Kranjska Gora (Slovénie) en cette fin de semaine et les quatre épreuves des finales helvètes. Le suspense est donc à son comble pour savoir qui d’Alexis Pinturault ou de Marco Odermatt succédera à Aleksander Aamodt Kilde au palmarès.
Petra Vlhova reste dans la course au globe
Pour la Slovaque Petra Vlhova, qui skiait à domicile le week-end passé dans la station de Jasna, les courses programmées avaient valeur de dernière chance. Dernière chance pour recoller à la Suissesse Lara Gut-Behrami, sur un nuage depuis quelques semaines et nouvelle leader du général. En terminant deuxième du slalom derrière Mikaela Shiffrin puis en dominent le géant devant la Néo-Zélandaise Alice Robinson, elle a réussi son pari puisqu’elle ne pointe plus, ce lundi matin, qu’à 107 points de la double championne du monde de Cortina d’Ampezzo (Italie). Deux slaloms spéciaux étant prévus ce week-end à Äre (Suède), Petra Vlhova pourrait même attaquer les finales en tête de la coupe du monde.
Du côté de la France, les courses slovaques n’ont pas été une franche réussite : Nastasia Noens termine vingtième du slalom et Tessa Worley dixième du slalom géant dont l’Italienne Marta Bassino, quatrième, s’assure le petit globe de cristal. Coralie Frasse-Sombet, dix-septième du géant, n’est d’ailleurs pas parvenue à se qualifier pour celui des finales.
> Guerlain Favre à un souffle d’une médaille mondiale juniors en super-G
Cet hiver, les championnats du monde juniors de ski alpin ont été réduits à leur portion congrue : seuls le super-G, le géant et le slalom sont au programme. La semaine passée, les hommes étaient sur les pistes de Bansko (Bulgarie) pour se jouer les titres planétaires. Guerlain Favre, du club de ski de Courchevel (Savoie), n’est pas passé loin d’ouvrir le compteur tricolore dès le super-G d’ouverture mais, avec le dossard 1, il termine cinquième à 17 centièmes de l’Italien Giovanni Franzoni, à un souffle du bronze. Ensuite, lors du géant gagné par l’Autrichien Lukas Feurstein et du slalom dominé par l’Américain Benjamin Ritchie, les Bleus ne se sont pas approchés des médailles. Cette semaine, les féminines prennent le relais dans l’oblast de Blagoevgrad.
> Adrien Fresquet et Florian Loriot brillent sur les courses FIS de Bardonecchia
En début de semaine dernière, les jeunes spécialistes français de la vitesse se trouvaient à Bardonecchia (Italie) où des courses FIS étaient organisées. Florian Loriot y remporte le combiné alpin dont le super-G avait été glané par Adrien Fresquet qui a également dominé le super-G du lendemain. En coupe d’Europe féminine de super-G, la Suissesse Jasmina Suter et, plus étonnant, la Russe Julia Pleshkova s’imposent : Camille Cerutti, douzième et dixième, est la meilleure Française de la semaine.
Sur les FIS de l’Alpe d’Huez (Savoie), Kenza Lacheb réalise le doublé en slalom devant Clarisse Brèche tandis que le Belge Tom Verbeke et Paco Rassat se partagent les victoires chez les hommes. Enfin, en géant à Courchevel (Savoie), Loévan Parand domine les deux courses tandis que Téa Lamboray et Axelle Chevrier ont été les plus rapides chez les dames.
Julia Pereira et Chloé Trespeuch deuxièmes à Bakuriani
Après les spécialistes du ski cross, c’était au tour, la semaine passée, de ceux du snowboard cross de découvrir la Géorgie et le parcours de Bakuriani à l’occasion de deux manches de la coupe du monde. Le premier jour, la Niçoise Julia Pereira a terminé dauphine de la Tchèque Eva Samkova brillante vainqueure : « Je suis trop heureuse de cette deuxième place. Ce n’était pas facile, j’ai bien été à la bagarre, notamment avec Manon Petit-Lenoir en demi-finale », réagissait-elle à l’arrivée. Manon Petit-Lenoir qui, d’ailleurs, a enchaîné deux petites finales, ce qui porte son total à cinq cet hiver.
