Benoît Molliet : « Je ne rate aucune course de la coupe du monde et des Mondiaux de ski de fond dames comme hommes… Je me fais tous les replays ! »
C’est il y a sept ans que le fondeur savoyard Benoît Molliet, aujourd’hui âgé de 27 ans, a décidé de mettre un terme à sa carrière de sportif de haut niveau. Grand habitué du circuit national, il n’était jamais parvenu à obtenir une sélection internationale.
Pour Nordic Magazine, Benoît Molliet, devenu moniteur et employé dans un magasin de sport, a accepté de se prêter au jeu du « Que sont-ils devenus ? ».
- Quand avez-vous mis fin à votre carrière d’athlète de haut niveau et quel était votre état d’esprit à ce moment-là ?
Cela commence à dater un peu puisque ma dernière vraie saison complète date de 2015/2016. Je n’avais pas vraiment prévu d’arrêter, mais il n’y avait pas de perspective de poursuite en Savoie. J’ai opté pour finir mes études et continué à faire quelques courses de mon côté, mais c’était délicat sans groupe d’entrainement. J’ai fait des longues distances, surtout en classique par plaisir et découverte de ces ambiances-là à l’image de La Transjurassienne et de la Marcialonga !
- Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous juste après ? Qu’est-ce qui vous a manqué ?
L’adrénaline et le stress de la compétition m’ont manqué immédiatement, tout comme le fait de se préparer dans de jolis coins en France comme à l’étranger. Continuer à apprendre de son corps, augmenter ses performances et préparer des objectifs sportifs sont autant de choses que le sport de haut niveau animait au quotidien. Les compétitions et les stages étaient de super moments !
- Si vous aviez la possibilité de participer à une compétition, quelle serait-elle ? Avec quel athlète actuel aimeriez-vous concourir ?
Sans hésiter, en tant qu’amoureux du classique et passionné de ce style, le 50 kilomètres classique d’Oslo-Holmenkollen. Cette étape de la coupe du monde, c’est l’équivalent du Tour de France cyclisme, l’ambiance doit être dingue, le parcours est dur et les spectateurs sont logés tout du long. Courir en Norvège chez les meilleurs spécialistes reste le Graal ultime !!! Là aussi, le choix est simple, Iivo Niskanen, le meilleur spécialiste classique du circuit, même si affronter Johannes Hoesflot Klæbo, le skieur le plus complet, serait également beau !
- Au contraire, qu’est-ce qui vous a le moins manqué ?
La salle de musculation et le ski à roulettes, ce n’était vraiment pas ma tasse de thé ahaha !! Je préférais être dans la nature, courir, marcher ou faire du vélo !!
- Quel a été votre parcours après la fin de votre carrière ?
J’ai terminé mes études, un DUT GEA à l’IUT de Grenoble et une licence professionnelle en commercialisation de produit et service sportif à l’INSEEC au Bourget-du-Lac. J’ai terminé mon DE de ski de nordique, tout en gardant beaucoup de temps pour le sport d’endurance. J’adore cela et je ne peux pas m’en passer, le dépassement de soi, être dehors, courir, marcher, rouler, skier dès que je peux !!
- Quelle est votre nouvelle vie ?
Je suis moniteur de ski de fond à l’ESF des Saisies. Je suis et je reste un grand passionné de nordique, j’adore partager et transmettre aux novices comme aux personnes confirmées. Sur la période estivale, je travaille à TERRE DE RUNNING à Albertville, un magasin de sport spécialisé dans le trail, le running, la randonnée. Le conseil client et la passion du sport outdoor restent prédominants.
- Quand une personne découvre votre passé sur les skis, quelle est sa réaction ?
Les gens sont toujours impressionnés de rencontrer quelqu’un qui a fait de la compétition. Je trouve dommage que le ski de fond soit très peu médiatisé et que peu de personnes connaissent nos leaders en équipe de France… et le plus triste, c’est que très peu de monde sait que les compétitions de ski en classique existent ! Mais les gens sont toujours curieux de connaitre comment s’était et comment on se préparait en période estivale.
- En quoi diriez-vous justement que votre passé de sportif vous a le plus aidé ?
La rigueur, être organisé et se fixer des objectifs ont été des atouts pour le monde professionnel comme pour les études supérieures.
- Quelle place a le nordique dans votre vie actuelle ?
Le nordique a toujours une place très importante dans ma vie. Je le pratique tous les jours sans exception chaque hiver à l’ESF des Saisies et pour mon plaisir personnel. Je ne rate aucune course de la coupe du monde et des Mondiaux de ski de fond dames comme hommes… Je me fais tous les replays ! Suivre et regarder me passionne vraiment, notamment l’évolution des athlètes et de la technique. Je regarde aussi les résultats des OPA pour voir les futures générations arriver !! J’ai encore des liens avec d’anciens coéquipiers et j’en croise beaucoup sur Les Saisies lors de leur préparation.
Tous les « Que sont-ils devenus ? » de Nordic Magazine
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