Les bobeuses françaises ont retrouvé la glace en Allemagne : « Tout l’été s’est bien passé », se réjouit la pilote Margot Boch
D’année en année, la Bob Team Boch, nom donné à l’équipage féminin français de bobsleigh engagé sur le circuit mondial depuis janvier 2020, prend de l’ampleur. D’abord composée de Margot Boch, la pilote plagnarde, et de Carla Sénéchal, sa pousseuse fétiche, elle avait enregistré l’arrivée l’été passé, annoncée dans nos colonnes, de Sandie Clair, ancienne pistarde ayant participé aux Jeux olympiques d’été. Madison Stringer, sacrée championne du monde U23 l’hiver passé, faisait également partie de l’aventure mais de manière plus ponctuelle, comme Talia Solitude.
Lors de cette intersaison, c’est Doriane Kouakou qui est venue faire encore grossir l’écurie Boch, maintenant forte de six membres. « C’est vraiment une bonne nouvelle, se réjouit Margot Boch à la Planète Blanche de Nordic Magazine. L’équipe a un niveau plutôt homogène, si bien qu’on ne seraient pas pénalisées en cas de blessure. »
« La poussée a été l’axe de travail prioritaire de l’été »Margot Boch à la Planète Blanche de Nordic Magazine
La petite troupe, depuis le mois de mai, s’est rassemblée une fois par mois du côté d’Albertville (Savoie) : « On y a travaillé la musculation, mais surtout la poussée, l’axe de travail prioritaire parce que c’est le secteur où on a toutes un peu de mal. Ces stages nous ont permis de retrouver le lien et la cohésion d’équipe », développe la Savoyarde pur jus, baignée dans le monde du bobsleigh depuis toute petite.
Ralentie par une blessure au tendon d’Achille en août, Margot Boch n’a pas pu participer, comme Carla Sénéchal, victime d’une petite déchirure à l’ischio, à la coupe de France de poussée organisée début septembre à Mâcot-la-Plagne (Savoie) et remportée par Sandie Clair.
Depuis maintenant une semaine, la Bob Team Boch se trouve en Allemagne où, avec les garçons emmenés par Romain Heinrich, elles ont pu de nouveau pousser sur glace à Oberhof avant de regoûter aux sensations de la descente depuis ce dimanche à Winterberg.
Après cela, il sera temps, pendant un mois, de prendre la direction de la Chine pour les courses préolympiques tant attendues. « J’ai super hâte d’y être enfin », glisse Margot Boch qui rêve de devenir la première pilote française à mener un bobsleigh aux JO en février prochain. Pour cela, il faudra, entre le 15 novembre et le 7 janvier, entrer dans le top 20 du classement général de la coupe du monde. Ce qui est largement dans les cordes de cette équipe.
L’équipe de France de bosses de retour sur la neige cette semaine à Saas-Fee, en Suisse
Après de longues semaines de préparation physique du côté du CNE d’Albertville (Savoie), les bosseurs et les bosseuses de l’équipe de France retrouvent les joies de la glisse cette semaine sur le glacier de Saas-Fee (Suisse). « L’objectif sera de faire du saut pour se remettre les acrobaties dans les jambes », explique Camille Cabrol à la Planète Blanche de Nordic Magazine.
Après ces quelques jours de ski, un retour par la case maison sera au programme avant un nouveau départ vers la Suisse, mais cette fois à Zermatt où un stage d’une petite quinzaine de jours est planifié. « Comme c’est un glacier capricieux, on espère avoir de bonnes conditions », prie la skieuse de Megève (Haute-Savoie), en quête d’une deuxième participation à la grand-messe olympique en février prochain sur le champ de bosses de Zhangjiakou, en Chine.
Direction les Pays-Bas et Heerenveen pour les Bleus : « On a fait une bonne préparation », explique Tifany Huot-Marchand
Tout au long de l’été, l’équipe de France de short track s’est entraînée sur la glace de la patinoire Philippe Candeloro de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), son camp de base. Coaché par Annie Sarrat depuis un an, ce groupe a vécu une saison 2020/2021 couronnée de succès chez les féminines avec des médailles européennes et mondiales en relais.
Pour l’hiver à venir, l’objectif se conjugue plutôt avec Jeux olympiques et Pékin 2022. Pour cela, les patineurs de vitesse sur piste courte français mettent toutes les chances de leur côté : présence des Tchèques tout l’été à Font-Romeu, venue des Néerlandais, stage de quinze jours, avec compétition au milieu, fin août à Courmayeur (Italie) et, enfin, compétition disputée en cette fin de semaine sur la mythique patinoire Thialf d’Heerenveen (Pays-Bas).
« Les coupes du monde de qualification olympique ne sont pas des compétition ordinaires »Tifany Huot-Marchand à la Planète Blanche de Nordic Magazine
« On a vraiment fait une bonne préparation, explique Tifany Huot-Marchand, la capitaine de l’équipe féminine, à la Planète Blanche de Nordic Magazine. C’est bien de côtoyer nos adversaires directement à l’entraînement et de participer à de vraies courses qui nous permettent de reprendre les premières sensations. » Des compétitions qui ont notamment permises à la Belfortaine de se rappeler les erreurs à ne pas commettre l’hiver venu.
C’est que cette saison de coupe du monde, qui débutera fin octobre à Pékin (Chine) pour se terminer fin novembre à Dordrecht (Pays-Bas), sera qualificative pour les Jeux olympiques, l’objectif de quatre années de travail. « Ce seront les troisièmes sélections olympiques, je sais que ce ne sont pas des coupes du monde ordinaires, prévient Tifany Huot-Marchand. Il faudra rester calme et ne pas se faire manger par le stress. »
Sur les quatre manches de la coupe du monde, lors desquelles les patineurs disputeront les trois distances (500, 1000 et 1 500 mètres) en plus des relais, l’objectif sera d’entrer dans les quotas pour composter son billet olympique. « J’ai hâte de débuter la saison », termine Huot-Marchand.
Luc Tardif, un Français patron du hockey sur glace mondial
Si l’équipe de France de hockey sur glace n’est pas parvenue à se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin 2022 il y a quelques semaines à Riga (Lettonie), le boss de la Fédération française vient d’accéder à la fonction suprême du sport. C’est que Luc Tardif, président de la FFHG depuis sa création en 2006, vient de prendre les rênes de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF).
Élu au quatrième tour avec 67 voix (soit 63% des votants) face à l’Allemand Franz Reindl, il va maintenant mener aux destinées du hockey sur glace mondial. « Mon programme a été construit sur la base d’une démarche collaborative, et je suis convaincu que c’est l’approche nécessaire pour la future gouvernance de l’IIHF. J’ai hâte que nous puissions mettre en œuvre cette vision globale avec l’ensemble de la Famille du Hockey », explique Luc Tardif dans un communiqué de la FFHG.
La France obtient un seul quota olympique supplémentaire
La semaine dernière, à l’occasion du Nebelhorn Trophy d’Oberstdorf (Allemagne), les derniers tickets olympiques de patinage artistique étaient mis en jeu. Alors que seuls Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, en danse, et Kevin Aymoz, chez les hommes, avaient leurs précieux sésames en poche avant cette compétition, seul Adam Siao Him Fa, deuxième, est venu décrocher un quota supplémentaire.
Léa Serna, quatorzième chez les femmes, et Coline Keriven et Noël-Antoine Pierre, treizième en couple, ne sont pas entrés dans les clous fixés par l’ISU et ne permettent pas à la France, représentées aux Jeux dans seulement deux catégories, de pouvoir s’aligner sur la compétitions par équipes mixtes olympique en février prochain.
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