Combiné nordique : Maxime Laheurte a rencontré les présidents du CIO et de la FIS aux Jeux olympiques de la jeunesse
Retraité depuis 2019 après les compétitions de Seefeld (Autriche) – où les combinés sont actuellement ce week-end sur la coupe du monde – Maxime Laheurte a connu un honneur tout particulier ce mois-ci.
Le champion du monde par équipes de combiné nordique, en 2013, a eu le privilège de représenter le Comité international olympique à l’occasion des Jeux olympiques de la jeunesse 2024, qui se déroulaient à Gangwon (Corée du Sud) en janvier.
« Il y a quelques mois, le CIO m’a contacté pour me proposer le rôle d’Athlete Role Model (ARM) […] J’ai accepté cet honneur sans hésitation », raconte-t-il dans un post LinkedIn.
Comme il l’explique, le rôle d’ARM est réservé à « un athlète olympique qui a pour mission de participer à l’éducation des athlètes en devenir ». Un rôle qu’il a partagé avec l’Allemand Eric Frenzel, triple champion olympique de la discipline.
Les deux hommes, qui ont pu échanger avec les jeunes athlètes de santé mentale, de fair-play ou encore de dopage, ont ainsi reçu les visites de Thomas Bach et de Johan Eliasch, les présidents du CIO et de la FIS. En effet, ceux-ci étaient intéressés par le cas de la discipline, qui avait été mise en danger par le comité olympique – renonçant dans le même temps à intégrer le combiné nordique féminin au programme des Jeux de Milan/Cortina, en 2026.
« Quand Thomas Bach nous rend visite pour assister au combiné nordique des JO de la jeunesse… on se dit que c’est pas encore fini ! Nous nous sommes lancé en première ligne pour discuter avec Monsieur le Président. […] Au bout de deux minutes d’échanges avec Thomas, il me dit : ‘Ah Maxime, tu me fais déjà du lobbying…’ », se remémore-t-il.
Après une demi-heure d’échanges, au cours de laquelle Maxime Laheurte a finalement discuté avec la femme du président du CIO pendant qu’Eric Frenzel tentait de négocier l’apparition du combiné féminin, les deux hommes auront en tout cas tenter de convaincre le dirigeant pour que la discipline soit représentée des deux côtés. Une discussion qui fera peut-être changer l’histoire du combiné nordique.
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