La rideuse pyrénéenne Cécile Hernandez remporte un onzième globe : « Le beurre de cacahuète est mon secret… » avoue-t-elle
Cela faisait plus d’un an que les rideurs de l’équipe de France de para snowboard n’avaient plus connu l’ivresse des coupes du monde. Coupés dans leur élan en février du côté de la Finlande où le test positif à la Covid-19 d’un membre du staff avait empêché Cécile Hernandez, Maxime Montaggioni et Mathias Menendez de concourir sur le parcours de Pyhä, les Bleus ont pu se mesurer au gratin de leur sport la semaine passée à Colere, en Italie.
Dans cette station qualifiée au micro de la Planète Blanche de Nordic Magazine de « complètement incroyable où tu montes à deux à l’heure dans un téléski des années 60 aux allures de train fantôme » par Cécile Hernandez, les Français ont hissé le drapeau tricolore sur la plus haute marche du podium. D’abord, la Perpignanaise a remporté les deux snowboard cross du programme tandis que le Niçois Maxime Montaggioni, troisième le premier jour, s’imposait le lendemain. Enfin, Mathias Menendez, pour ses premiers pas en coupe du monde, terminait septième et sixième.
« Je ne peux qu’être ravie »Cécile Hernandez à la Planète Blanche de Nordic Magazine
« Quand je fais une tournée de coupe du monde comme cela, je ne peux qu’être ravie, se réjouit la doyenne du circuit qui visera l’or paralympique dans un an en Chine. C’est assez fou que je remporte les deux courses parce qu’ils ont combiné les catégories LL1, la mienne, et LL2, où les filles ont un handicap moins important. » Une fusion des catégories permettant de vraies confrontations et de beaux runs à quatre les jours de courses.
Ce qui n’était pas pour déplaire à la Française qui s’est rendu compte qu’elle était « vraiment une athlète de confrontation » lors de son séjour transalpin. Longue à se mettre en place à cause de son handicap causé par une sclérose en plaques, elle est montée en puissance au fil des départs. « Le premier jour, je mets un peu de jeu de jambes que les autres filles, ce qui me permet de rattraper mon retard du départ où je ne peux pas pousser. Je passe en tête au premier virage puis garde mon avance jusqu’à l’arrivée », raconte la double médaillée des Jeux paralympiques de PyeongChang 2018.
« J’ai pris ma revanche des Jeux de 2018 »Cécile Hernandez à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Un retour gagnant quasiment treize mois après sa dernière compétition. « Sur la seconde compétition, ma concurrente américaine Brenna Huckaby me rattrape et je gagne de deux mètres seulement, souffle-t-elle. Normalement je mets de la musique dans les oreilles quand je ride et là j’ai bien fait de ne pas en avoir parce que je l’ai entendu revenir dans l’avant-dernier virage. Je l’ai serrée, ce qui lui a fait perdre son élan. J’ai crié très fort à l’arrivée ! Tout le monde disait que c’était la revanche des Jeux de 2018 [elle s’était inclinée en demi-finale face à cette même Américaine, terminant finalement bronzée, ndlr.]. Cette journée a été compliquée avec ma jambe avant. J’y suis allée aux tripes parce que ça m’a tellement rappelé ce que j’avais vécu en Corée du Sud… J’ai pris ma revanche des Jeux. »
Une double victoire qui a marqué les esprits avant les Jeux de Pékin, comme son kiné lui a glissé. « Mais, en même temps, ça met une pression supplémentaire, répond-elle. Je sais que j’ai énormément progressé cette année, mais il reste du travail. J’ai beaucoup forci depuis un an en prenant cinq kilos. Mon objectif est encore d’en prendre quatre en vue des Jeux. Je me bourre de beurre de cacahuète matin, midi et soir. C’est mon secret… » avoue le sourire aux lèvres cette maman de 46 ans vainqueure de son onzième globe de cristal la semaine dernière en Italie.
Bibian Mentel-Spee est décédée : « Elle sera toujours là avec nous », rend hommage Cécile Hernandez
Quelques heures avant les premiers runs de la coupe du monde de Colere (Italie), une terrible nouvelle tombait : la disparition de la Néerlandaise Bibian Mentel-Spee, 48 ans. Pionnière du para snowboard dont elle est triple championne paralympique, celle qui a été porte-drapeau de son pays à deux reprises aux Jeux avait décidé d’arrêter son traitement après une rechute de cancer. C’est dans l’intimité familiale qu’elle s’est éteinte, à Loosdrecht.
