Alizée Baron : « Plus que satisfaite de mon hiver »
Cet hiver, la Haut-Alpine Alizée Baron, revenue d’une vilaine blessure au dos l’ayant privé de neige de longs mois durant, a signé une des meilleures saisons de sa carrière, terminant deuxième du classement général de la coupe du monde derrière la reine helvète Fanny Smith. Médaillée de bronze mondial à Idre Fjäll (Suède) où elle a également gagné une manche du circuit planétaire, la skieuse d’Orcières-Merlette de 28 ans se confie à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Entretien.
- Quel bilan faîtes vous de votre saison, qui marquait votre retour au plus haut niveau du ski cross mondial ?
J’en suis plus que satisfaite ! Quand j’ai rattaqué le ski cross il y a un an, j’étais bien loin d’imaginer que j’en serais là aujourd’hui. J’avais pour ambition de revenir parmi les meilleures mondiales, mais de là à y arriver, c’est encore autre chose. J’ai signé plusieurs podiums dont une victoire, remporté une médaille aux championnats du monde et terminé deuxième du général. Je l’aurais rêvé mais ça fait vraiment du bien de le réaliser.
- En début d’hiver, vous vous étiez de nouveau blessée à Val Thorens…
Je sortais d’Arosa où j’avais fait deux fois quatrième en prouvant que j’étais de retour parmi les meilleures et, juste derrière, il y a cette douche froide avec une blessure à l’épaule. C’était compliqué parce que je ne savais pas exactement la gravité… Je sortais de vingt mois de galère et, pour moi, c’était juste impensable que je me blesse de nouveau, que je me retrouve encore à l’arrêt. Par chance, ça a évolué assez vite positivement et j’ai pu repartir à bloc. Ça n’a pas été un moment facile.
« Je suis contente d’avoir pu rebondir de la meilleure des manières à chaque fois »Alizée Baron, deuxième du classement général de la coupe du monde de ski cross, à la Planète Blanche de Nordic Magazine
- Finalement, vous terminez deuxième du classement général derrière Fanny Smith : est-ce vraiment quelque chose que vous n’imaginiez pas ?
Quand je fais mes deux zéros pointés à Val Thorens à cause de ma blessure, je me suis dit que c’était fichu pour le général… Ce que j’avais oublié à ce moment-là, c’est qu’une saison est longue, avec beaucoup d’étapes. Finalement, petit à petit, ça a joué en ma faveur avec mes podiums et ma victoire. C’est vraiment chouette parce qu’on s’est tirées la bourre avec les autres pendant tout l’hiver.
- Vous retenez plutôt les accomplissements réalisés durant votre hiver ou votre capacité de rebond après votre blessure de Val Thorens ?
C’est plutôt un ensemble. Il y a eu ce coup dur de Val Thorens mais, derrière, je fais le plus beau week-end de ma carrière à Idre Fjäll [première et deuxième, ndlr.] et la médaille aux championnats du monde. Par contre, après, s’ensuivent trois semaines assez compliquées à cause de la fatigue et des voyages, usants [en Autriche, Géorgie puis Russie, ndlr.]. Enfin, lors de la finale de Veysonnax, je fais de nouveau un podium et cette deuxième place au général. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je retiens vraiment de cet hiver qu’il y a des très haut mais qu’il peut aussi y avoir des très bas en très peu de temps. Je suis contente d’avoir pu rebondir de la meilleure des manières à chaque fois.
« Depuis que j’ai terminé cinquième des Jeux de PyeongChang en 2018, j’ai l’échéance de Pékin en tête »Alizée Baron, deuxième du classement général de la coupe du monde de ski cross, à la Planète Blanche de Nordic Magazine
- L’année prochain, il y aura les Jeux olympiques à Pékin (Chine) : ce sera le phare de l’hiver…
Complètement, c’est l’objectif de quatre années ! Depuis que j’ai terminé cinquième des Jeux de PyeongChang en 2018, j’ai cette échéance en tête. Ce sera l’objectif principal, majeur de l’hiver.
- Mais le cristal doit également vous faire rêver…
Pour être honnête, ça ne fait pas très longtemps que j’en rêve. Ça a vraiment mûri lors de ma première blessure au dos où je regardais le circuit de l’extérieur. À partir de là, je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » J’aimerais y arriver. Cet hiver, en revenant de blessure, je ne pouvais pas avoir la prétention de viser le globe mais c’est clair que je l’aurais en tête pour les prochaines années. Je commence à avoir quelques médailles au général mais le globe c’est autre chose !
