Au sommaire de Planète Nordic #30
Suède 🇸🇪 – Max Novak a reçu une menace de mort après la Birkebeinerrennet
Le spécialiste Suédois de la Ski Classics, Max Novak, a signalé à la police une menace de mort qu’il a reçue sur Instagram après la Birkebeinerrennet. La menace est venue à la suite d’une bousculade avec son concurrent Ole Joergen Bruvoll après la ligne d’arrivée.
L’utilisateur a écrit le message qui suit dans la section commentaires de l’Instagram de Max Novak : « Pour l’acte ignoble que tu as commis, je te punirai d’une balle dans le cœur. Vous pouvez survivre si vous ne terminez pas dans les trois premiers dans les courses restantes. Sinon, je te tire dessus juste à la ligne d’arrivée. »
Le commentaire a maintenant été supprimé. Le Suédois et son équipe Aker Dæhlie ont informé la police suédoise et norvégienne de l’incident.
« Je l’ai vu au début et je n’y ai pas beaucoup pensé. Mais ensuite, ça a commencé à devenir un peu pénible. Nous en avons parlé dans l’équipe et avons décidé de le signaler à la police », raconte le fondeur de 28 ans à la NRK qui sera présent ce samedi sur Marcialonga Bodø (Norvège).
Norvège 🇳🇴 – Kristin Austgulen Fosnæs revient sur son relais des Mondiaux de Trondheim
L’équipe de Norvège avait surpris du monde en plaçant la débutante sur des championnats du monde Kristin Austgulen Fosnæs en dernière relayeuse du relais dames lors des Mondiaux de Trondheim (Norvège).
La Norvégienne de 24 ans était partie avec une avance de 37,2 secondes, mais elle n’a rien pu faire face au retour tonitruant de la Suédoise Jonna Sundling qui a offert le titre à la Suède.
Kristin Austgulen Fosnæs est revenue sur la course dans les colonnes de VG et a révélé ne pas avoir revu la course.
« Peut-être qu’un jour je serai prêt pour revoir la course. Mais je n’ai pas l’intention de faire ça… Je ne sais pas si ça m’aide beaucoup. J’ai juste l’impression qu’il y a tellement d’émotions. Mais un jour, je la verrai. »
La Norvégienne avait subi une énorme pression avec ce rôle de dernière relayeuse.
« La nervosité était extrême avant le relais. Je suis content d’avoir eu une chambre privée, car c’était une version de moi-même que je n’ai pas besoin de revoir. Il y a eu beaucoup de pleurs et de crises de nerfs. Il y avait peu de sommeil. Je n’ai pas besoin de revivre ces 24 heures. »
Kristin Austgulen Fosnæs a pu compter sur le soutien de ses coéquipières, mais aussi de nombreux internautes, malgré la « présence de quelques haters ». La Scandinave va s’appuyer sur cette expérience pour continuer de grandir et de progresser.
« Quel que soit le défi auquel je suis confrontée aujourd’hui, je reste plus forte face à lui. De toute façon, je n’ai jamais l’impression que je serai confrontée à une tâche aussi importante sur les skis », conclut-elle.
Finlande 🇫🇮 – Une reconversion pour Mari Eder ?
L’ancienne biathlète Mari Eder continue de pratiquer du sport même après l’arrêt de sa carrière en 2023. Ce week-end, la Finlandaise a concouru à Copenhague (Danemark) dans un sport appelé hyrox. C’est un sport de fitness en salle qui combine 8 km de course à pied et huit ateliers fonctionnels.
L’ancienne biathlète était en grande forme. Elle a remporté la catégorie des 35-39 ans très largement. Mari Eder a terminé l’épreuve en un peu plus d’une heure et deux minutes, repoussant sa première concurrente à près de sept minutes.
Autriche 🇦🇹 – La mystérieuse maladie d’Anna Gandler
La biathlète autrichienne Anna Gandler a annoncé sur son compte Instagram avoir décidé de mettre un terme à sa saison en raison d’ un enchaînement de maladies.
Pendant les Mondiaux de Lenzerheide (Suisse), elle a attrapé la grippe. Présente sur la coupe du monde de Nove Mesto (République Tchèque) début mars, elle n’avait pas pris le départ en raison de son état de santé.
« Je me suis rapidement senti en pleine forme [après mes Mondiaux de Lenzerheide, NDLR], plus en forme que je ne l’avais été tout l’hiver, et c’est pourquoi je suis allé à Nove Mesto. Mais après une séance d’entraînement intensif, les choses ont complètement dégénéré », raconte Anna Gandler au journal autrichien KleineZeitung.