« C’était une warrior incroyable, une inspiration de dingue tant par son combat que par sa fondation. Elle a fait des choses incroyables… Ça a été une pionnière, une leader d’opinion sportive et humaine, rend hommage Cécile Hernandez, émue, à la Planète Blanche de Nordic Magazine. C’était une personne d’une incroyable gentillesse. »
« Je n’ai jamais vu Bibian tomber »Cécile Hernandez à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Aimée de tous sur le circuit, Bibian Mentel-Spee a reçu un hommage appuyé de la famille du para snowboard réunie à Colere, quelques heures après l’annonce de son décès. « Sur toute la communication de l’IPC, il y a un petit personnage composé du haut du corps de Bibian et du bas de Patrice Baraterro, un ancien athlète français », explique encore Cécile Hernandez pour appuyer la grandeur de son ancienne adversaire.
« Elle est là et restera là. C’est dur mais Bibian sera toujours là avec nous. Ça a été un mentor et une inspiration pour tout le monde. Elle avait toujours le sourire, mais aussi une technique et une solidité incroyable. Je n’ai jamais vu Bibian tomber », termine la Perpignanaise, admirative de son aînée.
Astrid Cheylus championne du monde juniors à Verbier : « C’est une immense joie »
La semaine dernière, Astrid Cheylus est devenue, à 17 ans, championne du monde juniors de ski freeride sur le très réputé spot de Verbier (Suisse), où a lieu le légendaire Xtreme chaque année. « C’est une immense joie, explique-t-elle à la Planète Blanche de Nordic Magazine. C’était ma troisième participation aux Mondiaux et, depuis que j’y allais, ça avait toujours été une défaite pour moi… C’est un niveau au-dessus et une pression supplémentaire par rapport au circuit classique. Ça a toujours été compliqué pour moi, ce qui a fait que je suis partie sur cette compétition un peu stressée. Je voulais que ça marche enfin. »
Pour cela, la Cluse s’est, depuis l’hiver dernier, beaucoup plus impliquée dans son projet. « J’ai aussi eu plus d’aide de mes coachs, de mes amis et de ma famille, ce qui m’a motivé au niveau du mental », souffle-t-elle.
Un mental mis à rude épreuve quand il a fallu qu’Astrid Cheylus change de ligne à dix minutes de son départ, les passages de ses concurrentes ayant fait bouger le parcours et ressortir des cailloux sur sa trace initiale. « C’était un stress en même si on prévoit toujours plusieurs options, avoue-t-elle. La neige était franchement bonne malgré les cailloux. Je me suis super bien sentie sur une trace pourtant bien plus longue, ce qui était à mon avantage parce qu’on a l’habitude de faire de longs runs à l’entraînement. »
« On est fiers de l’avoir fait pour Hugo [Hoff] »Astrid Cheylus, championne du monde juniors de ski freeride, à la Planète Blanche de Nordic Magazine
En plaquant parfaitement deux sauts, elle a conquis le jury pour remporter la médaille d’or. « C’est un vrai accomplissement pour moi parce que je grimpe les étapes les unes à la suite des autres après le titre national en 2019 et le continental en 2020. C’est super de se dire que chaque année, je réussis à avoir un titre en plus en conservant ceux remportés par le passé », se réjouit celle qui est désormais triple championne de France, double championne d’Europe et championne de France juniors.
Une réussite qu’elle partage d’ailleurs avec son petit ami suédois Max Palm, également titré en Suisse : « C’est super beau de faire ça ensemble. On a passé une année entière à s’entraîner pour ça après avoir eu la couronne de champions d’Europe l’hiver dernier. On ne pouvait pas rêver mieux. » Des titres mondiaux acquis avec une pensée émue pour leur pote Hugo Hoff, emporté il y a quelques mois par la montagne lors d’un accident duquel le frère d’Astrid Cheylus avait survécu.
« Avec Max, on l’a fait pour Hugo. C’est sûr que, si on a gagné, c’est qu’il nous a vus de là-haut et qu’il nous a aidés et portés. On lui rend hommage dans tout ce qu’on fait [notamment avec le #livelikegueguette, ndlr.]. Ça n’a pas été facile, mais on est fiers de l’avoir fait pour lui », souffle la Haut-Savoyard qui évoluera sur le circuit Qualifier l’hiver prochain et qui va maintenant troquer les skis pour le surf, passion familiale estivale, à Hossegor (Landes).
