Le sommaire
Suède 🇸🇪 – Au tour de Sebastian Samuelsson de se payer William Poromaa
Il y a quelques jours, dans le podcast Kallprat, William Poromaa n’avait pas été tendre à propos de ce qu’il pensait du biathlon. Récemment repris par Johannes Thingnes Boe, le fondeur suédois a cette fois-ci été mis au défi par son compatriote et biathlète Sebastian Samuelsson.
En effet, dans les colonnes de la SVT Sport, le leader de la formation scandinave a affirmé qu’il pouvait « battre William Poromaa dans toutes les distances de ski de fond ». Pour lui, tout cela ne serait que de la frustration. « Nous avons un sport très en vogue et j’en suis très content, explique-t-il. On a l’impression qu’il est un peu frustré que cela ne soit pas pareil pour le sien. »
Au-delà de cette échange insolite qui a fait réagir bon nombre d’athlètes dont Quentin Fillon Maillet, Sebastian Samuelsson pense être en mesure de jouer les premiers rôles sur la coupe du monde de ski de fond : « Je pense que si je fais une bonne course, je peux monter sur le podium d’une distance en skate. Mais je fais du biathlon et je n’ai pas envie de faire du ski de fond », rappelle tout de même le jeune homme.
Norvège 🇳🇴 – Johannes Thingnes Boe change ses bâtons à cause… d’ampoules
Après un début d’hiver en dents de scie sur la coupe du monde de biathlon, Johannes Thingnes Boe a retrouvé le dossard jaune de leader de l’épreuve ces dernières semaines. A Oberhof (Allemagne), le week-end dernier, alors qu’il a connu un nouveau week-end sans tout rafler, le Norvégien a été aperçu avec de nouveaux bâtons.
Un premier changement dans sa carrière que le Scandinave a expliqué au micro de la NRK : « J’ai essayé différentes sangles sans en trouver qui ne frottent pas. Ces derniers n’ont fait qu’empirer. C’est donc pour ça que j’ai dû changer », expliquait-t-il à nos confrères en soulignant que le contrat qu’il avait avec son ancien fournisseur a expiré à Noël.
Fortement touché par des ampoules qui ne cessent de se multiplier, le numéro un mondial a avoué qu’il avait été gêné par ces dernières lors des dernières épreuves qu’il a disputé. « Cela m’a un peu dérangé car nous utilisons des bâtons tellement de fois dans l’année, indiquait-il, J’ai donc dû positionner ma main d’une certaine manière pour ne pas avoir de frottements et cela n’est pas très agréable. »
Russie 🇷🇺 – Les prédictions des journalistes russes pour l’année 2024 du ski de fond
Alors que les athlètes russes ont récemment été autorisés à retrouver la compétition lors des Jeux olympiques de Paris 2024 à condition de participer sous bannière neutre, le média national Championat s’est récemment prêté au jeu des prédictions pour la nouvelle année de ski de fond à venir. Et les journalistes du quotidien ne sont pas toujours optimistes sur tous les points.
En effet, ces derniers ne pensent pas possible d’envisager un retour de leurs athlètes durant le prochain exercice. « Malgré le fait que le retour des Russes en coupe du monde soit extrêmement bénéfique pour les organisateurs en termes d’audience, il est peu probable que la décision d’un retour soit prise, indiquent-ils. Les Scandinaves ont une influence particulière sur la FIS et tiennent une position plutôt dure et certaine concernant la participation des skieurs russes. »
Autre prédiction marquante, nos confrères évoquent le grand retour de Therese Johaug dans l’élite après avoir pris sa retraite en mars 2022. « L’une des meilleures skieuses de la décennie va reprendre sa carrière. En septembre, elle a admis qu’elle aimerait participer aux championnats du monde 2025 dans sa ville natale de Trondheim, rappellent-ils. Si elle souhaite réellement participer à cet évènement à domicile, revenir sur le circuit à un an de ce dernier serait logique. »
Concernant leurs stars Alexander Bolshunov et Sergei Ustiugov, les journalistes pensent que le premier sera dominateur en coupe de Russie et ne laissera que des miettes à ses adversaires tandis que le second pourrait bien mettre un terme à sa carrière : « Je peux honnêtement vous le dire : je n’ai aucune chance cette année. Je m’entraîne, pour ainsi dire, davantage pour le plaisir et pour un salaire », déclarait d’ailleurs ce dernier sur sa chaîne Télégram.
Suède 🇸🇪 / Norvège 🇳🇴 – Linn Svahn en colère contre Kristine Stavaas Skistad
A Davos (Suisse), à l’occasion du deuxième sprint skate du Tour de Ski, Emma Ribom et Kristine Stavaas Skistad se sont accrochées dans les derniers mètres du tracé. Un incident qui a coûté la place au tour suivant pour la Suédoise. Forcément énervée après ce fait de course, la délégation scandinave s’est même rendue dans le bureau du jury pour protester contre la qualification de la Norvégienne.
Un geste que n’a pas vraiment apprécié Kristine Stavaas Skistad qui n’a pas manqué de piquer ses meilleures ennemies sur son compte Instagram en indiquant qu’elle « rentrait chez elle pour se reposer pendant que les Suédoises sont toujours dans la salle du jury ».
Une réponse ironique que les Suédoises n’ont pas vraiment vu d’un bon œil. En effet, c’est la vainqueure de l’épreuve, Linn Svahn, qui s’est exprimée à propos de la prise de parole de son adversaire : « Je pense que c’est irrespectueux. Si une athlète a vu sa journée être gâchée après un incident, je pense qu’il faut avoir un minimum de respect pour elle », déclarait-elle à la SVT Sport.