- Voir d’autres Français soulever du cristal cet hiver (Alexis Pinturault, Perrine Laffont, Tess Ledeux) doit vous faire envie…
Carrément ! C’est le trophée mythique pour un skieur. Ça représente une régularité tout au long d’un hiver. C’est la plus belle des récompenses et des reconnaissances même si ce n’est pas comparable à une médaille olympique qui va au-delà des frontières du ski et change une vie.
Le Red Bull SuperSkicross d’Andermatt pour terminer l’hiver en beauté : « On était tous comme des gamins avec des étoiles plein les yeux », confie Alizée Baron
En fin de semaine dernière, comme Jade Grillet-Aubert nous l’avait annoncé, les meilleurs spécialistes de ski cross de la planète se retrouvaient du côté d’Andermatt (Suisse) afin de disputer la dernière course de l’hiver : le Red Bull SuperSkicross. Un événement privé organisé par la firme autrichienne de boissons énergisantes. Si la skieuse de Châtel (Haute-Savoie) s’est blessée à la cheville lors du premier run d’entraînement, Alizée Baron a bien pris part à cette compétition, avec Marielle Berger-Sabbatel, la légende Ophélie David remontée sur les skis pour l’occasion, Jean-Frédéric Chapuis, Youri Duplessis-Kergomard ainsi que Jonathan et Bastien Midol pour représenter la France.
« C’était fou, explique Alizée Baron à la Planète Blanche de Nordic Magazine sur la route des vacances dans les Hautes-Alpes. On a découvert un parcours incroyablement fin fait, peaufiné dans les moindres détails. Il était totalement inédit avec des modules jamais vus sur le circuit de la coupe du monde. On était tous comme des gamins avec des étoiles plein les yeux. » C’est que ce SuperSkicross d’Andermatt était composé de deux lignes distinctes : la Silver Line et la Blue Line, tracés qui se croisaient dans la partie centrale du parcours. « Ils ont fait un sacré boulot », remercie encore la skieuse d’Orcières.
« C’était la fin de saison rêvée »Alizée Baron, quatrième du Red Bull SuperSkicross d’Andermatt (Suisse), à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Avant chaque run à quatre, une roulette russe se mettait en marche pour savoir quel tracé allait être emprunté, ajoutant du piment à cette course exhibition. « On a tous pris énormément de plaisir. Si on avait eu des entraînements illimités, on aurait tous fait une quantité incroyable de runs, rigole Alizée Baron, quatrième de la finale remportée par Sandra Naeslund devant Fanny Smith et Marielle Berger-Sabbatel. On a tous partagé un superbe moment sur un parcours incroyable. C’était la fin de saison rêvée. »
Un parcours à même de donner des idées aux traceurs de la coupe du monde ? « Ce sont des modules assez dangereux. On était les meilleurs mondiaux mais ce serait prendre des risques de faire ça sur une coupe du monde habituelle, tranche la tricolore. Ce sont des modules tellement inédits qu’ils faut qu’ils restent sur ce genre d’événements. » Chez les hommes, la victoire est revenu au numéro un mondial canadien Reece Howden vainqueur de Jean-Frédéric Chapuis et de l’Helvète Marc Bischofberger en finale.
Tess Ledeux fait la razzia de globes de cristal à Silvaplana
De novembre 2020 à mars 2021, le freeskieuse tricolore Tess Ledeux, 19 ans, aura trusté les sommets du classement. Vainqueure des trois manches de la coupe du monde de slopestyle, la dernière ce samedi lors des finales de Silvaplana (Suisse) grâce à un second run crédité de 88,75 points, la Plagnarde remporte, par la même occasion, le petit globe de la spécialité.
Dans cet hiver de coupe du monde marqué par de nombreuses annulations, ces trois succès en slopestyle, combinés à sa deuxième place lors du big air de Kreischberg (Autriche) début janvier, lui offrent également le gros globe du freeski. C’est donc les bagages remplis de deux trophées cristallisés, comme Alexis Pinturault une semaine avant elle, que la cousine de Kevin Rolland, sans médaille aux Mondiaux d’Aspen (États-Unis) plus tôt dans le mois, a quitté la Confédération helvétique.
Chez les hommes, l’Américain Colby Stevenson, à 96,75 points, réalise le même coup triple que la Savoyarde en remportant l’étape de coupe du monde ainsi que les deux globes. Pas de finale, en revanche, pour Antoine Adelisse, 21e, Vincent Maharavo, 31e, et Timothé Sivignon, 50e.
