Saut à ski : « On sera challengers », estime Damien Maitre, coach de l’équipe de France féminine, avant le début des Mondiaux
C’est ce mercredi que les championnats du monde de saut à ski débutent officiellement pour les féminines à l’occasion de la qualification du petit tremplin. A cette occasion, ce sont cinquante-sept sauteuses qui tenteront d’accrocher une des quarante places disponibles pour le concours de jeudi, qui décernera les précieuses médailles.
Parmi elles, deux Françaises seront particulièrement à surveiller : Julia Clair et Joséphine Pagnier. Leaders de l’équipe de France féminine depuis plusieurs saisons, elle sont arrivées dimanche à Planica (Slovénie) dans une « forme moyenne », comme l’explique Damien Maitre, leur coach, à Nordic Magazine.
« Il y a toujours des petits points techniques, sur lesquels on travaille, à améliorer, note-t-il. Ces dernières semaines, il y a eu du bien et du moins bien à Hinzenbach puis Rasnov. On sera challengers sur ces Mondiaux. »
Le contenu avant tout, les jeunes pour l’expérience
Ainsi, l’entraîneur de la Xonrupéenne et de la Chaunière, fidèle à sa philosophie et à sa ligne de conduite habituelle, n’a pas fixé d’objectif de résultat. « Ce n’est pas mon habitude et je ne vais pas faire différemment cette fois-ci. Mais on va jouer sur ces championnats du monde qui sont toujours des compétitions spéciales. Ce qui comptera, ce sera ce qu’elle seront capables de faire le jour J au tremplin. On met toute notre énergie là-dessus, sur le contenu. Si on est dans ce mood, à profiter en plus de l’énergie du public, on peut faire de bonnes choses. »
Concrètement, on imagine que le top 10 donnerait le sourire à Damien Maitre et à ses élèves. Concernant les deux autres sélectionnées, les jeunes Lilou Zepchi et Emma Chervet, les attentes seront en revanche moins élevées. Pour la Courchevelloise et la Chamoniarde, le but sera effectivement de prendre de l’expérience et de tenter d’accrocher la qualification pour le concours individuel avant de participer samedi à la compétition collective avec leurs aînées.
« Après les Mondiaux juniors, on a eu deux semaines intenses avec l’OPA Cup de Kranj puis la FIS Cup de Villach. Cela leur a fait du bien et on a remis les choses dans l’ordre, indique Tanguy Bosmorin, entraîneur des nouvelles venues. Elles sont donc en confiance au tremplin pour attaquer leurs premiers championnats du monde. »
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