Après une saison blanche, la Savoyarde Clara Direz reprend le chemin de l’entraînement à Courchevel : « Vivement le mois d’octobre ! »
Il y a une dizaine de jours, la technicienne Clara Direz, 26 ans depuis lundi dernier, reprenait (enfin) les chemins des pistes de ski après une saison totalement blanche. « L’idée est de faire un bon bloc au mois d’avril puis de couper en mai. Le glacier des Deux Alpes doit ensuite ouvrir le 29 mai, donc le but sera de faire pas mal de ski en juin, explique-t-elle à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Ça fait du bien de reprendre un rythme de stage. On se remet au boulot ! »
C’est qu’en septembre dernier, au retour d’un stage de onze jours passé à Zermatt (Suisse), la skieuse des Saisies, au cours d’une soirée partagée avec des amis, a fait une embolie pulmonaire. « Ce n’est pas arrivé d’un coup, se remémore-t-elle aujourd’hui. J’ai commencé à avoir mal dans le bras le samedi. Je suis allée courir mais ça a vraiment été difficile. Je pensais être très fatiguée. Le lendemain, j’étais toute seule chez moi et ça a continué à me faire mal. Je me suis mise en jour off et, vers 21 heures, mon état s’est brutalement dégradé. Je n’arrivais pas du tout à respirer… »
« J’étais en forme mais je ne pouvais pas skier »Clara Direz à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Après ce coup dur, causé notamment par un facteur génétique avant de connaître les autres raisons, Clara Direz a été placée sous traitement anticoagulant. Un traitement, arrêté il y a peu, qui l’empêchait de pratiquer le ski de compétition : le moindre choc lui était tout simplement interdit. « Dix jours après la sortie de l’hôpital, ça allait déjà bien. Au bout d’un mois et demi, j’ai repris les hautes intensités, indique celle qui avait remporté le parallèle de Sestrières (Italie) la saison passée. C’est ce qui était le plus dur à gérer parce que j’étais vraiment en forme, mais je ne pouvais pas skier. »
Pour contrer le manque de compétition, Clara Direz n’a eu d’autres choix que de faire autre chose, c’est-à-dire du ski libre quand cela était possible mais aussi du ski de randonnée : « Mon préparateur physique ne m’a pas laissé tomber et m’a bien occupé, rigole-t-elle. C’est un hiver qui m’a apporté des choses que je n’aurais pas pu faire en temps normal. Mais c’était quand même un peu longuet… »
« Marie Lamure est avec moi, c’est plus fun à deux ! »Clara Direz à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Depuis quelques jours, donc, Clara Direz a repris l’entraînement sur neige à Courchevel en compagnie de Marie Lamure, jeune slalomeuse également blessée, au dos, cet hiver. Une reprise effectuée à rebours du rythme des autres skieurs : « D’habitude, à cette époque-là, on en a marre, on veut couper après une longue et fatiguant saison. Là, je rattaque et je le fais comme si on était au mois de juin ! Je suis un peu décalée mais Marie est avec moi. C’est plus fun à deux ! »
Une préparation qui sera longue mais, avec les Jeux olympiques de Pékin (Chine) en ligne de mire, la motivation ne sera pas compliquée à trouver. L’écueil étant d’éviter le trop-plein : « Il va falloir que je me gère parce que ça ne sert à rien d’être prête au mois de juin, prévient-elle. L’idée sera de ne pas trop mettre de ski pour ne pas tourner en rond. C’est sûr qu’au bout d’un moment, je vais avoir un peu marre de l’entraînement. On s’entraîne avant tout pour les courses… Vivement le mois d’octobre ! »
Mois d’octobre qui sera marqué par le géant d’ouverture de Sölden (Autriche) sur le glacier du Rettenbach. Lieu du grand retour à la compétition de Clara Direz, un an et huit mois après sa dernière course en coupe du monde.
> Léo Anguenot s’impose en Suisse
Mardi dernier, à l’occasion d’un slalom FIS organisé à Saas-Fee (Suisse), Léo Anguenot, 22 ans, a levé les bras, vainqueur de l’épreuve helvète avec la marge abyssale de trois secondes sur le local Florian Kunz. Son compatriote Jérémie Lagier, vu sur la coupe du monde en début d’hiver, complète le podium. Le lendemain, c’est le Suisse Joel Luetolf qui s’est imposé, Auguste Aulnette terminant huitième et meilleur tricolore.