Stella Picchedda titrée en snowboard
Si le couple Astrid Cheylus/Max Palm a raflé les titres mondiaux juniors en ski, c’est la Française Stella Picchedda, également venue de La Clusaz (Haute-Savoie), qui remporte la médaille d’or en snowboard sur la face du Mont Sion de Verbier (Suisse). L’Américain Neo Emery gagne la compétition masculine, Macéo Peresson, le premier Français, terminant dixième.
> Deux nouveaux Français dans l’élite du freeride l’hiver prochain
À l’issue des Freeride World Qualifiers, quatorze rideurs viennent d’obtenir leur ticket pour l’élite du sport l’hiver prochain. Parmi eux, on trouve deux snowboardeurs tricolores : Tiphanie Perrotin et Ludovic Guillot-Diat, qui remporte la série pour la quatrième fois.
Maé-Bérénice Méité revient sur sa blessure survenue lors des Mondiaux de Stockholm : « J’avais la sensation d’avoir des talons aiguilles aux pieds »
Lors des championnats du monde de patinage artistique disputés à Stockholm (Suède) à la fin du mois dernier, un moment a été particulièrement douloureux pour l’équipe de France. C’est que lors de son programme court, Maé-Bérénice Méité, 26 ans, s’est rompue le tendon d’Achille gauche lors du piqué d’un saut.
« Une douleur était apparue le vendredi précédant le départ pour la Suède, se remémore la patineuse française pour la Planète Blanche de Nordic Magazine. Je sentais une petite douleur à mon tendon. Je suis allée voir mon ostéo et on a fait tout ce qu’il fallait pour faire en sorte que tout aille bien. Je m’entraînais sans problème, j’étais sereine parce que c’est commun pour un sportif d’avoir des petites douleurs comme cela. Je ne me suis pas plus inquiétée que ça. »
Jusqu’à ce maudit programme court lors duquel son tendon d’Achille n’a pas tenu le choc. « Après ma chute, je me suis dit qu’il fallait que je me lève pour continuer mon programme, explique-t-elle. Mais quand j’essayais de poser mon pied gauche, ce n’était pas possible. J’avais la sensation d’avoir des talons aiguilles aux pieds. »
Après avoir patiné vers les juges, comme l’indique le règlement, la Parisienne de naissance a été emmenée à l’infirmerie où le docteur de la Fédération lui a appris la teneur de sa blessure. « Je n’ai pas eu mal quand cela m’est arrivée… Tout le monde autour était plus inquiet que moi-même, rigole-t-elle avec du recul. On m’a fait confiance pour aller chercher le quota olympique et le résultat n’est pas top… »
« Le positif attire le positif »Maé-Bérénice Méité à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Après son abandon, la France n’a effectivement pas en poche de quota pour les prochains Jeux olympiques dans la catégorie féminine. La dernière chance de qualification se déroulera du 22 au 25 septembre à Oberstdorf (Allemagne) à l’occasion du Nebelhorn Trophy.
Avec Maé-Bérénice Méité, opérée la semaine passée à la clinique parisienne Maussins Nollet ? « Je suis immobilisée six semaines avant que la réathlétisation ne débute, indique-t-elle. Si ça cicatrise vite et que je reviens vite, c’est possible mais, sinon, ce ne sera peut-être pas le cas. Je sais que tout est possible. Mon docteur veut surtout que je guérisse bien et sur la longue durée. On verra bien. »
Alors qu’elle visait à s’approcher du top 10 mondial à l’occasion de ce grand rendez-vous, Maé-Bérénice Méité se retrouve sur le flanc pour de longues semaines. Mais cela n’abat pas cette éternelle optimiste : « Le positif attire le positif », scande-t-elle.
Les Français sélectionnés pour le World Team Trophy d’Osaka
Du 15 au 18 avril, l’équipe de France sera au Japon, à Osaka, pour participer au World Team Trophy. C’est le retrait de la Chine qui permet la présence française au pays du soleil levant. La FFSG, la semaine passée, a dévoilé la liste des patineurs engagés : Léa Serna, Maïa Mazzara, Kévin Aymoz, Adam Siao Him Fa, Cléo Hamon/Denys Strekalin et Adelina Galyavieva/Louis Thauron traverseront le globe.