Margaux et Guillaume Herpin repartent des Mondiaux juniors de Krasnoyarsk médaillés : « C’était un rêve de jeunesse », révèlent-ils
En début de semaine dernière, quelques spécialistes tricolores du snowboard cross participaient aux championnats du monde juniors de Krasnoyarsk, en Russie. Parmi eux, on trouvait Guillaume Herpin, 20 ans, et sa petite sœur Margaux, 18 ans, vainqueurs du classement général de la coupe d’Europe cette saison. Pour leur grande première dans la compétition, les rideurs des Menuires (Savoie) ont fait parler la poudre.
Tout d’abord, le premier jour, Margaux Herpin est devenue vice-championne du monde juniors, seulement battue, d’un rien, par la Tchèque Sara Strnadova. « C’était vraiment une grande joie, explique-t-elle à la Planète Blanche de Nordic Magazine. La veille, je n’étais pas du tout confiante, j’avais l’impression que je n’allais pas passer le premier tour. Je ne m’attendais donc pas à cette médaille mais je savais que si j’arrivais à faire mon snowboard, la finale était atteignable. » Au bout de la journée, donc, une médaille d’argent comme une « crise sur le gâteau » apposée sur une grande saison et un grand frère, sixième, à consoler.
« C’était clairement une déception, se souvient-il. Un peu comme Margaux, je n’étais pas à l’aise sur le parcours la veille de la course. Je n’avais pas ce sentiment de maîtrise de la course et, en demi-finale, je me fais accrocher et je perds toute ma vitesse. » C’est finalement le Canadien Eliot Grondin, habitué de la coupe du monde, qui décroche le titre. La consolation, pour Guillaume Herpin, était le team event mixte du lendemain lors duquel il était aligné avec sa petite sœur.
« J’avais vraiment envie de faire une médaille pour Guillaume, révèle Margaux. On était tellement contents de pouvoir courir ensemble. C’était un rêve qu’on avait quand on était plus jeunes. Et c’était un autre rêve de faire une médaille ensemble. » C’est que la fratrie savoyarde a passé les tours les uns après les autres pour n’être battue que par les Russes Daniil Donskikh et Valeriya Komnatnaya en finale. « C’était un rêve de jeunesse », souffle Guillaume, encore ému et complétée par Margaux : « C’était beaucoup d’émotion à l’arrivée. On était trop contents et fiers, comme nos parents en France devant le live ! »
> Liam Tourki termine sa saison par une cinquième place en coupe d’Europe
Dernier des Mohicans français en snowboard halfpipe, ce que regrettait dans nos colonnes Clémence Grimal il y a quelques semaines, Liam Tourki a disputé, ce dimanche lors de la coupe d’Europe de Laax (Suisse), sa dernière compétition de l’hiver. En posant un run crédité de 82,70 points, il termine à la cinquième place d’un classement dominé par l’Helvète David Habluetzel (94,70 pts), sacré champion de Suisse à cette occasion.
Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud 17es de leurs premiers championnats du monde seniors : « C’est une victoire pour nous »
Après avoir suivi les danseurs sur glace lyonnais Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud ces deux dernières semaines dans leur préparation, la Planète Blanche de Nordic Magazine, ce lundi matin, revient sur leurs performances réalisées lors de leurs premiers championnats du monde de patinage artistique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour une première dans la compétition, ils n’ont pas déçu.
Impressionnés par la beauté de la patinoire de l’Ericsson Globe Arena de Stockholm (Suède) à leur arrivée en début de semaine dernière, ce couple formé en 2018 via le site Icepartner a très bien su gérer la pression lors du premier passage sur la glace à l’occasion de la danse rythmique. En battant leur record (66,80 points), ils se sont ouvert les portes du top 20 et, donc, du programme libre. Le lendemain, soit samedi en fin d’après-midi, Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud remontaient sur la glace suédoise et… pliaient de nouveau en deux leur record (102,90 points) !