Stella Picchedda championne du monde juniors à Verbier (Suisse) il y a quelques jours : « Quelque part, j’espérais ce titre »
Lundi dernier, la Cluse Astrid Cheylus, championne du monde de ski freeride à Verbier (Suisse) le 30 mars était l’invitée de la Planète Blanche de Nordic Magazine. Mais, le même jour, Stella Picchedda, 18 ans et également originaire de la station haut-savoyarde, réalisait la même performance en snowboard. Un doublé sensationnel pour La Clusaz, terre de ski peuplée de champions venus de différents horizons à l’image des fondeurs Jules Chappaz et Hugo Lapalus.
« Je savais qu’il y avait moyen de faire quelque chose de beau. Je suis passée la première, un peu à l’aveugle, sans savoir ce que les autres allaient faire, rappelle Stella Picchedda à la Planète Blanche de Nordic Magazine. En arrivant en bas, j’étais très contente de mon run réalisé sur une ligne qui me plaisait beaucoup. »
« Le sexisme dans notre sport n’est plus accepté »Stella Picchedda à la Planète Blanche de Nordic Magazine
Un passage tracé sur une face, celle du Mont Sion et non le mythique Bec des Rosses réservé à l’Xtreme, longue et exigeante. « En regardant la face, j’ai directement fait le choix de prendre la ligne centrale qui débouchait sur un champ de peuf [poudreuse, ndlr.] qui me plaisait bien, explique-t-elle. C’était assez technique avec pas mal de cailloux mais c’est bien allé ! »
Il y a tout juste une semaine, pourtant, Stella Picchedda a été touchée par de nombreux messages dévalorisant son run victorieux. « Le Freeride World Tour a publié la vidéo sur son compte Instagram et il y a eu pas mal de commentaires négatifs et sexistes comme quoi les filles n’avaient pas rien à faire là, qu’elles n’avaient pas le niveau. C’est quand même assez triste qu’on en soit toujours là. J’ai ensuite reçu plein de messages de soutien qui m’ont fait plaisir : le sexisme dans notre sport n’est plus accepté. En dehors du snowboard, je suis assez engagée dans différents mouvements, c’est une cause qui m’est chère. Que ce ne soit pas réglé dans notre sport, me met en colère. Ça montre qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, plaide-t-elle. Jusque-là, je ne me sentais pas légitime pour m’exprimer là-dessus mais mon titre m’a poussé à ne plus me taire. Se servir de ma petite notoriété pour dénoncer cela est important. »
Finalement, donc, son passage a été le meilleur de la journée et Stella Picchedda se retrouve ainsi championne du monde juniors avec seulement deux compétitions disputées cet hiver. « Quelque part, j’espérais ce titre, indique-t-elle. Le dimanche précédant les Mondiaux, je termine quatrième et plutôt déçue, mais je savais que le niveau des autres filles était similaire au mien. »
Pour l’hiver prochain, la Cluse n’a pas encore tranché entre poursuivre le snowboard ou se concentrer à fond sur ses études, qu’elle souhaite mener dans le domaine des sciences politiques. « Ces Mondiaux me montrent que j’ai quand même des choses à faire là-dedans », souffle-t-elle, indécise. Si elle le peut, elle combinera d’ailleurs études et snowboard.
Tess Ledeux et Antoine Adelisse logiquement sacrés champions de France de freeski big air aux Arcs
Ce dimanche, la station des Arcs (Savoie) accueillait les championnats de France de freeski big air, dernier rendez-vous du calendrier fédéral pour cet hiver 2020/2021. Sans aucune surprise ni contestation, les Plagnards Tess Ledeux et Antoine Adelisse, tauliers de la discipline au niveau mondial, raflent les médailles d’or.
Avec un total de 168,70 points, elle devance Lou Barin (75,30 pts) et Jade Michaud (128,00 pts) tandis qu’avec un total exceptionnel de 191,30 points, Adelisse s’offre le titre devant Timothé Sivignon (181,00 pts) et Vincent Maharavo (179,30 pts).
Le Red Bull Infinite Lines et les Audi Nines : deux événements privés de fin de saison totalement fous !
Ces deux derniers week-ends, deux événements privés de fin de saison sont venus égayer les journées des spécialistes de freeski et de snowboard freestyle. Il y a d’abord eu, le 4 avril, la première édition du Red Bull Infinites Lines à Avoriaz (Haute-Savoie). Sur la Combe du Fornet, située à 2 225 mètres d’altitude, 12 skieurs et 12 snowboardeurs ont été rassemblés pour une journée de folie.
Dans une ambiance décontractée, les concurrents ont évolué sur une même face mêlant obstacles naturels et modules confectionnés pour l’occasion : avec des kickers, des hips, des step up, des step down, des tables ou encore un tunnel, le choix de la ligne était infini.