Romain Ponsart, Coline Keriven/Noël-Antoine Pierre et Evgeniia Lopareva/Geoffrey Brissaud sont quant à eux remplaçants. La Russie, les États-Unis, le Japon, le Canada et l’Italie feront face aux Bleus au cours des trois journées de compétition.
Marie Dupayage et Thomas Nabais champions de France juniors de danse sur glace
Samedi dernier, les championnats de France juniors de danse sur glace se déroulaient, sous le régime du huis clos, à Villard-de-Lans, dans le Vercors. À domicile, ce sont Marie Dupayage et Thomas Nabais, pas encore 21 ans, qui remportent la médaille d’or avec un peu moins de trois points de marge sur Loicia Demougeot et Théo Le Mercier. Lou Terreaux et Noé Perron prennent le bronze.
Sébastien Lepape, Véronique Pierron et Maé-Bérénice Méité élus à la commission des athlètes de haut niveau du CNOSF
La semaine passée, les membres de la Fédération française des sports de glace envoyés à la commission des athlètes de haut niveau du CNOSF, l’organe olympique français, étaient désignés. Après le vote, ce sont les short trackeurs Sébastien Lepape et Véronique Pierron, retraitée depuis un an, ainsi que la patineuse Maé-Bérénice Méité qui ont été élus.
« Le but est de représenter tous les athlètes de ma discipline auprès du CNOSF pour faire remonter des demandes ou des questionnements »Maé-Bérénice Méité à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Cette dernière, actuellement blessée, a accepté d’expliquer les tenants et les aboutissants de ce poste à la Planète Blanche de Nordic Magazine : « Le but est de représenter tous les athlètes de ma discipline auprès du CNOSF pour faire remonter des demandes ou des questionnements. Je suis, en quelque sorte, le point de communication entre les athlètes des disciplines d’expression au sein de la FFSG et l’entité nationale olympique française. »
Déjà membre du bureau exécutif de la FFSG, Méité, très impliquée dans les arcanes de son sport, trouve intéressant « d’avoir un contact avec des représentants de sports des différentes disciplines olympiques. C’est bien aussi de pouvoir promouvoir mon sport et d’aider à ce que nous les athlètes puissions évoluer dans les meilleures conditions ». Son mandat court jusqu’en 2025.
Yohann Taberlet valide son diplôme de délégué technique de la FIS, une première pour une personne en situation de handicap : « Il y a la fierté d’ouvrir la voie », explique-t-il
Retraité du circuit du para ski alpin depuis les Jeux paralympiques de PyeongChang 2018, le Haut-Savoyard Yohann Taberlet vient de terminer un long cycle de trois années de formation pour devenir délégué technique de la FIS (DT FIS). C’est lors de la descente des championnats de France de Châtel (Haute-Savoie), disputée mercredi dernier, que le quintuple médaillé mondial a validé son diplôme. « Je suis la toute première personne en situation de handicap à l’avoir. J’amène cette touche handi dans un monde jusqu’alors exclusivement valide. Il y a la fierté d’ouvrir la voie », indique-t-il à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
Si Yohann Taberlet a voulu devenir délégué technique de la FIS, c’est, qu’en 2016, il a été victime d’un grave accident à Aspen (États-Unis) lors d’une descente. « C’était un an avant la mort de David Poisson. Je sors des filets et me retrouve trente mètres en forêt, mais sans percuter d’arbre. Depuis le début de la semaine, je n’arrêtais pas de m’énerver parce qu’il n’y avait pas assez de sécurité et le délégué FIS de l’époque ne voulait rien entendre », se rappelle-t-il.
« Il faut s’assurer que tout soit équitable et fait dans les règles de l’art »Yohann Taberlet à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Depuis ce jour-là, donc, celui qui est actuellement directeur du parc des sports de Morzine-Avoriaz (Haute-Savoie) s’est mis en tête de trouver un biais pour agir sur la sécurité des courses. Le tuyau, lors des pré-paralympiques en 2017, lui est donné par Anne-Chantal Pigelet-Grevy, vice-présidente de la FFS et référente des délégués français : passer son diplôme de DT FIS. Dès l’automne 2018, après la fin de sa carrière, Yohann Taberlet, devenu tétraplégique en 2002 après un accident de parapente, s’est lancé dans l’aventure, terminée il y a quelques jours après d’innombrables rapports, oraux et tests grandeurs natures.