« Cette compétition a été un vrai enrichissement pour nous »Geoffrey Brissaud à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Avec un total de 169,70 points, ils remontent deux places et terminent la compétition à la dix-septième place, juste derrière Louis Thauron et Adelina Galyavieva (173,55 points), l’autre couple de danseurs français engagés. « On est vraiment contents de nos premiers Mondiaux, explique Geoffrey Brissaud à la Planète Blanche de Nordic Magazine. On était quand même assez stressé avant le programme court et finalement on réussit à se qualifier en terminant dix-neuvièmes. Réussir à gagner deux places de plus lors du libre, c’est juste une superbe victoire pour nous. »
« Cette compétition a été un vrai enrichissement pour nous car elle nous a permis de nous situer dans le classement mondial, reprend le natif de Limoges (Haute-Vienne). C’est aussi ce qui va nous permettre de continuer de travailler efficacement et d’évoluer. Ce qu’on va chercher désormais, c’est de pouvoir obtenir de meilleures places dans le futur. » Parce que la saison, après cette unique compétition internationale de premier rang, est déjà terminée.
La passe de trois pour Nathan Chen, Alexandre Trusova réalise la remontada du siècle, Maé-Bérénice Méité blessée, le top 10 pour Kevin Aymoz
Ces championnats du monde 2021 de patinage artistique, marqués par l’absence remarqués des danseurs tricolores Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, ont offert des compétitions à fort suspense. Chez les hommes, l’affrontement entre le Japonais Yuzuru Hanyu et l’Américain Nathan Chen, au contenu technique inégalé lors du programme libre, a tourné à l’avantage du deuxième, seul à dépasser les 300 points. Invaincu depuis sa cinquième place des Jeux olympiques de PyeongChang 2018, il décroche sa troisième médaille d’or planétaire de suite. Le Grenoblois Kevin Aymoz (254,52 points) se classe neuvième.
Lors de la compétition féminine, le court a tout d’abord été le théâtre d’un drame avec la grave blessure au tendon d’Achille de la Française Maé-Bérénice Méité, qui n’a pu terminer son programme, ne pouvant plus poser le pied sur la glace. Le titre mondial, à la suite des deux programmes, est revenu à Anna Shcherbakova menant un triplé russe devant Elizaveta Tuktamysheva, émue après des années de galère, et Alexandra Trusova, remontée de la douzième place après un libre d’exception.
En danse-sur-glace, les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov deviennent champions du monde tout comme leurs compatriotes Anastasia Mishina et Aleksandr Galliamov en couples.
Doriane Escané et Victor Muffat-Jeandet doubles champions de France
La semaine passée, et encore jusqu’à ce mercredi, les 108es championnats de France de ski alpin sont organisés à Châtel, aux Gets et à Saint-Jean-d’Aulps, dans le domaine skiable des Portes du Soleil, en Haute-Savoie. Lors des premières compétitions, et en l’absence d’Alexis Pinturault, tout de même venu ouvrir la piste ce dimanche, c’est Victor Muffat-Jeandet qui a dominé les courses techniques masculines. Sacré en slalom, lors duquel Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux ont boxé leurs derniers piquets en carrière, puis en géant, il tentera la passe de trois ce lundi lors du combiné alpin avant de s’essayer à la descente mercredi en clôture de programme.
Chez les dames, la Niçoise Nastasia Noens a logiquement décroché un nouveau titre national en slalom tandis que c’est Doriane Escané, au lendemain d’une médaille d’or en combiné alpin, qui a été la plus rapide en géant, en l’absence de Tessa Worley. En descente, c’est Esther Paslier qui a été sacré tandis que Camille Cerutti a remporté la breloque dorée en super-G.
> La descente FIS pour Laura Gauché
Quelques jours avant celle des championnats de France, la piste de Châtel (Haute-Savoie) recevait une descente FIS. C’est la Tignarde Laura Gauché qui l’a remporté devant Esther Paslier, future championne de France, et l’Allemande Katrin Hirtl-Stanggassinger. Au même moment, deux slaloms FIS masculins étaient organisés à Méribel (Savoie) : Paco Rassat et Augustin Bianchini y ont été les plus rapides.
Deuxième titre mondial pour Victor De Le Rue après l’Xtreme de Verbier, saison à 100% de victoires pour Marion Haerty
Mardi dernier, les meilleurs freerideurs de la planète avaient rendez-vous avec l’Xtreme de Verbier (Suisse), quatrième et dernière étape du Freeride World Tour. Déjà sacrée championne du monde, Marion Haerty est de nouveau entrée dans l’histoire de son sport en s’imposant sur la mythique face du Bec des Rosses, devenant la première à remporter tous les événements du calendrier annuel.
