Planète Nordic : le sommaire
Suède 🇸🇪 – Stina Nilsson bientôt remplacée ?
Passée du ski de fond au biathlon à l’aube de la saison 2020/2021, Stina Nilsson n’a jamais vraiment convaincu sur le circuit de la coupe du monde. Avec comme meilleur résultat une trentième position au classement général à la fin de l’hiver 2022, la Suédoise est attendue au tournant cette saison s’il souhaite conserver sa place au sein de l’équipe nationale.
Tombée malade à plusieurs reprises durant la préparation estivale (rhume, Covid-19), la biathlète de trente ans semble à la peine et toujours à la poursuite de sa forme physique. Seulement quatre-vingt-quatrième de l’individuel d’Östersund (Suède) le week-end dernier, elle pourrait bien être reléguée à l’échelon de l’IBU Cup plus rapidement que prévu. « Je ne suis pas sûre de conserver ma place. Cela affecte beaucoup ma confiance surtout quand tu n’as déjà pas confiance en toi depuis la pré-saison », expliquait-elle au micro d’Expressen. Je skie un peu mieux qu’à Idre Fjäll et je vais essayer de ne garder que le positif pour avancer. »
« Il sera bientôt temps de la remplacer », déclarait pourtant Helena Ekholm, consultante pour la chaîne de télévision SVT Sport. Même constat pour un autre expert du média suédois, Bjoern Ferry. « Ça a l’air pesant pour elle. On pouvait déjà remarquer cela à Idre Fjäll lors des courses de préparation, analyse-t-il. Je pense qu’elle commence à sentir le souffle des jeunes athlètes qui veulent participer à la coupe du monde. Nous verrons combien de temps Stina [Nilsson] peut tenir, mais si cela ne progresse pas pour elle, quelqu’un d’autre prendra bientôt sa place. »
Suède 🇸🇪 – Coup de froid improbable pour Calle Halfvarsson à Ruka
A Ruka (Finlande), lors du premier week-end de la coupe du monde de ski de fond, les températures ont parfois atteint les -20°C. Un froid polaire qui a marqué de nombreux athlètes qui ont souffert durant les épreuves. A l’image de Calle Halfvarsson qui a franchi la ligne d’arrivée de la mass-start skating de 20 kilomètres en grande souffrance. C’est que le Suédois s’est retrouvé avec les parties génitales complétement gelées à la fin de la course : « J’ai dû m’allonger pendant dix minutes pour les réchauffer », racontait-il à Expressen en zone mixte.
Une douleur que le Scandinave avait déjà connu sur ce même site finlandais il y a quelques années : « Cela fait tellement mal. C’est horrible, déclarait-il. J’ai de la chance d’avoir mon deuxième enfant parce que cela va être difficile à l’avenir si je continue comme ça », rigolait-il au micro de nos confrères.
Finlande 🇫🇮 – A quarante-cinq ans, Riita-Liisa Roponen est de retour en coupe du monde
Alors qu’elle n’était plus apparue sur le circuit de la coupe du monde de ski de fond depuis décembre 2021, Riitta-Liisa Roponen va faire son grand retour dans l’élite. Alors qu’elle avait annoncé la fin de carrière en avril 2022, la fondeuse de quarante-cinq ans a été rappelée par l’équipe nationale pour la prochaine étape organisée ce week-end à Gällivare (Suède).
Meilleure Finlandaise lors des courses FIS d’avant saison à Olos (Finlande) et à Muonio (Finlande), où elle avait notamment battu des athlètes comme Krista Pärmäkoski ou Kerttu Niskanen, elle s’apprête donc à faire son grand retour sur une étape scandinave où seront programmés un individuel skate de 10 kilomètres ainsi que des relais féminins et masculins de 4×7,5 kilomètres.
Des épreuves auxquelles ne participera d’ailleurs pas Iivo Niskanen, leader de cette formation finlandaise. Deuxième d’un souffle derrière Martin Loewstroem Nyenget de l’individuel classique de Ruka (Finlande), il ne devrait retrouver ce circuit qu’à partir du 15 décembre prochain sur les pistes de Trondheim (Norvège).
Finlande 🇫🇮 – Un portillon qui a fait parler à Ruka
Le week-end dernier, c’est à Ruka (Finlande) que la coupe du monde de ski de fond reprenait ses droits pour l’exercice 2023/2024. Le samedi, lors de l’individuel classique féminin, une étrange scène s’est produite dans le portillon de départ. En effet, coup sur coup, la Finlandaise Vilma Ryytty ainsi que la Kazakh Kseniya Shalygina se sont élancées en brisant l’un de leurs bâtons.
Dès la première poussée, les deux fondeuses se sont retrouvées privées d’une canne : « La porte n’a pas fonctionné comme d’habitude. Elle s’est ouvert trop rapidement et a cassé ma canne. J’étais impuissante alors que tout le monde m’encourageait », racontait Vilma Riytty à SVT Sport alors qu’elle évoluait devant son public.
Suite à ce léger incident, les organisateurs ont ensuite pu déplacer le portillon de quelques centimètres pour que cela ne se reproduise plus. Juste le temps pour également prévenir les athlètes suivantes de cet accrochage. « Ils nous ont dit de bien placer nos bâtons au départ car il y avait un problème, relate Moa Lundgren. Il fallait être vigilant pour la première poussée. »
France 🇫🇷 – Le retour des vlogs de Lucas Chanavat…
Depuis quelques saisons maintenant, Lucas Chanavat partage sur sa chaîne YouTube son quotidien au sein de l’équipe de France de ski de fond. Cette fois-ci, le Bornandin a publié deux vidéos retraçant l’un des stages de préparation des fondeurs tricolores effectué à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales). L’occasion d’entrer en immersion au sein du groupe entraîné par Thibaut Chêne.