Mais en quoi consiste exactement son nouveau poste ? « On est un peu les méchants, résume-t-il. On est les représentants de la FIS sur les courses où on est les garants de la bonne application de tous les règlements. Que ce soit sur la sécurité avec la pose de matelas ou de filets mais aussi sur l’administratif sur les quotas, les codex de course, les calculs des pénalités, les listes points FIS, les tirages au sort. Il faut s’assurer que tout soit équitable et fait dans les règles de l’art. C’est moi qui décide si la course est annulée ou non. Sur le terrain, tout cela se fait en collaboration avec les membres du jury. »
« C’est complexe et à forte responsabilité »Yohann Taberlet à la Planète Blanche de Nordic Magazine
À lui, donc, d’annuler ou de maintenir une course selon le niveau de sécurité présent sur la manifestation. « C’est complexe et à forte responsabilité », souffle-t-il, heureux d’être arrivé à un endroit où pas grand monde ne l’attendait. « Ça me permet de rester dans le milieu et de vivre les compétitions de l’autre côté », se réjouit ce grand amoureux de la glisse qui a déjà passé son diplôme de chronométreur et envisage de passer celui de traceur pour avoir la « légitimité » auprès des coachs.
Un troisième titre de champion de France pour Victor Muffat-Jeandet, premières pour Adrien Fresquet et Matthieu Bailet
En début de semaine passée, la station haut-savoyarde de Châtel (Haute-Savoie) voyait s’affronter les meilleurs descendeurs tricolores à l’occasion de la fin des 108es championnats de France de ski alpin. Déjà titré en géant et slalom, Victor Muffat-Jeandet est allé chercher une troisième médaille d’or nationale sur le combiné alpin en devançant Léo Anguenot et Florian Loriot après la manche de slalom.
En super-G, qui servait de support à ce combiné alpin, c’est le jeune Pyrénéen Adrien Fresquet qui a décroché le titre, devançant Nils Allègre de 27 centièmes. Enfin, le Niçois Matthieu Bailet, auteur de son premier podium en coupe du monde il y a quelques semaines, devient champion de France de la descente pour la première fois de sa carrière. Nils Alphand est repoussé à 14 centièmes et Nicolas Raffort à 37.
> Kenza Lacheb remporte le dernier slalom FIS de l’hiver
Jeudi dernier, Kenza Lacheb a remporté sur la piste de Méribel (Savoie) le dernier slalom FIS de l’hiver disputé sur le sol français. La Belge Kim Vanreusel et Clarisse Brèche complètent le podium. Enfin, à Châtel (Haute-Savoie), Blaise Giezendanner a remporté la descente des championnats de Monaco gagnés par Arnaud Alessandria, neuvième à l’arrivée.
Théo Richalet-Chaudeur champion du monde juniors d’Ice Cross à Moscou : « C’est génial ! »
Ce samedi, la grande finale mondiale de l’Ice Cross, ce sport si impressionnant mettant aux prises quatre patineurs sur un circuit étroit, avait lieu sur le parcours permanent, le seul au monde, du Patriot Park de Moscou (Russie). Si les Américains, Canadiens et Finlandais n’ont pas pu faire le déplacement à cause des restrictions de déplacements, les meilleurs Européens et Russes étaient bien présents pour se jouer les titres mondiaux.
Parmi eux, on retrouvait des Français… qui ont fait mouche ! D’abord, lors de la course juniors disputée en lever de rideau des finales seniors, Théo Richalet-Chaudeur et Léo Kélékis ont réalisé un retentissant doublé. « C’est génial de partager ça avec un autre Français, c’est une super sensation, explique-t-il à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Battre les Russes qui se sont entraînés sur cette piste pendant deux mois, c’est d’autant plus satisfaisant. »
Sur une piste longue de 500 mètres, les runs duraient environ une minute, soit le double des habituels circuits proposés sur le tour mondial, réduit à trois week-ends cet hiver à cause de la pandémie de coronavirus. « C’était long et difficile et ça demandait beaucoup d’énergie et de lucidité sur la fin. On a vite vu qu’il nous manquait de la préparation pour digérer d’aussi longues manches », avoue-t-il.
