Tao Quéméré : « J’ai la responsabilité de la housse de Richard Jouve alors qu’on faisait les stages et les relais comité ensemble »
C’est il y a huit ans que le Haut-Alpin Tao Quéméré, 25 ans à l’époque, a mis un terme à sa carrière de sportif de fondeur de haut niveau. Après avoir écumé le circuit de la coupe des Alpes et participé à deux éditions des Mondiaux juniors, il n’avait plus les ressources financières pour poursuivre sa carrière.
Pour Nordic Magazine, Tao Quéméré, devenu technicien de l’équipe de France ski de fond et membre d’une équipe cycliste amateur, a accepté de se prêter au jeu du « Que sont-ils devenus ? ».
- Quand avez-vous mis fin à votre carrière d’athlète de haut niveau et quel était votre état d’esprit à ce moment-là ?
J’ai arrêté la compétions à l’été 2015 parce que je n’avais plus les budgets et les aides financière nécessaires pour poursuivre la compétition. A cette époque, Vincent Meilleur, récemment nommé responsable de la cellule technique, m’avait demandé si j’étais intéressé pour faire partie de l’équipe. C’est ce qui m’a poussé à arrêter la compétition. C’était le bon moment.
- Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous juste après ? Qu’est-ce qui vous a manqué ?
Je crois que le plus difficile ensuite, c’était de regarder les autres continuer à s’entraîner et ne plus aller en stage. J’ai perdu quelques repères à ce niveau-là. Mais cela n’a pas duré…
- Au contraire, qu’est-ce qui vous a le moins manqué ?
Je suis content de ne plus faire de ski à roulettes ! Même si de plus en plus de pistes dédiées ont vu le jour depuis, ce n’était vraiment pas la partie la plus agréable de l’entraînement.
- Quel a été votre parcours après la fin de votre carrière et quelle est votre nouvelle vie ?
Une fois tout cela mis de côté, je me suis dis que j’allais me faire pousser le ventre et devenir saisonnier… Mais je n’ai pas su résister, et j’ai vite replongé ! Tout était facilement accessible pour reprendre un dossard sur des courses à saucissons. Du coup, en jonglant entre des petits jobs d’été et mon travail de technicien l’hiver, j’ai découvert l’univers cycliste et je suis désormais dans une équipe amateur en National 1. C’est, grosso modo, le vivier des équipes professionnelles.
- En quoi diriez-vous justement que votre passé de sportif vous a le plus aidé ?
Le ski m’a permis d’acquérir beaucoup de connaissances sur le sport en général, notamment l’entraînement et l’hygiène de vie qui va avec. Sans cela, je ne pourrais pas évoluer à ce niveau-là en vélo.
- Quelle place a le nordique dans votre vie actuelle ?
On va dire que le nordique m’occupe pendant six mois. Six mois durant lesquels on s’occupe de faire glisser et accrocher le mieux possible les athlètes qui sont sur le circuit de la coupe du monde de ski de fond. Je suis passé de partenaire d’entraînement à technicien pour la génération Baptiste Gros, Renaud Jay, Maurice Manificat et Jean-Marc Gaillard. J’ai la responsabilité de la housse de Richard Jouve alors qu’on faisait les stages et les relais comité ensemble… J’ai bien été recyclé par le milieu nordique !
Tous les « Que sont-ils devenus ? » de Nordic Magazine
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- Que sont-elles devenues ? Laura Chamiot-Maitral
- Que sont-ils devenus ? Clément Jacquelin
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- Que sont-elles devenues ? Célia Bourgeois
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- Que sont-elles devenues ? Estelle Mougel
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- Que sont-elles devenues ? Juliette Lazzarotto
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