Le lendemain, c’est Chloé Trespeuch, deuxième derrière la championne du monde Charlotte Bankes, qui réalisait une grande compétition. « J’ai vraiment eu de bonnes sensations. J’étais bien à l’attaque avec une planche qui allait vite », expliquait-elle après ce deuxième podium de la saison. Au général, avant la course finale de l’hiver dans quelques semaines à Veysonnax (Suisse), Samkova et Michela Moioli sont tout simplement à égalité !
Chez les hommes, ce sont le Canadien Eliot Grondin et l’Italien Omar Visintin qui s’imposent, Merlin Surget terminant huitième de la première course. Au général, l’Autrichien Alessandro Haemmerle se dirige vers le globe.
> Les jeunes français brillent en coupe d’Europe à Gergellen
Si les seniors se trouvaient en Géorgie, la relève du snowboard cross disputait deux courses de coupe d’Europe sur le parcours autrichien de Gergellen. Là-bas, Guillaume Herpin, premier et deuxième, y a brillé tout comme sa sœur Margaux, vainqueure le premier jour, et Chloé Passerat, deuxième de la seconde compétition.
Un nouveau titre de champion du monde pour Benjamin Karl
En début de semaine dernière, les championnats du monde de snowboard alpin étaient organisés à Rogla, en Slovénie. Si le Français Sylvain Dufour n’est pas parvenu, comme depuis le début de l’hiver, à accrocher les phases finales, l’Autrichien Benjamin Karl, en remportant le slalom parallèle à 35 ans, a gagné un cinquième titre de champion du monde, le premier depuis 2013 ! Chez les dames, c’est la prodige russe Sofia Nadyrshina qui s’imposait, glanant son premier titre chez les seniors quelques semaines après avoir fait le doublé chez les juniors à Lachtal (Autriche).
En slalom géant parallèle, la veille, les champions en titre Dmitry Loginov et Selina Joerg avaient été sacrés, comme en 2019 à Park City (États-Unis). Cette dernière, d’ailleurs, a annoncé qu’elle allait mettre un terme à sa carrière en sportive de haut niveau à la fin du mois après la coupe du monde de Berchtesgaden. Ce samedi, la dernière coupe du monde de slalom géant parallèle avait lieu sur la piste slovène où le local Zan Kosir et Ramona Theresia Hofmeister se sont imposés. Cette dernière remporte le globe de la spécialité tout comme Roland Fischnaller chez les hommes.
Onze médailles pour la France aux Mondiaux
La semaine passée, les championnats du monde de ski alpinisme, point d’orgue de l’hiver, avaient lieu dans la principauté d’Andorre. Avec onze médailles, la France y repart lestée de plusieurs kilos. En or, on retrouve Axelle Gachet-Mollaret, titrée sur l’individuel et la course verticale six mois après avoir mis au monde son premier enfant. Louise Trincaz et Noé Rogier, vainqueurs du sprint chez les U18, sont également champions du monde. Marie Pollet-Villard, en argent lors de la course verticale U23 et en bronze lors de l’individuel, Louise Trincaz, bronzée sur la course verticale et argentée lors de l’individuel U18, et Julien Bernaz, troisième de la course verticale U23, sont les autres médaillés individuels tricolores.
Pour arriver au total de onze médailles, il faut ajouter le bronze du relais masculin (Thibault Anselmet, Xavier Gachet, Alexis Sévennec, William Bon Mardion) et l’argent du relais féminin (Emily Harrop, Axelle Gachet-Mollaret, Léna Bonnel). Pour donner la fin du palmarès senior, les Suisses Marianne Fatton et Iwan Arnold remportent le sprint tandis que Rémi Bonnet, un autre Helvète, est champion du monde de la course verticale. Enfin, l’Italien Matteo Eydallin s’empare de la médaille d’or de l’individuel.