Suède 🇸🇪 – La mystérieuse disparition des skis de Truls Gisselman
Quarante-et-unième du dernier Tour de Ski, le fondeur Truls Gisselman a connu une mésaventure durant les dix jours de la traditionnelle tournée à cheval sur deux années. En effet, avant la deuxième étape programmée à Davos, en Suisse, le Suédois s’est retrouvé sans ses skis.
Une mystérieuse disparition entre le moment où ses planches ont été remises aux organisateurs pour le contrôle du fluor et le départ. « Vous pouvez enregistrer deux paires de skis avant le départ. J’ai opté pour n’en prendre qu’une seule, racontait le jeune fondeur à Viaplay (propos rapportés par Expressen). Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de skis, ou alors pas les skis que j’avais choisi. Il est très frustrant qu’une course soit gâchée à cause de cela. »
Une erreur sans réelle incidence qui aurait tout de même pu coûter plus cher au jeune homme de vingt-deux ans : « Le système [pour le contrôle du fart, N.D.L.R] n’est pas assez étanche et de telles erreurs ne doivent pas se produire, estime Johan Olsson, consultant pour le média suédois. Peu importe qui cela touche, je pense que cela ne devrait jamais arriver. »
Finlande 🇫🇮 – Remi Lindholm sans bonnet dans la tempête de neige de Val di Fiemme
Depuis le début de l’hiver, le Finlandais Rémi Lindholm ne cesse de faire parler de lui. Il y a quelques semaines, le jeune fondeur s’était retrouvé avec un trou dans sa combinaison qui n’était pas passé inaperçu. Cette fois-ci, c’est sur le Tour de Ski que le garçon de vingt-cinq ans s’est fait remarquer.
A l’occasion de la dernière étape prévue dans à Val di Fiemme (Italie), une mass-start classique était au programme. Disputée dans des conditions dantesques, l’épreuve avait été rendu difficile notamment à cause de la neige qui n’a jamais cessé de tomber. Dans cette tempête, Remi Lindholm est apparu sans couvre-chef au départ.
Un choix qui a beaucoup surpris chez les observateurs de la discipline. « Il fait chaud ici. Je n’ai donc pas besoin de mettre un bonnet », rétorquait pour sa part le principal intéressé au micro d’Ilta-Sanomat. Et, après la course, le fondeur a continué son show puisqu’il s’est présenté devant les médias très peu vêtu par rapport aux autres concurrents. « Cela ne ferait pas forcément de mal si Remi [Lindholm] s’habillait un peu plus, déclarait Janne Pesonen, médecin de l’équipe nationale. Mais bon, il est adulte désormais. Il n’y a aucun problème de ski sans bonnet, mais, maintenant, il serait important de ne pas prendre froid en zone mixte. »
Etats-Unis 🇺🇸 – Sophia Laukli critiquée sur son quotidien
Vainqueure pour la toute première fois de sa jeune carrière sur la coupe du monde de ski de fond en haut de l’Alpe Cermis (Italie) dimanche dernier, Sophia Laukli a impressionné en s’offrant l’expérimentée Heidi Weng dans les derniers mètres de la course. Interrogée sur ce qui l’a mené à ce succès, l’Américaine a honnêtement répondu qu’elle aimait s’amuser et faire la fête.
Un aspect important du quotidien de la jeune femme qui construit sa carrière de traileuse l’été et de fondeuse l’hiver sur cet équilibre comme elle l’expliquait dans le podcast « Skirious problems » animé par James Clugnet et Mika Vermeulen au mois de décembre. « Je dirais que cela fait partie de mon identité, indiquait-elle. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas réveillée sans gueule de bois un dimanche. J’ai compté et je me suis rendu compte que j’avais fait la fête tous les samedis de la première semaine d’avril à la fin du mois d’octobre. »
Faisant les gros titre de nombreux médias au moment de la sortie du podcast, les propos de la jeune femme avait quelque peu choqué. Ces derniers jours, elle est revenue sur ses paroles au micro de la NRK. « Je pense que j’ai révélé une chose assez rare. C’est probablement la raison pour laquelle cela a attiré l’attention, détaillait-elle. Je n’avais pas l’intention d’en parler comme cela a été fait dans les médias. Il est important pour moi de montrer que j’ai une vie en dehors du ski de fond même si le ski est très important pour moi. »
Italie 🇮🇹 – Un abandon difficile à digérer pour Federico Pellegrino
Impatient d’arriver à Val di Fiemme (Italie) après l’étape du Tour de Ski 2023/2024 programmée à Davos (Suisse), Federico Pellegrino a malheureusement mis la flèche avant même le début des deux dernières étapes disputées à domicile. Souffrant et gêné par un mal de ventre, l’Italien avait donc déclaré forfait au petit matin de la mass-start classique prévue samedi dernier. « Après le petit-déjeuner, j’ai commencé à avoir mal au ventre, racontait-il au micro de Fondo Italia. J’ai essayé de résister et de mettre en place ma routine de jour de course. J’ai commencé à m’échauffer mais après quelques minutes, j’ai réalisé qu’il n’était même pas possible de défendre mes chances sur l’épreuve. »
Attendu par tout un pays, le fondeur de trente-trois ans a eu du mal à accepter cette situation alors qu’il jouait encore placé au classement général. « Je suis très déçu car j’avais vraiment envie de bien finir ce Tour de Ski, expliquait-il. J’étais prêt à donner le meilleur de moi-même à Val di Fiemme et je suis désolé pour les fans, les organisateurs et les techniciens qui travaillent très dur. Pour moi, c’est un coup dur et il faudra du temps pour encaisser physiquement et mentalement. Maintenant, je vais récupérer car je suis encore très faible. »
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