Partie 1
Partie 2
France 🇫🇷 – … et de ceux d’Antonin Guigonnat
Autre nordique français à faire partager son quotidien à sa communauté, Antonin Guigonnat a également enrichi sa chaîne YouTube durant la préparation estivale. Et ce même jusqu’au dernier stage de l’équipe de France de biathlon localisé à Bessans (Savoie) il y a quelques semaines.
Russie 🇷🇺 – Anton Babikov admiratif de l’entraînement des Norvégiens
Absents des compétitions internationales depuis que leur pays a envahi l’Ukraine en février 2022, les Russes s’entraînent et s’affrontent entre eux tout au long de la saison sur la coupe de Russie. Cela ne les empêche pas de jeter un coup d’œil sur l’édition 2023/2024 de la coupe du monde. L’un d’entre eux, le biathlète Anton Babikov, ne s’est d’ailleurs pas privé de comparer les méthodes d’entraînements de son équipe avec celles des Norvégiens.
« Je dirais que les athlètes norvégiens brillent grâce au système construit autour de ce sport. Dans les célébrités en Norvège, bon nombre d’entre elles sont des athlètes », expliquait-il dans les colonnes de Sports.ru avant de poursuivre : « Ce qui me fascine vraiment, c’est le processus d’entraînement des athlètes et des entraîneurs dès le plus jeune âge. Au delà de l’équipe nationale, ils ont des méthodes très précises mises en place chez les plus jeunes. »
Pour lui, la Russie a encore beaucoup à apprendre de leurs rivaux scandinaves quand ces derniers s’affrontaient sur la piste : « Nous avons encore beaucoup de marge de croissance. Malheureusement, dans notre pays, et ce n’est que mon opinion, quand tu arrives en équipe nationale, ils [les membres du staff] veulent que tu sois très vite performante. Je suis passé par là et je le vis encore aujourd’hui », indiquait-il.
Italie 🇮🇹 – Federico Pellegrino veut le retour des Russes
Depuis plus d’un an, les athlètes russes n’ont plus participé à la moindre compétition de la coupe du monde de ski de fond. Une absence due à l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir Poutine. Peu à peu, de nombreux athlètes n’hésitent plus à prendre la parole concernant ce sujet parfois épineux. Le dernier en date, Federico Pellegrino, s’est d’ailleurs fermement opposé à cette décision d’exclure à nouveau les fondeurs russes : « Le sport a ses propres règles et nous devons respecter la charte olympique. Dans l’un des premiers articles, il est dit qu’il ne faut pas mêler la politique au sport », explique-t-il dans les colonnes de Fondo Italia.
Pour lui, cette « erreur de confondre le sport et la politique » n’est pas bénéfique au monde du nordique. Mais, malgré son envie de revoir des athlètes comme Alexander Bolshunov sur le circuit, l’Italien admet qu’il serait tout de même difficile de les réintégrer aujourd’hui pour des raisons de sécurité. « Pour le moment, la FIS ne leur permettra pas de participer à cause de notre façon de concourir. Il serait risqué de les laisser à nouveau prendre le départ, détaille-t-il. C’est complètement différent du tennis qui est organisé dans des endroits qui peuvent plus facilement garantir la sécurité des athlètes ».
Autriche 🇦🇹 – Après les Mondiaux de 2019, la station de Seefeld est en grande difficulté
Site d’accueil des championnats du monde de ski nordique en 2019, Seefeld (Autriche) rencontre actuellement de gros problèmes financiers. La commune du Tyrol accuse une dette de près de trente-six millions d’euros selon le site Kleinezeitung.at.
Du côté de la fédération autrichienne de ski, on constate que cette situation financière n’a rien à voir avec les Mondiaux, « car aucune collectivité territoriale n’y a participé financièrement », détaillait Christian Scherer, secrétaire général de l’ÖSV. Pour lui, il n’existe « aucun lien entre le budget de cette grande manifestation et celui pour l’amélioration des infrastructures » utilisées pour l’évènement.
Slovénie 🇸🇮 – Saison terminée pour Patrik Vitez
Alors que l’hiver vient tout juste de débuter, Patrik Vitez met déjà un terme à sa saison. Le Slovène s’est récemment blessé à l’entraînement. Comme il le révèle sur son compte Instagram, le sauteur de vingt-cinq ans s’est déchiré les ligaments du genou droit. « Je suis en attente d’une intervention chirurgicale et j’espère que je me rétablirai le plus rapidement possible, ambitionne le jeune homme. À la saison prochaine. »
Norvège 🇳🇴 – Johannes Hoesflot Klæbo toujours aussi actif sur YouTube
Egalement habitué à poster plusieurs vlogs durant la saison, Johannes Hoesflot Klæbo n’a pas dérogé à la règle. Le vainqueur sortant du Gros globe de cristal de la coupe du monde de ski de fond a récemment publié une nouvelle vidéo où ce dernier dévoile les coulisses de la signature de son nouveau contrat de sponsoring avec une marque.
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