Au sommaire de Planète Nordic
Norvège 🇳🇴 – Erik Valnes et Simen Hegstad Krueger pas convaincus par les méthodes d’Erling Braut Haaland
Footballeur mondialement reconnu et évoluant au sein du prestigieux club de Manchester City, Erling Braut Haaland a récemment fait la une des journaux norvégiens. En effet, l’un des meilleurs attaquants de la planète a évoqué ses méthodes de récupération.
Un sujet qui a d’ailleurs divisé chez les sportifs scandinaves. Dans son quotidien, le grand gaillard utilise notamment la luminothérapie ou encore l’eau filtrée pour permettre à son corps de se remettre d’un effort physique. Des protocoles qui n’ont pas vraiment convaincu les fondeurs nationaux.
C’est notamment le cas pour Erik Valnes : « C’est probablement pour se donner une « image ». Il est facile pour les gens de le voir et de s’y faire à l’idée beaucoup plus facilement. C’est aussi comme ça avec les skieurs de fond. Quand j’avais 15 ans et que je voyais Petter Northug Jr couper les ourlets des fermetures éclair, les gens l’ont remarqué. Mais on se rend compte que c’est tout simplement absurde », explique-t-il à Nettavisen.
Une opinion qui n’a pas tardé à être partagée par son coéquipier Simen Hegstad Krueger. « Je suis plutôt dans la lignée d’Erik. Je pense que certains font beaucoup de choses qui ne sont qu’une perte de temps, avoue-t-il. Mais si vous pensez que vous dormez beaucoup mieux lorsque vous portez des lunettes anti-lumière bleue le soir, alors il y a peut-être un effet placebo qui vous fait bien dormir. »
Suède 🇸🇪 – L’équipe suédoise de ski de fond ne logera pas au village olympique pendant les Jeux olympiques de Milan/Cortina
L’hiver prochain, c’est en Italie qu’auront lieu les XXVe Jeux olympiques d’hiver de l’histoire. Avec l’appellation Milan/Cortina, il ne fait nul doute que les épreuves se disputeront dans différents lieux plus ou moins éloignés. C’est pour cette raison que les organisateurs n’ouvriront pas moins de six villages olympiques à proximités des différents sites de compétition.
Et plusieurs d’entre eux ne seront d’ailleurs pas vraiment différents des hôtels qu’ont l’habitude de fréquenter les athlètes de la coupe du monde de ski de fond. Et pourtant, cela n’a pas empêché l’équipe suédoise de réserver son propre logement dans le village de Panchia (Italie). Un hébergement situé à moins de dix minutes de Val di Fiemme (Italie), site où auront lieu les épreuves de ski de fond.
« C’est important d’être seuls dans un hôtel. Nous avons notre propre chef et nous pouvons tout contrôler, admet Anders Bystroem, patron de l’équipe nationale, à la SVT Sport. Si quelqu’un est malade, nous pouvons nous isoler. Nous avons aussi notre propre atmosphère et chacun peut se détendre. »
Norvège 🇳🇴 – Malade au Grand-Bornand, Endre Stroemsheim donne de ses nouvelles
Sur ce début d’hiver, Endre Stroemsheim a parfois impressionné comme lors de sa victoire lors de l’individuel court de la coupe du monde de biathlon de Kontiolahti (Finlande), mais le Norvégien a aussi surpris. Et pas toujours dans le bon sens. En effet, vingt-huitième de la poursuite d’Hochfilzen (Autriche) puis cinquante-cinquième du sprint du Grand-Bornand (Haute-Savoie), le Scandinave est rentré chez lui plutôt que prévu avant Noël.
Gênée par de mystérieux symptômes l’empêchant de s’exprimer à 100%, le biathlète de 27 ans a passé de nombreux examens à son retour en Norvège. Comme sa compatriote Ingrid Landmark Tandrevold, c’est au niveau de son rythme cardiaque qu’il a été perturbé : « Il n’est pas prudent de faire du ski en compétition quand on se sent comme ça », déclarait-il à la NRK.
Toutefois, une infection virale sans réels symptômes lui a également été diagnostiquée. Une nouvelle difficile à entendre puisque le Norvégien ne souffrait pas. « Dans le sport de haut niveau, on n’obtient pas toujours des réponses aussi claires et nettes. Tout n’est pas logique, mais il s’agit probablement d’une forme de stress négatif, d’une infection latente ou de quelque chose de diffus qui peut se produire », explique-t-il en soulignant qu’il ne s’agit pas d’une arythmie cardiaque.
En attendant d’éclaircir cette situation, Endre Stroemsheim sera bien de retour à la compétition dès ce vendredi sur le sprint de l’étape d’Oberhof (Allemagne) : « J’espère que je retrouverai la forme et que je serai capable de réagir en 2025. Je veux retrouver la forme », ambitionne-t-il.
Italie 🇮🇹 – Absents aux Rousses, les Italiens se retrouveront en stage au col de Lavazè
Ces derniers jours, les Italiens ont annoncé qu’ils ne se rendraient pas à l’étape de la coupe du monde de ski de fond prévue aux Rousses (Jura) du 17 au 19 janvier prochain. Une nouvelle qui n’a d’ailleurs pas manqué de faire réagir bon nombre d’observateurs.
La cause ? Un stage programmé dans le but de préparer les championnats du monde de Trondheim (Norvège) qui débuteront le 26 février en Scandinavie. Et c’est dans le Trentin, et plus précisément à Passo di Lavazè (Italie), qu’aura lieu ce regroupement prévu du 12 au 22 janvier.
Un stage auquel vont participer tous les meilleurs fondeurs transalpins que sont Federico Pellegrino, Francesco De Fabiani, Elia Barp, Davide Graz, Simone Mocellini, Simone Daprà, Paolo Ventura, Michael Hellweger, Martino Carollo, Caterina Ganz, Martina Di Centa et aussi Nicole Monsorno.
Russie 🇷🇺 – Eduard Latypov et les Russes toujours attentifs à ce qu’il se passe en coupe du monde
Depuis février 2022 et l’invasion de l’Ukraine par les forces armées de Vladimir Poutine, les Russes ne participent plus aux compétitions de l’IBU ou de la FIS. S’entraînant chez eux et s’affrontant sur la coupe de Russie ou celle du Commonwealth, les athlètes locaux tentent tant bien que mal de rester compétitifs.
Même éloignés des circuits internationaux, ces derniers restent tout de même attentifs aux évènements se déroulant sur la coupe du monde de biathlon notamment. C’est ce qu’a en effet confié Eduard Latypov au micro de Sports.ru : « Nous regardons périodiquement les courses et nous essayons de ne pas les manquer », raconte-t-il.
Car en effet, le Russe ne désespère pas et croit en ses chances de revenir batailler au niveau des tous meilleurs même s’il sait que le niveau n’a jamais cessé d’augmenter. « Nous essayons d’introduire le tir rapide avec nos entraîneurs. Parce qu’en coupe du Monde, ils tirent désormais beaucoup plus vite que nous, avoue-t-il. Nous essaierons de minimiser ces différences quand nous reviendrons. Nous essayons de nous préparer à toutes les difficultés que nous pourrions rencontrer à notre retour. »
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