Le sommaire
Norvège 🇳🇴 – Les fondeurs norvégiens bloqués à l’aéroport
Alors que la coupe du monde de ski de fond reprend ses droits ce week-end à Oberhof (Allemagne), les athlètes de la sélection norvégienne ont rencontré quelques péripéties durant leur trajet jusqu’au site de compétition. En effet, comme l’a révélé Aftenposten, les fondeurs se sont retrouvés bloqués à l’aéroport de Gardermoen (Norvège) à la suite de fortes chutes de neige dans le pays.
Ce n’est donc que jeudi dans la journée que les Scandinaves sont finalement arrivés à bon port. Un retard ne leur permettant pas de préparer dans les meilleures conditions le sprint classique prévu ce vendredi : « Nous n’aurons pas beaucoup de temps pour skier aujourd’hui. Cela sera probablement sur une courte durée. Nous verrons à notre arrivée », déclarait Per Elias Kalfoss, responsable du groupe norvégien.
Kazakhstan 🇰🇿 – Alexey Poltoranin de nouveau suspendu pour dopage
Banni de toutes les compétitions durant quatre ans après s’être dopé aux championnats du monde de ski nordique de Seefeld (Autriche) en 2019, Alexey Poltoranin a de nouveau été condamné. Alors qu’il avait retrouvé les compétitions de ski de fond l’an dernier, le Kazakh écope cette fois-ci d’une suspension de trois ans.
En cause, sa non-inscription dans les listes des athlètes au départ des épreuves qui empêchait donc l’agence antidopage de le contrôler régulièrement comme le révèle la NRK. Médaillé de bronze mondial à deux reprises en 2013 à Val di Fiemme (Italie), le fondeur de trente six-ans est exclu jusqu’au 1er mars 2026.
Suède 🇸🇪 – A Oberhof, les Suédois n’ont toujours pas leurs bagages
Alors que la coupe du monde de ski de fond a repris ses droits vendredi à l’occasion du sprint classique de l’étape d’Oberhof (Allemagne). Et visiblement, les Norvégiens n’ont pas été les seuls à rencontrer des problèmes de transport. En effet, les athlètes suédois ont également connu quelques mésaventures.
Après des vols annulés, les Suédois ont aussi vu leurs bagages disparaître. Arrivés dans l’aéroport allemand, les Scandinaves n’ont pas retrouver la trace de leurs affaires. Une situation assez embarrassante pour certains athlètes comme Emma Ribom : « Je me suis sentie vraiment « perdue » sans mon sac. Je commence à m’inquiéter un peu. J’ai encore pas mal de choses importantes. Mes lunettes sans lesquelles je préfère ne pas courir et ma ceinture de fréquence cardiaque. J’ai beaucoup de tics pour moi, il y a des chaussettes porte-bonheur et tout ce qui est possible dans ce bagage », affirmait-elle au micro d’Expressen.
C’est donc tout naturellement que les membres de l’équipe nationale se prêtent leurs affaires depuis quelques jours. Cependant, à ce rythme, cela devient logiquement compliqué de se vêtir. « Si je prête encore des vêtements, je vais participer à la course en étant nue », rigolait Frida Karlsson.
Finlande 🇫🇮 – Quatre fondeurs disqualifiés lors de la coupe scandinave d’Otepää
Le week-end dernier, à Otepää (Estonie), lors d’une étape de la coupe scandinave de ski de fond, quatre athlètes finlandais ont été disqualifiés des compétitions. Avec des skis contrôlés positifs à la présence de fart fluoré, Lauri Lepistö, Olli-Pekka Laitila, Rebecca Immonen ainsi qu’Anni Kaipainen ont donc été sanctionnés.
Au moment de justifier cette erreur, l’entraîneur de l’équipe nationale Jussi Piirainen a affirmé au micro de Iltalehti que « cela s’expliquait en grande partie par le fait, qu’en coupe de Finlande, le fart fluoré n’est pas interdit » et que « les skis avaient été nettoyés trop négligemment »
Norvège 🇳🇴 – Quand un fondeur parcourt trois kilomètres sur un ski en Ski Classics
Membre de l’équipe Eksjöhus, formation majeure du circuit de la Ski Classics, Morten Eide Pedersen a connu une mésaventure heureusement sans conséquence. A l’occasion du 3 Zinnen Ski Marathon, le fondeur de trente-six ans a en effet progressé sur un seul ski durant près de 3 kilomètres. Victime d’une chute où sa fixation s’est brisée, l’expérimenté athlète a dû se débrouiller pour continuer son avancée.
« C’est de ma faute. Il y avait deux gars dans l’échappée et j’étais assez loin devant pour les rattraper. J’ai dépassé un coureur à une vitesse trop élevée et je me suis retrouvé coincé dans la neige. J’ai ensuite cassé la fixation », expliquait-il à la NRK. Même s’il a pensé à abandonner, le Norvégien a tout de même terminé vingt-et-unième de l’épreuve. Et pour l’anecdote, cela ne l’a pas empêché de battre Petter Northug Jr, quarante-deuxième de la course.
Suède 🇸🇪 – La colère de Johanna Hagstroem
Alors qu’elle a participé au dernier Tour de Ski au sein de l’équipe nationale suédoise de ski de fond, Johanna Hagstroem n’a toutefois pas été retenue pour la coupe du monde d’Oberhof organisée ce week-end en Allemagne. Une décision de son staff que la jeune femme a du mal à accepter. « Je suis énervée par cette sélection. Cela aurait été une autre affaire si j’avais été mauvaise dans les sprints classique, expliquait-elle à Expressen. Mais au contraire, je pense que ce format est ce qui me convient le mieux. »
Présente au départ de la coupe de Suède de Falun, la Scandinave veut performer sur ce circuit pour retrouver l’étage supérieur dès l’étape de Goms (Suisse) prévue le week-end prochain : « J’espère être du voyage en Suisse. Et s’ils choisissent en fonction du format de course, je devrais être sélectionnée puisque ce sera du skate là-bas », ambitionne-t-elle.
Turquie 🇹🇷 – Une potentielle fin de carrière pour Fatih Arda Ipcioglu ?
Réalisant l’exploit de grimper sur le podium du Grand prix d’été de saut à ski de Rasnov (Roumanie), une première dans l’histoire de la Turquie, Fatih Arda Ipcioglu était attendu sur le début de l’hiver. Pourtant, le sauteur de vingt-six ans n’a pas encore performé comme il l’aurait souhaité.
Une saison compliquée pour le Turc qui évoque notamment des problèmes d’organisation au sein de sa fédération. « Nous ne nous sommes pas adaptés assez vite aux évolutions de la réglementation des équipements, analyse-t-il au micro de Skijumping.pl. Nous ne sautons toujours pas à notre niveau normal. Nous craignons également de ne pas avoir suffisamment de formation pour être bien préparés. Notre matériel se dégrade et nos tremplins à ski ne nous sont toujours pas accessibles. »
Des difficultés qui laissent planer le doute autour de la poursuite de sa carrière. « Si je ne parviens pas à faire une préparation estivale normale, je vais réfléchir à l’intérêt de poursuivre ma carrière, annonce-t-il. Lorsque vous passez autant de temps loin de chez vous, vous commencez à ressentir à quel point cela est pénible. Passer toute la période de préparation hors de notre pays est difficile. Personnellement, mais aussi sportivement. Il est difficile de rivaliser avec de meilleures équipes quand on ne dispose pas de son propre centre d’entraînement. »
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