Rollerski : un titre à défendre en Norvège pour Arnaud Chautemps
Seul Français des groupes fédéraux à prendre le départ du Blink Festival 2023, Arnaud Chautemps aura à cœur de briller à Sandnes (Norvège). Victorieux de la mass-start skating l’an dernier, le Savoyard remettra notamment son titre en jeu dans une course où quelques-uns des meilleurs fondeurs de la planète se sont donnés rendez-vous… deux jours après avoir monté, ce mercredi, le Lysebotn Opp.
S’il est présent en Norvège, c’est que le fondeur de 26 ans tenait à se rendre sur cet évènement phare de la saison de rollerski… malgré quelques galères. « Je n’ai pas encore reçu mes affaires [le mardi 1er août, NDLR] et nous avons eu des petits soucis d’avion, indique-t-il à Nordic Magazine. J’ai pu me faire prêter du matériel et réaliser ma première séance sur les ski-roues mardi matin. »
Invité par le Blink Festival
Invité par l’organisation après sa victoire de l’année passée, Arnaud Chautemps explique adorer « l’atmosphère et l’endroit ». « C’est un super évènement et il y a un gros niveau. J’ai passé beaucoup de temps à Prémanon cet été et j’avais envie d’en sortir un peu en retournant en Norvège, reprend-il. Cela permet de faire des courses internationales, je suis vraiment content d’être là ! »
Dans cette optique, le Féclazien se réjouit des quelques jours qui l’attendent : « Le fait d’avoir gagné l’an dernier m’a encore plus donné l’envie de revenir pour défendre mon titre. Ce sont des courses où je me suis vraiment fait plaisir les autres années avec des paysages magnifiques, tu traverses les fjords en bateau… Et la mass-start est une course de contact avec une grosse densité où il faut être vachement joueur », estime-t-il.
L’envie de réitérer son exploit
Dans un format de compétition qu’il affectionne et dont il possède maintenant les clés, Arnaud Chautemps se servira de sa victoire de prestige en 2022 pour tenter de réitérer l’exploit. « C’est une course qui demande d’être très stratégique et de faire des choix dans sa façon de courir, analyse-t-il. L’été dernier, c’est une course pleine où j’ai beaucoup appris sur moi et ma façon d’aborder la compétition. C’est une course de référence dans le sens où j’ai su être acteur et où j’ai réussi m’en sortir en restant lucide tout le long. C’est un format que j’aime beaucoup et où je suis plutôt à l’aise. C’était un bon moment et je ne m’y attendais pas. »
Il faut dire que le Savoyard avait terminé dix-neuvième de la qualification, ne passant pas loin de se faire sortir et de ne pas disputer la grande course du soir. « Derrière, je ne m’affole pas, se rappelle-t-il. Je me fais plaisir et je sens que j’ai de bonnes jambes pour prendre ma chance. C’est toujours sympa de gagner une course où il y a du gros niveau même si c’est du ski-roues », termine-t-il, avec l’envie de revivre les mêmes émotions.
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