Planète Nordic – Le sommaire
Italie 🇮🇹 – Julia Simon et Johannes Thingnes Boe évoquent la potentielle retraite de Dorothea Wierer
Le week-end dernier, sur les pistes d’Antholz (Italie), la coupe du monde de biathlon était le théâtre du grand retour à la compétition de Dorothea Wierer après quelques semaines passées loin du circuit. Même si elle n’a pas participé à la mass-start dominicale, la star italienne a retrouvé des couleurs à domicile. Mais cela ne l’a pas empêchée d’annoncer que sa décision concernant sa retraite était bien prise sans pour autant la révéler.
Interrogés à ce sujet au micro de nos confrères de Fondo Italia, les athlètes de la caravane n’ont d’ailleurs pas hésité pour donner leur point de vue : « Je pense qu’elle et moi sommes très similaires, nous faisons tous les deux ce que nous voulons, nous essayons d’être de grands biathlètes mais aussi d’avoir une belle vie, déclarait d’ailleurs Johannes Thingnes Boe. Je suis donc convaincu que dans les deux cas, qu’elle décide de continuer ou d’arrêter, ce sera le bon choix. J’espère qu’elle choisira ce qui la rendra heureuse. »
Egalement questionnée, Julia Simon a rappelé l’importance de Dorothea Wierer pour le biathlon mondial. « Elle fait partie des athlètes qui ont changé le biathlon. En particulier pour le tir, car elle va très vite et c’est un stimulant pour chacune de nous, avouait la Beaufortaine. Elle était et est toujours une athlète importante de notre discipline. Personnellement, je pense qu’elle reste une athlète compétitive. Elle est toujours déterminée à gagner et c’est quelque chose que j’aime vraiment chez elle. »
Retraitée pour sa part depuis le printemps, Tiril Ekchoff, désormais consultant pour la télévision norvégienne, a elle aussi tenu à s’exprimer à propos de sa plus grande rivale : « Quand on lutte autant contre des problèmes de santé, c’est une situation vraiment dure . Je peux comprendre ce qu’elle a ressenti jusqu’à présent. J’espère que cela ira pour elle jusqu’à la fin de saison. L’important est qu’elle s’écoute », terminait la Norvégienne.
Allemagne 🇩🇪 – Un dernier tour de piste à domicile pour Fabian Riessle
Ce week-end, à l’occasion de la cinquième étape de la coupe du monde de combiné nordique prévue à Schonach (Allemagne), Fabian Riessle va connaître une course toute particulière. En effet, quinze ans après son premier départ sur le circuit sur ce site de compétition, l’Allemand va boucler la boucle sur ce même lieu.
C’est sur son compte Instagram que le combiné a révélé que cette échéance serait bien sa dernière en carrière. Champion olympique par équipes aux Jeux de Pyeongchang (Corée du Sud) en 2018, l’expérimenté athlète de trente-trois ans a également empilé les médailles mondiales entre 2015 et 2021 avec la formation d’Outre-Rhin.
Russie 🇷🇺 – Sergey Ustuigov a retrouvé la compétition
Sur la coupe de Russie et ce depuis le début de l’hiver, Alexander Bolshunov n’a pas d’égal. Accumulant les succès, le Russe règne sur cette compétition nationale en attendant de pouvoir retrouver, prochainement ou non, la coupe du monde de ski de fond. Grand rival de « Bolshu’ » ces derniers mois en Russie, Sergey Ustuigov n’avait encore pas pris un seul départ cette saison.
À l’occasion du championnat des troupes de la Garde nationale russe organisé à Syktyvkar (Russie), le fondeur de trente-et-un ans a retrouvé la compétition : « C’est mon premier départ, c’était dur, mais je suis content d’avoir franchi la ligne d’arrivée, j’ai travaillé dur pour revenir », expliquait-il sur son canal Télégram (propos rapportés à Sports.ru). Vingt-huitième de la mass-start pour son grand retour, il a également terminé treizième de l’individuel skate de 15 kilomètres du lendemain.
Norvège 🇳🇴 – Tarjei Boe loupe le podium à cause… d’une mèche de cheveux
A Antholz (Italie), sur la mass-start de la coupe du monde de biathlon s’étant déroulée dimanche dernier, Tarjei Boe a connu une petite mésaventure lors du premier tir de l’épreuve. Sur son tapis, on a en effet pu apercevoir le Norvégien en difficulté pour tenter de retirer quelque chose coincé sur sa carabine. « Juste avant de tirer, j’ai vu qu’il y avait un truc qui ressemblait à des résidus de colle ou quelque chose du genre, expliquait-il après la course à la NRK. Cela ressemblait à une épaisse mèche de cheveux qui se trouvait au-dessus de ma visée. »
Perdant donc du temps sur le pas de tir, le Scandinave s’en est tout de même sorti avec un solide 19/20 le classant sixième au moment de franchir la ligne. Mais le biathlète de trente-cinq ans n’était pas vraiment satisfait. « C’est frustrant. Cela a me coûté le podium, déclarait-il. Je pense que cela vient de la sacoche où je range mon arme. »
Suède 🇸🇪 – Ebba Andersson récompensée devant Armand Duplantis
Ces derniers jours, alors qu’elle prépare les épreuves de la coupe du monde de ski de fond de Goms (Suisse) du week-end à venir, Ebba Andersson a eu une bonne surprise. À l’occasion de l’Idtrottsgala, une cérémonie récompensant les sportifs suédois, la jeune femme a été récompensée. N’étant même pas nominée dans la catégorie de l’athlète féminine de l’année, elle s’est adjugée le prix Jerring.
