Saut à ski : un tournoi prestigieux comme objectif
Alors qu’il a fêté ses 24 ans en avril dernier, Timi Zajc possède déjà un palmarès plus qu’élogieux. Jeux olympiques, Mondiaux, étapes de coupe du monde… le sauteur à ski a quasiment tout remporté depuis le début de sa carrière en 2013. Mais il lui reste encore deux trophées prestigieux à aller chercher : le classement général de la coupe du monde et l’aigle d’or des Quatre Tremplins.
Deux compétitions qui lui trottent dans la tête comme il le concède dans une interview pour Sportal : « Je rêve de remporter l’aigle d’or. C’est mon plus grand objectif, c’est une récompense unique. C’est très difficile de le gagner, car il faut être performant sur quatre manches en seulement quelques jours. » Mais ce défi ne lui fait pas peur : « C’est vraiment exigeant et je n’ai jamais été en mesure de le remporter, mais je veux vraiment le faire. »
Mais en plus de penser au rapace doré qui se disputera cette saison du 29 décembre 2024 au 6 janvier 2025, Timi Zajc garde une place pour un gros globe de cristal dans son armoire : « Ce serait génial d’en gagner un, mais il faut être régulier toute l’année ce qui n’est pas évident. Tout le monde le veut, mais peu l’obtiennent. »
En paix avec lui-même
Pour parvenir à ses fins, pas de secret, le Slovène va devoir se préparer au mieux et à l’heure actuelle, le principal intéressé semble plutôt satisfait de son état de forme : « Dernièrement, je suis au top mentalement et physiquement. Je peux dire que je suis satisfait, je me suis bien entraîné. L’équipe est super, quand ça ne va pas, on trouve toujours la solution. »
Une sérénité que le natif de Ljubno (Slovénie) n’a pas toujours possédé : « Souvent, j’ai eu quelques problèmes parce que je me mettais trop de pression. Mais aujourd’hui, j’ai accepté la pression, elle fait partie du sport et elle me pousse à me dépasser. » Un changement qu’il accorde au fait de déconnecter dès qu’il le peut avec le monde du saut à ski.
« Je suis plus calme, je me connais mieux et j’essaye de profiter davantage de la vie. J’ai compris que ce n’était pas la fin du monde quand je rate un saut. Je ne suis plus stressé et je pense seulement à la victoire. La patience est la clé » ajoute Timi Zajc. Bien dans sa tête et dans ses skis, le Slovène pourrait bien être très dangereux s’il aborde les prochains mois de cette manière.
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