Jean-Baptiste Grange va mettre la flèche
Dans deux semaines, Jean-Baptiste Grange sera à la retraite. C’est qu’à 36 ans, le skieur de Valloire, champion du monde de slalom en 2011 et 2015 et vainqueur de 9 coupes du monde, a annoncé, au cours de la semaine passée, mettre un terme à sa carrière de sportif de haut niveau.
« Animé par cette passion folle du ski de compétition, je me suis battu pour réaliser mes rêves d’enfant, écrit-il sobrement sur Facebook. J’ai consacré ma vie à ce sport, dans les détails, et il me l’a bien rendu, me faisant vivre des moments inoubliables ! Je me sens prêt aujourd’hui pour passer à la suite, papa d’une petite fille de 6 mois, animé par de futurs défis ! Avec un sentiment de fierté de m’être donné les moyens de vivre à fond mon sport et de bonheur d’avoir vécu bien plus que ça ! Le ski est ma vie, ma passion et il le restera ! »
Quelques semaines après Julien Lizeroux, c’est donc une autre légende du slalom français qui se retire à quelques mois des Jeux olympiques, qui se seront toujours refusés à Jean-Baptiste Grange, par ailleurs vainqueur du globe de la spécialité en 2009. Merci pour tout JB.
Ida Njaatun et Mireia Gutierrez se retirent également
Outre Jean-Baptiste Grange et Selina Joerg, évoqués plus haut, la patineuse de vitesse norvégienne Ida Njaatun, 30 ans, médaillée de bronze mondiale en Allround en 2015 à Calgary (Canada), a décidé de passer à autre chose. Même chose, enfin, pour la skieuse alpine andorrane Mireia Gutierrez, deux podiums en coupe d’Europe et trois participations aux Jeux olympiques.
> L’équipe de France pour les Mondiaux de patinage artistique dévoilée
La direction technique nationale a tranché. À l’occasion des championnats du monde de Stockholm (22-28 mars), Kevin Aymoz, plutôt qu’Adam Siao Him Fa, et Maé-Bérénice Méité, plutôt que Maia Mazzara, représenteront la France individuel. Du côté de la danse sur glace, en l’absence de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, ce sont Adelina Galyavieva/Louis Thauron et Evgeniia Lopareva/Geoffrey Brissaud qui ont été choisis, laissant Marie-Jade Lauriault/Romain Le Gac sur le banc des remplaçants. En couple, enfin, Coline Keriven/Noël-Antoine Pierre et Cléo Hamon/Denys Strekalin seront alignés.
> Les jeunes bosseurs français terminent leur hiver par plusieurs podiums à Airolo, le général pour Fantine Degroote
Lundi dernier, le Suisse Noé Roth et l’Australienne Danielle Scott, avant de s’envoler pour le Kazakhstan et les championnats du monde de saut acrobatique, ont remporté la seconde manche de la coupe d’Europe d’Airolo (Suisse). Ensuite, ce sont les spécialistes du ski de bosses qui ont débarqué dans le canton du Tessin. Avec un certain succès pour l’équipe de France puisque Marius Bourdette et Thibaut Mouille ont signé le doublé le premier jour avant que le second ne soit devancé que par le Finlandais Johannes Suikkari le lendemain. Chez les dames, les sœurs allemandes Hanna et Sophie Weese s’imposent tandis que Fantine Degroote, vainqueure du général, termine deuxième le premier jour.