En ski, les victoires reviennent à Jules Bonnaire et à la toute jeune Jade Michaud, âgée de 17 ans. Hugo Laugier et Léo Taillefer ainsi que Manon Loschi et Coline Ballet-Baz complètent les podiums. Du côté du snowboard, Lucas Cornillat a damé le pion à Victor Daviet et Enzo Nilo. Enfin, la victoire chez les féminines a été remportée par Lucie Silvestre, meilleure que Noémie Equy et la légende du freeride Marion Haerty.
Ensuite, la semaine dernière, les Audi Nines, événement privé d’envergure internationale, étaient organisés à Crans-Montana (Suisse). C’est sur le glacier de la Plaine Morte que le terrain de jeu parcouru par des skieurs et snowboardeurs triés sur le volet a été fabriqué. Sur ce snowpark innovant, la crème du freestyle, à l’image des légendes Candide Thovex et Terje Haakonsen, des superstars actuelles Henrik Harlaut et Anna Gasser et de la jeune pouce Matej Svancer, s’est élancée pour réaliser les plus beaux tricks au cours de quatre journées marquées par un soleil éclatant.
Si cet événement n’est pas une compétition, les rideurs ont été invités à voter pour les performances les plus impressionnantes de la semaine. Le prix de la meilleure figure est revenu, en ski, à la Française Coline Ballet-Baz, auteure d’un cork 900 stale grab. Le Néo-Zélandais Nico Porteous ainsi que les snowboardeurs Boris Mouton et Tess Coady sont également récompensés.
La Suède de Niklas Edin championne du monde pour la troisième fois de suite, le bronze pour la Suisse
Après une très longue attente, les meilleurs curleurs de la planète se trouvaient, la semaine dernière, à Calgary (Canada) où une bulle sanitaire a été mise en place pour permettre la tenue des championnats du monde masculins. Si la journée de samedi a été annulée après la découverte de quatre cas de coronavirus, la compétition, après un dimanche s’apparentant à un marathon, a pu aller à son terme.
Comme en 2018 et 2019, c’est la Suède de Niklas Edin, le génial capitaine de l’équipe nationale, qui remporte le titre mondial. Larges vainqueurs de la Suisse 11-3 en demi-finale, les Suédois ont ensuite dominé l’Écosse en finale après un match serré débloqué par Edin lors de la neuvième end. Il s’agit du dixième titre mondial pour le royaume qui visera l’or olympique en Chine l’hiver prochain.
Les Helvètes, en battant la Russie 6-5 au bout du suspense, s’emparent du bronze comme en 2014, 2017 et 2019. À l’issue de cette compétition, la Suède, la Russie, la Suisse, l’Écosse, la Grande-Bretagne et les États-Unis décrochent leur ticket pour les Jeux olympiques de Pékin (Chine). Au début du mois de mai, les féminines disputeront leurs Mondiaux dans cette même bulle sanitaire de Calgary.
Kim Martinez arrête le snowboard à 20 ans : « J’ai ressenti une énorme peur au point de ne pas pouvoir faire la course »
La Chamoniarde Kim Martinez a annoncé, la semaine dernière, mettre un terme à sa carrière de snowboardeuse à seulement 20 ans. Spécialiste de snowboard cross, elle avait remporté deux médailles d’argent lors du Festival olympique de la jeunesse européenne 2017 à Erzurum (Turquie). « Il y a eu un élément déclencheur cette saison, explique-t-elle à la Planète Blanche de Nordic Magazine. En janvier, je me suis de nouveau fait mal au genou et j’ai dû prendre une pause pour soigner cette contusion. Je suis peut-être revenue un petit peu vite et, sur ma course de retour, j’ai ressenti une énorme peur, au point que je n’ai pas pu faire la course. C’était trop dangereux pour moi, et ça m’a obligé à me poser la question. »
Alors que, dans son esprit, c’était soit blanc, une poursuite de sa carrière à fond avec de nouveaux objectifs, ou noir, un arrêt immédiat, ses coachs proposent de terminer l’hiver de la façon la plus agréable possible : « Les résultats n’étaient plus un objectif, il fallait que je retrouve du plaisir et que je profite pour bien terminer mon histoire avec le snowboard », indique-t-elle.
« J’ai aussi d’autres envies, reprend Kim Martinez, régulièrement blessée ces deux dernières saisons. Je n’avais jamais oser me l’avouer, c’était dur de me le dire. Il a fallu cette petite crise pour enfin en parler. Cette décision d’arrêter, pas facile du tout à acter définitivement, a été prise collégialement avec mes coachs. » Pour la suite, la Haut-Savoyarde projette d’enseigner dès la saison prochaine après avoir passé son monitorat de ski en cette fin d’hiver. Pour la suite, une carrière en tant que kiné a toujours fait rêver Kim Martinez, également avide de voyages.