En snowboard toujours, Victor De Le Rue, avec un run crédité de 92,67 points, a remporté l’épreuve suisse, glanant, par la même occasion une deuxième couronne mondiale. Du côté du ski, c’est le Suédois Kristofer Turdell et la Suissesse Elisabeth Gerritzen, vainqueurs de l’Xtreme, qui deviennent champions du monde. Wadeck Gorak, deuxième, termine l’hiver quatrième mondial tout comme Juliette Willmann, victime d’une chute.
Axelle Gachet-Mollaret décroche le gros globe du classement général
La semaine passée, la station italienne de Madonna di Campiglio accueillait la dernière étape de la coupe du monde de ski alpinisme. Deuxième du classement général derrière la Suédoise Tove Alexandersson en arrivant dans la péninsule, l’Annécienne Axelle Gachet-Mollaret a réalisé un week-end de rêve pour remporter le gros globe. Vainqueure de la Vertical Race et de l’individuel, disciplines desquelles elle gagne les petits globes, la toute nouvelle double championne du monde, devenue maman il y a neuf mois seulement, a réalisé une prouesse sur les pentes transalpines.
Marie Pollet-Villard, chez les moins de 23 ans, monte sur les trois podiums italiens : troisième du sprint et de course verticale, elle monte d’une marche lors de l’individuel. Chez les hommes, Thibaut Anselmet, qui jouait le général jusqu’au bout, laisse le gros globe s’échapper pour 31 points à l’Italien Robert Antonioli. Le skieur alpiniste de 23 ans se consolera avec le petit globe de la Vertical Race.
L’équipe de France de para snowboard prépare sa seule coupe du monde de l’hiver à Colere (Italie) : « Je suis super motivée », explique Cécile Hernandez
Enfin ! Après plus d’un an sans compétitions internationales, les rideurs de l’équipe de France de para snowboard, menés par Maxime Montaggioni et Cécile Hernandez, vont enfin retrouver les retrouver cette semaine à Colere, en Italie. « Cette coupe du monde est un peu inespérée et permettra la remise des globes du snowboard cross », explique la Perpignanaise à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
En février pourtant, les Bleus devaient participer à la première levée de cette saison internationale du côté de Pyhä (Finlande). Malheureusement, un cas de coronavirus détecté dans le staff tricolore avait obligé toute l’équipe à rester à l’isolement dans l’hôtel fennoscandien pendant deux semaines. Une mésaventure que Cécile Hernandez avait raconté dans nos colonnes. Cette fois, pas de problème ! La délégation est arrivée il y a maintenant une semaine sur place : « La station est incroyable, s’enthousiasme Hernandez. Nous sommes dans un refuge où les gens sont tellement gentils. »
« Tout le travail physique mis en place porte ses fruits »Cécile Hernandez à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Toute la semaine passée, les Français ont pu s’acclimater au tracé de Colere comptant sept virages et quatre sauts « qui ne sont pas gros », précise Cécile Hernandez. « Le parcours est simple mais il demande une certaine exigence. Il faut tenir la ligne parce que la moindre erreur coûte des dixièmes notamment sur un saut, très important, analyse-t-elle. J’ai la pêche. Je suis super-motivée, je me sens vraiment bien. Tout le travail physique mis en place porte ses fruits. »
Les deux coupes du monde, si le temps le permet, sont prévues jeudi et vendredi. Après deux nouvelles journées d’entraînement, il sera donc temps, sur conseil de ses coachs, de débrancher le cerveau pour Cécile Hernandez. À un an de l’échéance paralympique, phare brillant dans l’horizon d’un hiver qui s’apprête à se terminer… après à peine deux courses internationales.
> Julie Pomagalski est décédée
Mardi dernier, Julie Pomagalski, ancienne championne de snowboard française, a tragiquement perdu la vie dans une avalanche en Suisse. Championne du monde de snowboard cross en 1999, vice-championne du monde de géant parallèle en 2003 et lauréate du gros globe de cristal du snowboard l’année d’après, la Savoyarde avait marqué l’histoire de son sport. Quelques années après Karine Ruby, la montagne a emporté une nouvelle étoile du snowboard.
> Les globes du slopestyle et du snowboard freestyle pour Marcus Kleveland et Anna Gasser
Ce dimanche, en remplacement de Spindleruv Mlyn (République Tchèque), la station suisse de Silvaplana accueillait, pour la première fois, la finale de la coupe du monde de snowboard slopestyle. Chez les hommes, le Norvégien Marcus Kleveland, à 96,00 points, remporte la compétition masculine tandis que c’est la Japonaise Reira Iwabuchi (91,00 pts) qui a été la meilleure chez les féminines. Les globes du slopestyle et du snowboard freestyle reviennent à Kleveland et à l’Autrichienne Anna Gasser, championne olympique en titre du big air et quatrième en Suisse.