L’Autrichienne ne connaît pas encore la raison exacte de ses problèmes de santé et des examens sont en cours.
« L’un des plus gros problèmes était le sommeil, car mon corps n’était jamais capable de se régénérer correctement. Et je fais ça depuis juin. Je dois encore attendre quelques résultats, mais il semble que tout mon système organique ne fonctionne pas comme il le devrait, comme mon foie, par exemple. Mon corps tout entier est essentiellement empoisonné parce qu’il ne peut plus se régénérer, il n’arrive plus à suivre et est débordé. »
Même si elle a maintenant décidé de mettre fin à la saison, la biathlète de 24 ans se sent actuellement en bonne santé. En abandonnant complètement la compétition et l’entraînement, elle espère se débarrasser de ces problèmes afin de pouvoir se concentrer pleinement sur la saison olympique de l’hiver prochain.
« C’était une décision très difficile à prendre. J’ai versé quelques larmes. Mais maintenant, je l’ai accepté. »
Suède 🇸🇪 – Moa Ilar victorieuse malgré une blessure au pied
Moa Ilar a créé la surprise en remportant l’individuel skate de la coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen (Norvège). La fondeuse de 27 ans a remporté sa deuxième victoire coupe du monde, près d’un an et demi après la première à Ruka (Finalnde) en 2023.
Pourtant, tout au long de la saison, la fondeuse de 27 ans a lutté contre une blessure au pied raconte-t-elle dans Expressen. Elle avait déjà subi une opération au même pied en 2017.
« Cela a commencé environ un mois avant le début de la saison. J’ai immédiatement eu quelques flashbacks d’avant mon opération du pied en 2017. Il y avait des signaux d’alarme qui m’inquiétaient beaucoup. C’étaient un peu les mêmes vibrations. Nous avons donc pensé qu’il était nécessaire de vérifier cela. »
En décembre, Moa Ilar s’est rendue à Göteborg (Suède) pour un examen approfondi. Afin de continuer la compétition, de la cortisone a été injectée dans le pied.
« L’effet de cette injection n’a pas duré aussi longtemps que nous l’avions espéré. En tant qu’athlète d’élite, vous apprenez à tolérer une certaine douleur. J’ai simplement essayé de le supprimer et j’ai pris des analgésiques. Mais ce n’est pas optimal. »
La Scandinave attend la fin de saison avant de passer de nouveaux tests et d’envisager une nouvelle opération.
« Ça ne va pas dans la bonne direction. Et si une opération doit être effectuée, il faut la faire plus tôt possible. Mon projet est de continuer encore au moins deux ans. Et pendant ce temps-là, je ne veux pas avoir à gérer un pied qui fait des dégâts », concluait la Suédoise.
Italie 🇮🇹 – Nicola Romanin va découvrir la coupe du monde de biathlon à 31 ans
Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves comme le montre le biathlète italien Nicola Romanin. Le transalpin va découvrir le plus haut niveau mondial, ce week-end, à l’occasion de la coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen (Norvège).
« C’est une émotion indescriptible, la plus belle piste qu’on puisse voir à la télévision, avec toujours des courses ultra-compétitives, en ski nde fond comme en biathlon. Hier, quand j’ai fait le premier tour, j’ai eu l’impression d’y être déjà allé, car je l’avais vu tellement de fois que je l’avais déjà en tête. En tout cas, quelle émotion ! », s’enthousiasmait-t-il au micro de Fondo Italia.
Le biathlète de 31 ans a obtenu son ticket grâce à sa dixième place au classement général de l’IBU Cup. Il partagera ce moment, en Norvège, avec son frère Mirco Romanin qui est entraîneur de l’équipe féminine italienne.
« Il m’entraîne, mais c’est la première course où nous sommes vraiment ensemble, donc ce sera super excitant et je suis très motivé pour ça », déclarait-il.
Nicola Romanin s’impose ainsi comme un exemple de professionnalisme et de détermination qui a continué à s’entraîner même si les portes pour accéder aux plus hauts niveaux semblaient se fermer.
« J’ai eu des moments où j’ai voulu abandonner. Mes proches m’ont aidé à tenir bon, car seul, je n’y serais jamais arrivé. Hier, j’ai publié un message et j’ai reçu de nombreuses réponses, notamment de jeunes athlètes, qui me rendent vraiment fier de mon parcours. Il me font comprendre que je peux être un espoir pour ceux qui ont peut-être envie d’abandonner et qui, au contraire, peuvent tenir bon. »
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