Victor Guillot, Rémy Falgoux, Alice McKennis, Lauren Ross et Eva-Maria Brem mettent également la flèche
La semaine passée a été marquée par de très nombreuses annonces de retraites en ski alpin. D’abord, en France, les géantistes Victor Guillot et Rémy Falgoux, 24 ans tous les deux, s’arrêtent après 7 et 14 départs en coupe du monde. À l’étranger, l’Autrichienne Eva-Maria Brem, trois succès en coupe du monde mais surtout un globe de la spécialité remporté en 2016, se retire à 32 ans.
Enfin, les descendeuses étasuniennes Lauren Ross (32 ans), vainqueure de la dernière course de sa carrière samedi dernier lors des championnats américains d’Aspen, et Alice McKennis (31 ans) prennent également leur retraite rejoignant ainsi leur grande amie Lindsey Vonn de l’autre côté de la barrière.
> La saison de ski alpinisme s’est terminée au Grand Béal
Le dimanche 4 avril, et cette information était passée complètement à travers les radars de la Planète Blanche la semaine passée, les championnats de France par équipes de ski alpinisme étaient organisés au Grand Béal, à Arvieux (Hautes-Alpes). C’était l’occasion pour les spécialistes tricolores de terminer l’hiver de la meilleure des manières. Les sœurs Candice et Léna Bonnel, sur ce parcours de 2100 mètres de dénivelé positif, ainsi que le duo Thibault Anselmet/Samuel Equy remportent les médailles d’or.
> Un nouveau titre de championne d’Italie pour Michela Moioli
Samedi dernier, le boarder de Colere accueillait les championnats d’Italie de snowboard cross. Sur le parcours bergamasque, c’est logiquement Michela Moioli qui a décroché la médaille d’or. Chez les hommes, Tommaso Leoni, numéro 20 mondial cet hiver, est sacré.
> De la glace d’été à Heerenveen dès le 5 juillet
En fin de semaine dernière, la Fédération néerlandaise de patinage et la patinoire Thialf d’Heerenveen sont parvenus à un accord pour ouvrir l’ovale dès le 5 juillet, et jusqu’à la mi-mars 2022. Cette ouverture interviendra trois semaines plus tôt que l’été dernier tandis que la piste de short track sera prête le 19 juillet. Inzell (Allemagne), où les frères Belloir ont leurs habitudes, ouvrira ses portes du 17 juillet au 8 août, Hamar (Norvège) du 30 juillet au 15 août et Tomaszow Mazowiecki (Pologne) du 7 juillet au 8 août.
> Petra Vlhova se sépare de son coach
L’idylle entre Petra Vlhova, lauréate du gros globe de cristal du ski alpin cet hiver, et l’entraînement italien Livio Magoni, ancien entraîneur de Tina Maze, est terminée. C’est la Slovaque, après cinq années de collaboration fructueuse, qui l’a annoncé sur ses réseaux sociaux.
> Les dates des championnats du monde de Para ski alpin, snowboard et ski nordique 2022 officialisés
Reportés en 2022, les touts premiers championnats du monde réunissant le para ski alpin, para snowboard et para ski nordique ont maintenant des dates : ce sera du 8 au 23 janvier à Lillehammer, en Norvège. Plus de 750 participants venus d’une trentaine de pays seront attendus en Scandinavie à seulement quelques semaines des Jeux paralympiques de Pékin (Chine). Parmi eux, les Français Arthur Bauchet, Anthony Chalençon, Hyacinthe Deleplace, Marie Bochet, Benjamin Daviet, Maxime Montaggioni ou Cécile Hernandez.
> Ekkehard Fasser, légende du bobsleigh suisse, est décédé
L’ancien bobeur suisse Ekkehard Fasser est décédé il y a quelques jours d’une grave maladie à seulement 68 ans. Pilote du bob à quatre sacré champion olympique en 1988 à la surprise générale sur la piste canadienne de Calgary, il avait annoncé sa retraite sitôt le titre remporté.
> Un arbitre français sélectionné pour le Mondial élite de hockey sur glace
Si l’équipe de France masculine de hockey sur glace ne sera pas à Riga (Lettonie) du 21 mai au 6 juin à l’occasion du Mondial élite, un arbitre hexagonal a été retenu par l’IIHF. Il s’agit de Nicolas Constantineau, qui a officié lors de 26 rencontres de Synerglace Ligue Magnus cette saison. C’est la première fois depuis 2014 et la nomination de Pierre Dehaen qu’un Français est sélectionné pour le grand raout mondial.
> L’incroyable record de l’Australien Valentino Guseli qui s’envole à 7,30 mètres de hauteur dans un halfpipe en frontside air
> Lisa Vittozzi fait du ski alpinisme avec la combinaison d’Hanna Oeberg…
> … qui fait du ski de fond avec la combinaison de Lisa Vittozzi !
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