Ski de fond : le biathlon comme exemple selon Tarjei Boe
Le souhait émis par la légende Bjoern Dæhlie de voir disparaître le style classique lors des grandes compétitions internationales de ski de fond, n’a pas fini de faire parler en Norvège. Alors que plusieurs voix se sont élevées contre cela, dont celle de Marit Bjoergen, le biathlète Tarjei Boe, très écouté dans le royaume, s’est exprimé dans les colonnes de VG ce mardi.
« La Norvège, la Suède et la Russie sont si supérieures qu’il faut agir pour permettre à d’autres nations de s’affirmer, explique-t-il. Mais il est ridicul de vouloir supprimer le style classique. » Comme Lotta Udnes Weng ou Maurice Manificat, l’aîné des frères Boe pense que « le ski de fond doit s’inspirer du biathlon » pour évoluer dans le bon sens.
« Il faut s’adapter à ce que cherche le public »
« L’IBU a concocté son programme de compétitions pour garder celles qui captent le plus le public dans les stades et à la télévision. Cela aussi pour permettre à de nombreuses équipes d’avoir la possibilité de briller. Le ski de fond pourrait s’en inspirer », souffle-t-il.
Le sujet du relais mixte, encore jamais testé sur le circuit du ski de fond, est également mis sur la table par Tarjei Boe : « Composer un relais avec quatre bons biathlètes de chaque sexe est compliqué pour les petites nations du biathlon qui en profitent pour se montrer lors des relais mixtes. C’est devenu une course très populaire », s’enthousiasme-t-il.
Si, en biathlon, le tir tient en haleine les spectateurs et téléspectateurs à travers l’Europe, il est par définition absent en ski de fond spécial. « Le sport de haut niveau est devenu un spectacle, il faut s’adapter à ce que cherche le public », termine Tarjei Boe, partisan d’un changement des formats en ski de fond.
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