C’est justement ce qui a fait défaut à son petit frère Arthur Richalet-Chaudeur, quatrième de la finale juniors. « Il y a beaucoup de déception, révèle-t-il. J’étais devant sur cette finale mais je n’avais pas le physique pour tenir. Théo m’a doublé et, arrivé sur la dernière bosse, j’ai commis une erreur stupide et les deux autres passent devant… » En quart de finale de la compétition seniors, remportée par le Russe Dmitriy Murlychkin, il commettra la même erreur, le frustrant encore plus.
La compétition féminine, enfin, a été dominée par l’Autrichienne Veronika Windisch. La Française Amandine Condroyer décroche une très jolie médaille de bronze.
> L’Engadine organisera les championnats du monde 2025 de de snowboard, ski freestyle et freeski
Il y a quelques semaines, Swiss-Ski présentait la candidature de l’Engadine pour l’organisation des Mondiaux 2025 de snowboard, ski freestyle et freeski. En milieu de semaine passée, le Conseil de la FIS, qui avait reçu cette seule candidature, a validé la nomination de l’Engadine comme organisatrice de cette édition des championnats du monde. Comme prévu, les épreuves se dérouleront à Arosa, Laax, Scuol, Silvaplana et Veysonnaz.
> Alessandro Haemmerle termine l’hiver par un titre national
Lundi dernier, l’Autrichien Alessandro Haemmerle, récent lauréat de son troisième globe de cristal du snowboard cross de suite, a remporté le championnat d’Autriche disputé à Reiteralm (Autriche). Il devance l’Allemand Martin Noerl et l’Australien Jarryd Hughes dans une course aux allures de coupe du monde.
> Bruno Massot va entraîner en France
L’ancien patineur Bruno Massot, champion olympique 2018 en couple sous les couleurs allemandes avec Aljona Savchenko, rentre en France. Sept ans après avoir quitté son club de Caen pour l’Allemagne, il va y entraîner deux couples qu’il entraîne déjà en Suisse, à la Chaux-de-Fonds. « Dans un premier temps, ce sera un centre d’entraînement individuel et couples, pour former, faire de la découverte et de l’initiation aux couples. Plus tard, j’aimerais que ça devienne un centre pour les athlètes de niveau international », explique-t-il à nos confrères de L’Équipe.
> Coline Saguez blessée à la jambe gauche
Vainqueure d’un slalom FIS à Bardonecchia (Italie) en janvier, la Chamoniarde Coline Saguez s’est gravement blessée en cette fin de saison lors d’un entraînement de slalom géant. Sa jambe gauche, très abîmée avec une fracture et un enfoncement du plateau tibial, une rupture du ménisque et une entorse du ligament latéral interne, a été opéré jeudi dernier. Une longue rééducation débute pour la Savoyarde.
> Les slalomeurs Maxime Rizzo et Baptiste Alliot-Lugaz se retirent
Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux ne sont pas les seuls slalomeurs tricolores à mettre la flèche en cette fin de saison. C’est que Maxime Rizzo, 14 départs en coupe du monde et une victoire en coupe d’Europe, et Baptiste Alliot-Lugaz, deux départs en coupe du monde au début de l’hiver 2019/2020, ont fait le choix, après les championnats de France, d’arrêter leur carrière à 27 et 25 ans.
> La Belgique recrute des bobeurs, Odirlei Pessoni est décédé
Ce samedi 10 avril, l’équipe nationale belge de bobsleigh organise une journée de recrutement dès 10 heures dans la salle d’athlétisme indoor de l’Université de Louvain. Le but est de trouver des pousseurs dans l’optique de la saison olympique qui s’annonce. La semaine passée, on a également appris la mort du pousseur brésilien Odirlei Pessoni, 38 ans, dans un accident de moto : il avait remporté le général de la coupe d’Amérique du Nord de bob à 4 en 2015 et 2018, participant également aux Jeux en 2014 et 2018.
> Benjamin Larochaix a perdu la vie
Entraîneur du snowboard slopestyle et big air français pendant plusieurs années, Benjamin Larochaix, le papa de Thalie et Noé, membres de l’équipe de France jeunes/juniors, est décédé après un crash d’hélicoptère survenu en Alaska (États-Unis) la semaine passée.
> Kevin Rolland heureux papa d’un petit Dali
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