Une surprise puisque la fondeuse ne s’attendait pas vraiment à devancer la start du saut à la perche, Armand Duplantis : « J’ai eu du mal à y croire », déclarait-elle au micro de la SVT Sport. Une victoire écrasante puisque la Scandinave a récolté 68 518 voix de plus que le jeune homme. « On ne s’attendait pas vraiment à ce que la soirée se termine ainsi, mais cela est plutôt cool, racontait celle qui a succédé Charlotte Kalla, première fondeuse sacrée en 2008. Certaines de mes coéquipières se sont jetées sur moi dans ma chambre d’hôtel parce qu’elles étaient heureuses et après, nous sommes directement allées au lit. »
Norvège 🇳🇴 – Un mariage repoussé pour Ingrid Landmark Tandrevold ?
Numéro une mondiale actuelle de la coupe du monde de biathlon, Ingrid Landmark Tandrevold a connu un week-end en demi-teinte sur les pistes d’Antholz (Italie) la semaine dernière. Et alors qu’elle n’est pas rentrée en Norvège depuis de longues semaines, la Scandinave a pris le temps de retrouver son domicile pour se ressourcer avant les championnats du monde de Nove Mesto (République tchèque).
Peu satisfaite de ses tirs dans le Sud-Tyrol, la jeune femme sait qu’il lui reste encore du travail. Et alors qu’elle épousera Trygve Bendixen Markset plus tard dans l’année, elle n’a d’ailleurs pas hésité à ironisé à ce sujet : « Il n’y aura pas de lune de miel l’année prochaine. Il y aura plutôt une séance d’entraînement à Anterselva », déclarait-elle à TV2 en riant.
« La solution est de passer trois semaines ici à Anterselva et de terminer ensuite à Venise. Ce n’est qu’à deux heures et demie et c’est la ville de l’amour », enchérissait avec humour Ole Einar Bjoerndalen, consultant pour la chaîne norvégienne, en répondant à la biathlète.
Suède 🇸🇪 – Anna Dyvik déjà de retour ?
L’an dernier, en fin de saison, Anna Dyvik mettait un terme à sa carrière sportive après avoir été touchée par de récurrents problèmes de dos. Cependant, et contre toute attente, la Suédoise va rechausser les skis à l’occasion de la mythique Marcialonga qui a lieu ce dimanche. À vingt-neuf ans, la fondeuse va reprendre le départ sous les couleurs de la formation Robinson Trentino. « Mon plan était de faire la course avec des amis juste parce qu’il fait trop beau là-bas, expliquait-elle à Expressen dans un sourire. On peut même y boire du vin et manger de la bonne nourriture. »
La Scandinave a rapidement retrouvé son tempérament de compétitrice au fil des semaines avant la course : « J’ai rapidement eu envie de faire partie d’une équipe et de bien performer. Pendant deux mois, je me suis beaucoup entraînée. Je n’ai probablement jamais misé autant de toute ma vie. Je veux me mettre au défi », déclarait-elle en riant. Et la jeune femme ne ferme pas la porte à un retour sur les longues distances : « Si tout se passe bien à la Marcialonga, je peux imaginer faire plus de courses », annonçait-elle.
Norvège – Le calvaire d’Astrid Oeyre Slind
Poussée à l’abandon lors du dernier Tour de Ski, Astrid Oeyre Slind n’a toujours pas retrouvé la coupe du monde de ski de fond. Gênée par un mal de gorge sur la traditionnelle tournée de fin d’année, la Norvégienne est toujours en convalescence. « C’était un cauchemar. J’avais mal à la gorge pendant la journée, et cela devenait de pire en pire, racontait-elle à Dagbladet. C’était sept jours de KO total. »
« Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai été aussi malade, poursuit la fondeuse de trente-cinq ans. J’ai trouvé le temps de jouer à des jeux et à des séries, mais je ne suis pas sortie de ma chambre durant une semaine. C’est dur pour quelqu’un qui a l’habitude d’être dehors tous les jours. »
Présente, si son état physique le lui permet, au départ de La Marcialonga ce dimanche, la Scandinave ne perd pas pour autant espoir avec, dans sa ligne de mire, les Mondiaux de Trondheim (Norvège) en 2025 : « Je pensais que je serais trop vieille pour les championnats du monde, mais je pense que je suis dans la force de l’âge. Je dois faire plus de courses pour m’y préparer », terminait-elle.
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