> La relève du para ski alpin français fait le plein de médailles en Autriche
Alors que l’équipe de France A de para ski alpin était en stage la semaine passée en Suisse, la relève avait fait le déplacement jusqu’à Axamer Lizum où des courses de vitesse classées WPAS étaient organisées adossées aux championnats nationaux autrichiens. En catégorie debout, Aurélie Richard réalise le quadruplé en remportant les deux descentes et les deux super-G tandis que Jules Segers termine troisième du second super-G. En catégorie assis, Lou Braz-Dagand prend la troisième place de la première descente avant de remporter la deuxième tout comme le deuxième super-G.
> Antoine Bouvier est le nouveau coach de l’équipe de France de télémark
Quelques heures après la fin des championnats du monde de Melchsee-Frutt (Suisse), la nouvelle est tombée : Julien Annequin cède son poste d’entraîneur en chef de l’équipe de France de télémark à Antoine Bouvier. « Je vis à 2000% pour ce sport. Je n’en dormais pas la nuit… J’ai besoin de prendre du temps en famille désormais, de penser un peu à moi », explique à nos confrères de Ski Chrono celui qui a géré de mains de maître le télémark français une quinzaine d’années durant.
> Sofia Nadyrshina de nouveau triple championne du monde juniors de snowboard alpin
Outre les exploits de la famille Herpin, la fin des championnats du monde juniors de snowboard et de ski freestyle de Krasnoyarsk (Russie) a offert de belles performances. Sacrée en slalom, géant parallèle et par équipes en décembre dernier à Lachtal (Autriche), la locale Sofia Nadyrshina a récidivé en fin de semaine dernière. En snowboard halfpipe, les Japonais ont impressionné avec les victoires de Manon Kaji (96,26 pts) et de Kaishu Nakagawa (94,50 pts). Enfin, l’Autrichien Oliver Vierthaler et la Russe Darya Malchekova sont sacrés en ski cross lors d’une compétition boudée par la France.
> Arthur Guerin-Boëri réalise le record du monde d’apnée sous la glace
Ce jeudi, le Niçois Arthur Guérin-Boëri, à Sonnanen (Finlande), a réalisé un record du monde d’apnée sous la glace. Sous 50 centimètres de glace et dans une eau à 2°C, il est descendu, armé de sa seule combinaison de deux millimètres d’épaisseur, jusqu’à 120 mètres.
> Les Mondiaux 2022 de natation en eau glacée auront lieu en Russie
Il y a quelques jours, l’Association internationale de natation d’hiver a annoncé que les championnats du monde 2022 de natation en eau glacée se dérouleraient du 21 au 26 mars à Petrozadovsk, en Russie. Rappelons que la Normande Marion Joffle, 22 ans, est l’une des rares spécialistes de l’exercice dans l’Hexagone.
> Le logo des championnats du monde 2022 de patinage artistique dévoilé
Du 21 au 27 mars 2022, Montpellier (Hérault) accueillera les championnats du monde de patinage artistique. À un an de l’échéance, la FFSG a dévoilé le logo de la compétition. « Le motif, réversible, représente à la fois le M de Monde et le W de World. Le M, aux multiples significations, fait également allusion à Montpellier, la ville-hôte, et à j’M (pour aime). Sa forme dynamique rappelle les mouvements des patineurs sur la glace et les traces laissées par leurs lames. Un logo bilingue, lisible et moderne », écrit la Fédération sur son site Internet.
> Dans les coulisses du sacre d’Alexis Pinturault au classement général de la coupe du monde de ski alpin
- Saut à ski | Championnats d’Allemagne de Garmisch-Partenkirchen : l’or pour Andreas Wellinger et Katharina Schmid
- Saut à ski | Chamonix : tous les résultats des concours U11/U13 et U15 du Challenge nationale d’été
- Combiné nordique : David Mach et Jenny Nowak sacrés champions d’Allemagne à Oberhof et Zella-Mehlis
- Ski de fond : Johannes Hoesflot Klæbo dévoile la combinaison de la Norvège
- Biathlon | La Féclaz : la Dauphinoise Tilia Polny s’adjuge le premier sprint féminin du Challenge national U15 d’été