BIATHLON – Sacré champion du monde avec le relais mixte français, Quentin Fillon-Maillet est heureux mais ne veut pas en rester là. Confidences sur la route de la cérémonie des médailles.
Quentin Fillon-Maillet, intégrer le relais mixte, donc faire partie des deux meilleurs Français, était déjà une satisfaction, mais devenir champion du monde en est une tout autre !
Ho oui, c’est sûr que c’est quelque chose de grandiose. On avait une super équipe au départ qui figurait parmi les favoris. On avait donc une certaine pression de faire les choses bien. Au final, chacun de nous fait un super course avec un super résultat collectif à la clé… On est vraiment vraiment très content. Monter sur un podium sur une coupe du monde est quelque chose de fort, mais là, sur des mondiaux, c’est démultiplié, qui plus est à Oslo.
Avant d’avoir l’or autour du cou, vous êtes passés par toutes les émotions sur et à côté de la piste…
Oui, le début de course a été animé. Je n’ai pas trop vu la course des filles car je m’échauffais. Au final, je stressais autant avant le départ qu’après mon arrivée. Le plus dur ça reste sur la piste quand même mais le plus stressant, c’est clairement au bord en attendant le résultat des copains.
D’un point de vue personnel, vous signez un énorme temps de ski, 10 sec devant la référence Johannes Boe !
Oui, j’avais une super forme en ski dont je suis vraiment content. Après, il y a un petit bémol avec trois pioches au tir. C’est sûr que cette médaille d’or donne des ambitions pour les courses individuelles. Il y a de belles choses à aller chercher jusqu’à fin des mondiaux. Je ne vais pas me reposer sur cette médaille. il faut maintenant mettre les balles et ça devrait sourire.
Photo : Agence Zoom –