> Deux podiums pour Romain Marie sur une coupe d’Europe de ski cross très relevée
Ces deux derniers jours, le parcours de Reiteralm (Autriche), décidément très emprunté cet hiver, accueillait deux manches de la coupe d’Europe de ski cross. Deuxième des deux courses, le Français Romain Mari réalise un week-end très solide puisqu’il est battu par des habituels pensionnaires du circuit coupe du monde : Johannes Rohrweck, lauréat de la coupe du monde disputée sur le même circuit le mois dernier, et Florian Wilmsmann, victorieux en Géorgie une semaine auparavant. Chez les dames, Katrin Ofner et Courtney Hoffos s’imposent, Amélie Schneider et Mylène Ballet-Baz ne parvenant pas à accrocher la grande finale.
> La Suisse pose sa candidature pour l’organisation des Mondiaux 2025 de snowboard, freeski et ski freestyle
Swiss-Ski a annoncé avoir déposé, le 1er mars dernier, un dossier de candidature pour obtenir l’organisation des championnats du monde 2025 de snowboard, freeski et ski freestyle. Les compétitions dans la région de la Haute-Engadine et plus précisément à Arosa (skicross), Laax (snowboard freestyle), Scuol (snowboard alpin), Silvaplana (freeski) et Veysonnaz (skicross et snowboardcross). Que des hauts lieux de la coupe du monde.
> Une deuxième place en coupe d’Europe de snowboard big air pour Lucie Silvestre
En fin de semaine dernière, un contingent de riders tricolores ont fait le déplacement jusqu’à Götschen (Allemagne) afin de disputer une compétition de snowboard big air comptant pour le circuit de la coupe d’Europe. Lucie Silvestre, deuxième, y a brillé, n’étant devancée que par la Finlandaise Eveliina Taka. Thalie Larochaix termine quatrième. Chez les hommes, le Slovène Osbe Kuhar s’impose tandis que Romain Allemand, premier Français, se classe huitième.
> Les championnats du monde de télémark déplacés
Cette semaine, les finales de la coupe du monde de télémark se disputeront à Thyon (Suisse), quelques jours avant les Mondiaux. Ceux-ci, d’ailleurs, ont été déplacés de Mürren à Melchee-Frutt où la situation sanitaire est meilleure que dans l’Oberland bernois. Les dates ont d’ailleurs été avancées : ce sera du 17 au 21 mars.
> Le Suédois Sebastian Wetsin rafle tout à La Plagne pour la fin de saison de para bobsleigh
Une semaine après les Mondiaux de St. Moritz (Suisse), la coupe du monde de para bobsleigh prenait fin la semaine passée sur la piste de La Plagne, en Savoie. Sur un tracé où l’équipe de France s’entraîne actuellement, la pilote plagnarde Margot Boch jouait les ouvreuses de luxe. Vainqueur le premier jour et deuxième derrière le Canadien Lonnie Bissonnette le dimanche, le Suédois Sebastian Wetsin remporte le classement général de la coupe du monde quelques points devant le Suisse Christopher Stewart, deuxième et quatrième sur la piste savoyarde. Le Scandinave est également sacré champion d’Europe puisque meilleur représentant du Vieux Continent lors de la seconde course du week-end.
> La première édition de la Seppe Benz Memorial Race a eu lieu à St. Moritz
Vendredi dernier, la piste naturelle de l’Olympic Bob Run St. Moritz-Celerina accueillait la première édition de la Sepp Benz Memorial Race. Décédé des suites de la Covid-19 au début du mois de février, Sepp Benz avait été sacré champion olympique de bob à deux en 1980 à Lake Placid (États-Unis). Les lugeurs allemands Felix Loch, Julia Taubitz et le biplace Robin Geueke/David Gamm se sont imposés.
> Quand les skieuses alpines italiennes s’amusent… ça donne ça !
> Regardez le 68e et dernier épisode de Rancho, la série d’Enak Gavaggio !
> En ce début de semaine, la bossseuse Perrine Laffont dispute les Mondiaux au Kazakhstan : voici son dernier Vlog !